jeudi, octobre 08, 2009

Another spot to surf !

Sans que cela ne remette en cause l'existence de ce blog, qui dort d'un sommeil doux et paisible, laissant ses archives à dispo, et toujours en attente d'un baiser de prince charmant rompant ce charme qui nous sommeille, et nous fera repartir peut-être un jour en duo, michelsardou et moi, je me lance en solo, là :

http://tearsinmybeers.blogspot.com/

Si ça vous (c)hante...

mardi, juin 09, 2009

Mack

Lonnie Mack est célèbre comme sideman des plus célèbres que lui.
Lonnie Mack a des guitares en V, avec lesquelles il jouait Suzie Q, jeune, instrumentaliste de rock et de roll.
Lonnie Mack a aussi quelques beaux albums de rock memphissois, qui claquent et qui pètent, bonnes béquilles aus Presleyiens Soixanthuitards en manque.
Mais Lonnie Mack enregistra également ce bel album un poil laid-back dans la main, countrysant aux accents parfois BANDants* légers. (avec une pincée de Tony Joe, une touche de Creedence et du miel d'acacia pas trop doux)
Oh, rien d'essentiel, non, mais du tranquillou qui roule en voiture, les pré-soirs de pré-été...

Lonnie Mack : The man in me (Dylan)

L'album : Hills of Indiana
* : de the Band.

lundi, mai 04, 2009

Perles

Un mer de larmes, tombées d'un collier de perles arraché dans un accès de fièvre...
Avec son petit carré, son petit collier de perles et la toile de tapisserie tendue derrière elle, on aurait vite fait de cataloguer Eilen Jewell comme chanteuse proprette. Mais deux oreilles ayant déjà trainé sur deux albums nous invitent à y regarder de plus près : un gros tatouage orne le bras de la miss, et l'on devine le haut de deux santiags (si, si, sur la photo à l'intérieur du disque, on les voit !). Eilen n'est pas une femme au foyer mais un foyer brûle en cette femme, sacré, le feu.
Autre malentendu de malentendant possible, son petit look fin 50' début 60's, et le son de l'album pourrait faire croire çà un de ses albums revival, à un joli retroviseur nostalgique. Que nenni ahuri ! Elle s'attaque à cette période comme le fait Mad Men, la série qu'il vous faut avoir vue : si le décor 60's est impeccable, l'oeuvre est belle et bien neuve, d'une modernité impeccable sous le vernis de la brilllantine. Donald Draper, n'est pas Monsieur Roubignoles, Eilen Jewell n'est ni Patsy Cline ni Wanda Jackson. Elle arrive avec son timbre de voix, d'une sobriété rarement entendue depuis des lustres (depuis Gillian Welch ? depuis Margo Timmins ?), avec ce côté tigresse bouillante sous le Vichy rose de Dusty à Memphis.
Trois reprises et des compositions maisons, Eilen réussit de nouveau un grower, et une fois encore, elle modifie son son en rangeant l'harmonica du premier album et le côté folk du second, pour quelques belles nuances nuances rockabilly-soul et une "non-pedal steel" (?). Codeine arms, le dernier titre, est à tomber, à tomber amoureux, un titre à vous faire verser cette mer de larmes avant de vous y noyer.
Troisième album. Troisième album indispensable. Mon compte est bon. Pas besoin de règle de Troie, l'abeille Eilen est un joyau qui vous pique au coeur, c'est écrit dessus. Un perle rare, avec des santiags.

