jeudi, octobre 08, 2009

Another spot to surf !

Sans que cela ne remette en cause l'existence de ce blog, qui dort d'un sommeil doux et paisible, laissant ses archives à dispo, et toujours en attente d'un baiser de prince charmant rompant ce charme qui nous sommeille, et nous fera repartir peut-être un jour en duo, michelsardou et moi, je me lance en solo, là :

http://tearsinmybeers.blogspot.com/

Si ça vous (c)hante...

mardi, juin 09, 2009

Mack

Lonnie Mack est célèbre comme sideman des plus célèbres que lui.
Lonnie Mack a des guitares en V, avec lesquelles il jouait Suzie Q, jeune, instrumentaliste de rock et de roll.
Lonnie Mack a aussi quelques beaux albums de rock memphissois, qui claquent et qui pètent, bonnes béquilles aus Presleyiens Soixanthuitards en manque.
Mais Lonnie Mack enregistra également ce bel album un poil laid-back dans la main, countrysant aux accents parfois BANDants* légers. (avec une pincée de Tony Joe, une touche de Creedence et du miel d'acacia pas trop doux)
Oh, rien d'essentiel, non, mais du tranquillou qui roule en voiture, les pré-soirs de pré-été...

Lonnie Mack : The man in me (Dylan)

L'album : Hills of Indiana
* : de the Band.

lundi, mai 04, 2009

Perles

Un mer de larmes, tombées d'un collier de perles arraché dans un accès de fièvre...
Avec son petit carré, son petit collier de perles et la toile de tapisserie tendue derrière elle, on aurait vite fait de cataloguer Eilen Jewell comme chanteuse proprette. Mais deux oreilles ayant déjà trainé sur deux albums nous invitent à y regarder de plus près : un gros tatouage orne le bras de la miss, et l'on devine le haut de deux santiags (si, si, sur la photo à l'intérieur du disque, on les voit !). Eilen n'est pas une femme au foyer mais un foyer brûle en cette femme, sacré, le feu.
Autre malentendu de malentendant possible, son petit look fin 50' début 60's, et le son de l'album pourrait faire croire çà un de ses albums revival, à un joli retroviseur nostalgique. Que nenni ahuri ! Elle s'attaque à cette période comme le fait Mad Men, la série qu'il vous faut avoir vue : si le décor 60's est impeccable, l'oeuvre est belle et bien neuve, d'une modernité impeccable sous le vernis de la brilllantine. Donald Draper, n'est pas Monsieur Roubignoles, Eilen Jewell n'est ni Patsy Cline ni Wanda Jackson. Elle arrive avec son timbre de voix, d'une sobriété rarement entendue depuis des lustres (depuis Gillian Welch ? depuis Margo Timmins ?), avec ce côté tigresse bouillante sous le Vichy rose de Dusty à Memphis.
Trois reprises et des compositions maisons, Eilen réussit de nouveau un grower, et une fois encore, elle modifie son son en rangeant l'harmonica du premier album et le côté folk du second, pour quelques belles nuances nuances rockabilly-soul et une "non-pedal steel" (?). Codeine arms, le dernier titre, est à tomber, à tomber amoureux, un titre à vous faire verser cette mer de larmes avant de vous y noyer.
Troisième album. Troisième album indispensable. Mon compte est bon. Pas besoin de règle de Troie, l'abeille Eilen est un joyau qui vous pique au coeur, c'est écrit dessus. Un perle rare, avec des santiags.

Pas d'extrait : j'ai la flemme. Et puis, vous le savez, je ne poste plus ici que quand ça vaut le coup... ça le vaut. Vous êtes grands après tout...
(& Prenez les deux autres par la même occasion..)

jeudi, mars 12, 2009

Ciccone vieillesse



Attention, il ne s'agit pas d'une reprise toute pourrie dont les Lips sont coutumiers (souvenez-vous: Queen, The White Stripes, Kylie Minogue, eurk...). Non, c'est encore mieux, il s'agit de...Madonna.
The Flaming Lips: Borderline (MP3)
J'approuve.

mercredi, mars 04, 2009

Moisson mensuelle #2

Le mois écoulé, ce qui a tourné en boucle sur mon PC, mon autoradio, mon lecteur CD et dans ma tête :


Une belle compile parfaitement produite de deux grands du Bluegrass. C'est intelligent, sobre, impeccable.

Sur deezer, c'est là . Un extrait ?






Ensuite, on peut passer à un album solo très très different d'Earl Scruggs solo. Enfin, solo, pas vraiment, ses amis sont là, peu connus encore comme Linda Ronstadt.
C'est un album beaucoup plus "country moderne", de 1972 :

les adeptes de deezer, le trouveront.






Après, ce qui tourne le plus, c'est ce chef d'oeuvre absolu qu'est cet album indispensable (il vaut 3.99, avec un album supplémentaire, les frais de port et des bonus tracks étonnantes comme un "Real wild child" & un "beautiful doll" chantés par un des crickets). Je redécouvre le génie de Buddy Holly. Et c'est terrassant. Le génie de sa production, la vérité de ses rocks. Je me demande même si un crime de lèse-majesté du Rock'n'roll ne m'est pas venu à l'esprit. C'est aussi le sul album paru de son vivant sous son nom (sans les crickets). Les suivants ont été trafiqués à partir de démos, overdubbés par des mexicains... Là, on entend tout le génie créatif du garçon, la sobriété et l'invention faramineuse de ses arrangements.

& puis :

Un album acoustique (pas folk pour un sou), avec Willie Dixon à la contrebasse. LA classe intégrale.
La découverte de Lefty Frizzell, de la qualité de ses sobres interprétations m'a bien assomé aussi. Son "The long black Veil" est à tomber.

Cet album, dispo seulement sur deezer, est sacrément étonnant. Il fait, certes, un peu son beau, à étaler son attitude cool, son talent évident, son mojo qui worke comme un foutralou. Mais ça reste assez épatant.

lundi, janvier 19, 2009

Woody ! Woody !

Voilà, quand on est un amateur de folk, depuis longtemps, qu'on connait l'histoire de cette chanson, écrite par Woody CONTRE le God bless america, quand on sait tout ce qu'elle veut dire, ce qu'elle a voulu dire, qui a cru en cette chanson, la voir chanter, là par ces gars là, devant le futur président, pour lui, là, franchement, j'ai de veritables frissons. Woody Guthrie a fait un anti-hymne,et c'est cet anti hymne qui est entonné par une foule pour une investiture. Je trouve ça formidable. Phil Ochs aurait aimé ça.

lundi, janvier 12, 2009

Petites pistes & grands sillons

Petites pistes & grands sillons de ces mois-ci :











(fire on fire -the orchard)