Pas d'extrait : j'ai la flemme. Et puis, vous le savez, je ne poste plus ici que quand ça vaut le coup... ça le vaut. Vous êtes grands après tout...
(& Prenez les deux autres par la même occasion..)

jeudi, mars 12, 2009

Ciccone vieillesse



Attention, il ne s'agit pas d'une reprise toute pourrie dont les Lips sont coutumiers (souvenez-vous: Queen, The White Stripes, Kylie Minogue, eurk...). Non, c'est encore mieux, il s'agit de...Madonna.
The Flaming Lips: Borderline (MP3)
J'approuve.

mercredi, mars 04, 2009

Moisson mensuelle #2

Le mois écoulé, ce qui a tourné en boucle sur mon PC, mon autoradio, mon lecteur CD et dans ma tête :


Une belle compile parfaitement produite de deux grands du Bluegrass. C'est intelligent, sobre, impeccable.

Sur deezer, c'est là . Un extrait ?






Ensuite, on peut passer à un album solo très très different d'Earl Scruggs solo. Enfin, solo, pas vraiment, ses amis sont là, peu connus encore comme Linda Ronstadt.
C'est un album beaucoup plus "country moderne", de 1972 :

les adeptes de deezer, le trouveront.






Après, ce qui tourne le plus, c'est ce chef d'oeuvre absolu qu'est cet album indispensable (il vaut 3.99, avec un album supplémentaire, les frais de port et des bonus tracks étonnantes comme un "Real wild child" & un "beautiful doll" chantés par un des crickets). Je redécouvre le génie de Buddy Holly. Et c'est terrassant. Le génie de sa production, la vérité de ses rocks. Je me demande même si un crime de lèse-majesté du Rock'n'roll ne m'est pas venu à l'esprit. C'est aussi le sul album paru de son vivant sous son nom (sans les crickets). Les suivants ont été trafiqués à partir de démos, overdubbés par des mexicains... Là, on entend tout le génie créatif du garçon, la sobriété et l'invention faramineuse de ses arrangements.

& puis :

Un album acoustique (pas folk pour un sou), avec Willie Dixon à la contrebasse. LA classe intégrale.
La découverte de Lefty Frizzell, de la qualité de ses sobres interprétations m'a bien assomé aussi. Son "The long black Veil" est à tomber.

Cet album, dispo seulement sur deezer, est sacrément étonnant. Il fait, certes, un peu son beau, à étaler son attitude cool, son talent évident, son mojo qui worke comme un foutralou. Mais ça reste assez épatant.

lundi, janvier 19, 2009

Woody ! Woody !

Voilà, quand on est un amateur de folk, depuis longtemps, qu'on connait l'histoire de cette chanson, écrite par Woody CONTRE le God bless america, quand on sait tout ce qu'elle veut dire, ce qu'elle a voulu dire, qui a cru en cette chanson, la voir chanter, là par ces gars là, devant le futur président, pour lui, là, franchement, j'ai de veritables frissons. Woody Guthrie a fait un anti-hymne,et c'est cet anti hymne qui est entonné par une foule pour une investiture. Je trouve ça formidable. Phil Ochs aurait aimé ça.

lundi, janvier 12, 2009

Petites pistes & grands sillons

Petites pistes & grands sillons de ces mois-ci :











(fire on fire -the orchard)

vendredi, août 08, 2008

Le bon Lofgren de l'ivraie


Dans les 90's j'avais tâté du Lofgren par Springsteenisme aigu, par Crazy Horsisme relatif. La déception pointa alors le bout de son museau et le CD retourna se vendre à quelqu'un d'autre.
Alors que je deezeure à mes heures perdues, je retente le coup, avec un peu plus de réussite. Les canards n'ont pas à se soucier pour la santé de leurs trois pattes mais l'indigence des albums récents m'étonne à l'écoute de cette vieille réussite.

L'album se nomme I+I, et c'est enregistré sous le nom de son premier groupe, Grin.

Il est en écoute sur deezer, ici


Découvrez Grin;Nils Lofgren!

mercredi, août 06, 2008

On se réveille pour Randy !



Comment ne pas faire un saut (de l'ange), un petit retour, pour saluer un grand retour, un retour en grâce, en forme qui pète la forme du feu de dieu, de ses anges et des trompettes et des harpes, oh la belle bleue, oh la belle rouge, Label rouge, medaille d'or du concours agricole et tra et tra et trala la !
Randy trouve enfin le chemin du retour vers la maison du bonheur de ses fantastiques premiers albums.

Rien a jeter.
Album de l'année : ça mérite un petit post.

Achat obligatoire (lire le livret d'un Randy est un plaisir rare !)

Régalez-vous les amis !
Un concert présentant l'abum est disponible en streaming ici.
Quelques videos ches Nonesuch, notamment celle là

L'album s'appelle Harps and angels et il est disponible depuis lundi...

dimanche, avril 06, 2008

La reprise du dimanche: 87

Un de ces quatre individus n'est pas membre de Yo La Tengo. Sauras-tu le reconnaître?

En train de slalomer entre les touristes japonais qui rigolent devant le Manneken Pis, déguisé pour l'occasion en moine tibétain. Je me dis que Fakebook mérite une place de choix dans le michelsardou's top 5 des albums à la coule. Et, et, là ami lecteur, tu te dis que ça t'en touche une sans faire bouger l'autre.
Déjà, je mets lecteur au singulier car il ne doit pas en rester beaucoup suite au hiatus indéterminé qui a affecté UVUJ suite au départ de ma femme pour la couche de NotBilly.
Ensuite je me dis que c'est pas juste, car Georgia Hubley qui fait que dès qu'elle ouvre la bouche, tout le monde écoute. La preuve?

Yo La Tengo :What Can I Say

What Can I Say est la chanson qui a conclu le concert du groupe à chaque fois que je les ai vus (c'est à dire pas souvent) (serait-ce une habitude?). Cette chanson a été composée par certain Joey Spampinato qui est un absolu inconnu au bataillon en ce qui me concerne. Et que pour faire encore plus mon intéressant, voici une reprise du classique de Bert Jansch.

Yo La Tengo: Needle of Death


En même temps, il ne faut pas m'en demander beaucoup, je reprends.

mercredi, avril 02, 2008

Pas reveillé


Elle devait en avoir une sacré, de tronche de pas réveillée, la belle au bois en ouvrant l'oeil. Il a du avoir une petite frayeur le père prince charmant en voyant cet oeil cerné, en sentant son haleine de poney mort...
Sleeping states, je ne ne sais pas si ça veut dire états endormis ou états de sommeil. Mais tant pis. Ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas écouté un rock un peu urbain, sans gratte folk, ni canassons au saloon. Et, pour me ramener en ville, il en faut du talent. C'est un bel album que celui-ci, assez simple, indéfinissable, à rebours de l'envers du décor. Une belle voix, sans efforts ni démonstration, un peu lo-fi mais sans facilité, sans pose, riche à sa manière. C'est vraiment un bel album. C'est un bel album. Un bel album.Un album. Pas un de plus.

Sleeping states : There the open spaces
En cliquant sur le nom du groupe, vous tomberez sur le myspace, avec une belle cover de "Don't make me over". Le lien sur le titre de l'album renvoie à un site marchand.
Et je vous mets le clip plutôt qu'un MP3 car le clip est bon, c'est rare. Le réalisateur a bien su retranscrire cet état comateux de belle au bois dormant se réveillant à rebours dans un monde à l'envers. Ou le contraire.

dimanche, mars 30, 2008

La reprise du dimanche : 86


Je vous ai parlé, ohhhh, maintes fois, maintes fois, ooooh lord, des enregistrements d'Alan Lomax à Parchman, les Prison songs, ohhhhhh mama, le meilleur disque du monde comme j'aime à le qualifier. Pour info, deux éditions co-existent ; l'édition Rounder ayant un meilleur son, et un livret digne de ce nom, elle s'impose à toute discothèque (A noter que c'est un disque qui ne supporte pas le Mp3, la compression modifiant fortement le bruit des pioches, bizarrement). Si vous n'avez pas ce disque, vous méritez d'y être jeté, en prison... Allez, zou, au violon ! Et sans jambon !
Où est la reprise ? me direz-vous.
"Oh la la, molo !", répondrai-je.

Prison, pénitencier, USA ? a qui pensez vous, tagada ? A qui tagadatagada ?
Aux Dalton bien-sûr !

Et, forcément, à notre Ma' Dalton préférée, la chtite Karen, qui s'y colle pour ce dimanche. L'original est chanté par un prisonnier répondant au doux surnom de "22" !

"22" : Prettiest train
Karen Dalton : Prettiest train

samedi, mars 29, 2008

Ah Ah Ah ! Même pas morts !

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Nous ne sommes pas morts... Ah ahahhahah !
Ou plutôt si.... Mais comme dans le clip ("clip" pour "vidéo-clip") de Michael Jackson qui était passé un soir tard chez Drucker Michel, où l'on voyait des gens un peu décomposés sortir de terre, ce n'est pas tout frais, tout frais, dans notre bouche quand on revient, ça colle au palais...
On se dégourdit un peu...
Et, tap, tap, tap, on danse. Comme on ne va pas très très loin ni très très vite quand on est mort, on danse là où on peut : sur nos tombes.


Cave singers : Dancing on our graves
(vous ne croyez pas que je vais tout de suite proposer, EN PLUS, le mp3, non ? laissez moi revenir doucement bande de copains !) L'album est très bien, un poil plus calme.

dimanche, décembre 23, 2007

La reprise du dimanche : 85

Il y a des sujets sur lesquels on ne rigole pas ici. Et quand on passe à côté d'un nouvel album de Dion, sorti en novembre, c'est qu'il faut se ressaisir !

Certes, il nous refait le coup du coup de blues, comme le précédent, mais, je trouve, en mieux. Le précédent, Bronx in blue, était bon mais un peu propret pour moi, celui-là est une peu plus décontracté. Décontracté et plus dangereux, car il s'attaque à des standards (My babe, Hoochie coochie man..). Le meilleur reste ses propres compositions qui nous montrent un Dion en pleine forme comme ce thunderer de notre wanderer favori où il fait jeu égal avec le Dylan des 2000's.

Toutefois, vous le savez, la logique de la sortie et l'actualité de ce blog, ça fait deux. Par conséquent ce ne sera pas une reprise tirée de cet album que je vous ai mitonnée, mais un sacré bijou de Déjà Nu, son album de l'an 2000.
C'est une reprise amusante car il s'attaque à un de ses plus grands fans, à un gars qu'il a influencé, et ce petit jeu de la poule reprenant l'oeuf à la manière de la poule est plaisant à souhait.
Il s'agit donc d'une reprise de Springsteen. Pour le coup, le mot "reprise" veut dire quelquechose, c'est bel et bien une reprise en main, tirée de ce gros ratage springsteenien que fut Lucky Town. Dion met les mains là-dedans (beuaark), souffle dessus, et abracadabra...

Dion : If I should fall behind (mp3)

Il devait être sacrément fier en entendant cela, notre bruçounet...

mercredi, décembre 19, 2007

A travers la nuit

S'il y a bien un disque qui me manque, c'est la B.O. de Fat city de John Huston, un de mes trois films préférés de tous les temps. Il me manque d'ailleurs pour une très bonne raison : il n'existe pas. Cette BO, c'est le Help me make it through the night de mon KrisKris Tofferson, mais pas seulement. On y entend aussi la chanson en instrumental, et c'est justement cettte version-là que je veux, pour en faire la BO de ma vie de tous les jours. Pour acheter mes carottes en l'écoutant, pour aller poser les poubelles, pour attendre chez le dentiste... Je ne sais pas si c'est Kristofferson qui a enregistré ça, le générique n'indique que la chanson habituelle... Si vous avez une idée de comment choper cet intrumental, dîtes le moi...

Cette merveille a été reprise maintes (et maintes) fois par sa majesté Elvis, Johnny Cash, et pas mal d'autres, mais je viens de découvrir une belle version, féminine cette fois. C'est une copine de Kristofferson, Cash et autres outlaws, Sammi Smith, qui s'y est attaquée très tôt, au tout début des 70's. Voix cassée, petites libertés bien senties, et raton laveur mort sur la tête, elle assure une bonne version qui me donne envie de piocher dans ses disques...
Sammi Smith : Help me make it through the night (mp3)

dimanche, novembre 18, 2007

La reprise du dimanche : 84

J'attaquerais bien ce post par "Une fois n'est pas coutume, blabla blabla". Mais ce n'est pas la première fois. Ce n'est pas pour autant une coutume. Ça se saurait. On aurait vu un reportage chez Pernaud, si c'était une coutume. Ou des us. (oui, les us et coutumes, il faut tout vous expliquer aujourd'hui ! Vous aussi vous avez abusé des bonnes choses hier à ce qu'il parait..).
Une seconde fois n'est pas coutume (à moins que ce soit une troisième fois ?), la reprise sera un original moins connu que sa reprise.
Mais je suis un peu sadique, alors je ne vous rappellerai pas où vous avez déjà entendu cette ritournelle que vous connaissez certainement. Elle est sur un célèbre album de reprises enregistré par un des groupes phares de notre michelsardou international. Du moins, je crois.

Que c'est flou, tout ça ! Embrouillé comme cet album de Michael Hurley enregistré, entre autres, avec des ex-Holy modal rounders (dès lors, rebaptisés Unholy modal rounders). C'est un vrai bon album de tarés. Et les bons gros tarés, nous on aime ça !

Michael Hurley & co
: Griselda (mp3)

Alors, vous avez deviné, sans avoir eu recours à google, qui l'a reprise ? Bravo !

samedi, novembre 17, 2007

J'ai un bon petit feu sur le feu


L'info m'est parvenue il y a 10 minutes, je vous la livre telle quelle : Cerberus Shoal est de retour. J'avais beaucoup aimé l'album de 2005, The Land we all believe in, et encore plus leur prestation live, exceptionnelle.

Je reçois donc un mail de leur newsletter annonçant un nouvel album (on en reparlera), mais également un nouveau groupe "Fire on Fire" constitué de mes petits préférés dans le groupe (colin, caleb, chris) et du très étonnant Micah Blue Smaldone qui avait, l'an dernier, ravi certains avec son album roots de chez Roots de chez. Roots de chez. Roots.
Leur label, Young God records, propose un mp3 gratos, et de belles photos de la pochette "maison".

Fire on Fire : Hangman (mp3 du Label Young God records)
Ils ont aussi un MySpace (avec 4 beaux titres dont l'excellent Heavy d & une video toute naze d'un mariage !!!).
Leur EP est tiré à 1000 ex, avec pochette maison, il revient à 8€36 avec le port. Zou, in my basket !

lundi, novembre 12, 2007

He has the spark!

Quoi? Quoi? Qu'ouis-je? Un documentaire? Sur Van Dyke Parks?
Avec des bouts de Song Cycle, Brian Wilson, Randy Newman et Ry Cooder dedans.
C'est ici, en exclusivité pas mondiale et (un tout petit peu) en Néerlandais. Mais passionnant de bout en bout.











dimanche, novembre 11, 2007

La reprise du dimanche : 83


Plus je vieillis, plus j'aime les vieux. Déjà jeune j'écoutais de la musique de vieux (Woody & Leadbelly, Randy Newman...), alors, 15-20 ans plus tard, j'aime toujours ces vieux, mais j'aime encore plus les albums enregistrés par des vieux. Des Cash mourant au récent Mac Wiseman & John Prine en passant par le live de Dan Penn & Spooner Oldham, les vieux m'étonnent par leur décontraction, l'absence totale d'épate & d'esbrouffe, ils n'ont plus rien à prouver : ils sont au sommet. Qui a dit que le rock était une musique de teenager ? un p'tit crétin sans doute...

En 1973, les deux compères de mon Woody reprennent mon Randy sur un album au poil. L'un à 62 ans, l'autre à peine moins, et ces deux vieux folk singers qui ont pris les mêmes trains que Woody reprennent Curtis Mayfield ou Sam Cooke. Avec la classe folle que n'ont que les plus grands.

Ne jamais oublier que, souvent, les meilleurs croutons surnagent au dessus de la soupe....

Sonny Terry & Brownie McGhee : Sail away (mp3) (j'aurais pu mettre aussi le "people get ready" de Mayfield qui est à tomber)

dimanche, novembre 04, 2007

Enfant vaudou (léger retour)

Je ne sais pas pour vous, mais moi ça fait deux mois que je me regarde dans la glace et puis...et ben rien!

Je vais faire des courses au carrefour du coin. Au moment de passer à la caisse j'introduis ma bancontact et je vois mon crane luisant qui se reflète dans le 0,5 cm sur trois et là je devrais me dire "t'as bien fait de raser ta barbe, ça te va mieux comme ça" mais en fait, je me dis...ben non je ne me dis rien.

En outre, je me ruine toujours autant chez le disquaire que je regarde avec des yeux ronds quand il me parle de choses que je ne connais pas et qui me regarde avec des yeux agressifs quand il ne connait pas. Alors c'est frustrant, et cette illumination me vient: "pourquoi tu n'en parlerais pas dans un blog". Et je me dis...le vide!

Mais quand j'ai appris qu'ILS revenaient, je n'ai pas pu m'empêcher de tailler mon crayon, aiguiser ma plume, prendre mon courage à deux mains.
Car parmi toutes les figures légendaires de la musique moderne, les Tokio Hotel, Zazie, Placebo, j'en passe et des plus capables... Il est deux hommes qui éclatent d'une lueur aveuglante, deux géants qui scintillent comme autant d'étoiles au firmament du "R'n'R Hall of Fame", deux héros qui planent dans les nuages purpurins du ciel de la grrrrrande musique, pourchassant le bon goût, sans trêve ni repos, n'ayant cesse, vaille que vaille, de vouloir choquer le lecteur lambda de Pitchfork.
Ces deux hommes au front pur, au coeur d'arain, fiers, droits, incorruptibles, nobles, ce sont...


*(l'étoile veut dire qu'il faut cliquer sur le lien)
Alors, il est bien le nouvel album?
Je ne sais pas, ne me demandez pas, je ne sais pas, pas à moi. Il y a des gens bien plus fréquentables qui en font même des sites ouèbe où je ne comprends pas tout ce qu'on raconte. Mais je n'écoute plus que ça. Avec Mitch Ryder (bien Mitch Ryder, il a raison NotBilly), et Liars, et Van Dyke Parks, et Animal Collective. Mais ça, j'en parlerai plus tard.

* : Blue Balloon (mp3)

vendredi, octobre 12, 2007

Ghosts

Sommes-nous devenus des spectres ? Il est vrai que ce blog devient l'ombre de lui-même. Personnellement, le temps me manque. Il est parti. Il a fui. Désormais, il me manque. Les emmerdes, minuscules ou sérieuses, semblent avoir constitué un bataillon, sombre et fatigant. Je rassemble mes forces. Je fais face. Le poil de la bête, au sol, je reprends peu à peu comme je peux, poil à poil. Lorsque les assauts cessent d'être pléthore, je jouis. Des instants, du répit, du plaisir simplement familial.
Reprenons la route. Micksardoo, tu montes ? Ma bagnole virtuelle (pas la vraie, qui est niquée, que je dois changer dans les 30 jours avec le flouze de l'assurance), ma caisse virtuelle, donc, a des sièges confortables, un bon autoradio. Décapotable, ouverte sur le ciel, et cheveux au vent, roulons veux-tu bien ? Nous chevaucherons ma Chevrolet comme deux vieux fantômes usés traversant les cieux. Sans se presser...
Hello, I'm NotBilly...

Johnny Cash & Willie Nelson : Ghost Riders in the sky (mp3)

dimanche, septembre 16, 2007

La reprise du dimanche : 82


Prenez un grand Jacques, avec de grandes dents. Et coupez, coupez, coupez...
Ne gardez que l'essentiel. Coupez encore, coupez, coupez.

Il reste quoi, du grand Jacques, hein ? Pas grand chose ! Ah aH ! Bien fait pour sa grande gueule. Maintenant, il est comme vous et moi. A people like us...

Et c'est très bien comme ça aussi...

Peolple like us : Ne me

dimanche, septembre 09, 2007

La reprise du dimanche: 81

Je suis tombé sur cette chanson, au mois d'août, au camping des flots bleus à Ruoms (07), à l'heure de l'apéro.
Le poste crachouille sa musique, et là j'avale mon pastis de travers. Je tousse. Bernard de la tente d'à côté me tape dans le dos. Je recrache un noyau. Qu'est-ce que c'est que cette ligne de basse vrombissante? Ce tape dans tes mains? Ce braek qui fait Gimme some bass on those 88? C'est monstrueux.
Et ça me fait drôlement penser à quelque chose. Ça ressemblait à ça. Mais c'est quoi?
Je me dis: High School du MC5.
Non.
Je me dis: un vieux groupe Motown type Temptation.
Non non non non et non. La réponse, c'était:
The Capitols: Cool Jerk (mp3)
The Creation: Cool Jerk (mp3)
Go Go's: Cool Jerk (mp3)

vendredi, septembre 07, 2007

Téléportation

Alors que les disques Laser de Vic Chesnutt et de Tiny Masters of today tournent depuis la rentrée. Je reviens sur un disque sorti il y a quelques temps, parce que ce gars est très fort, qu'il sait écrire, qu'il sait chanter et que je ne m'en lasse pas. Cet homme, c'est Fionn Regan qui, malgré son nom, est loin d'être l'anus artificiel de feu Ronald. L'album est délicat et, dans un genre où les prétendants ne manquent pas et lassent vite, Regan a réellement un talent de songwriter différent. Je ne peux que vous encourager à vous pencher sur son End of History qui annonce le début d'une belle histoire...
et, parce qu'il a vraiment du talent, il sait choisir ses réalisateurs de clips... alors pas de MP3 pour aujourd'hui, mais deux clips superbes...



L'album,je le rappelle, s'appelle End of history et tout est de ce calibre chez Fionn Regan. C'est dire.

dimanche, septembre 02, 2007

La reprise du dimanche : 80


C'est en me disant : "BAahhhh on est dimanche, et demain c'est la reprise..." que ces deux mots "reprise" et "dimanche" m'ont vaguement rappelé un truc... J'ai cherché longtemps...puis je me suis souvenu qu'à l'époque, j'avais un blog, avec un gars, comment il s'appelait déjà ? Michelfugain, je crois...

Alors, j'ai voulu prendre le train pour rejoindre la civilisation, mais, manque de pot, je l'ai raté. J'ai par conséquent emprunté la ligne de chemin de fer à pied, comme Eilen Jewell emprunte la trace de Bob Dylan...

J'ai écouté cet album (et un autre dont je vous parle bientôt) tout l'été. Il ne casse pas la baraque au premier abord, mais il est vraiment confortable et sympathique, et, au final, la baraque est toute cassée sans qu'on s'en soit rendu compte. Elle reprend aussi Eric Andersen (Dusty box car wall) et Johnny Cash (Thanks a lot). C'est d'un tranquilou à toute épreuve.

Eilen Jewell : Walking down the line

mercredi, août 08, 2007

La compile de l'été #10 : c'est-y-pas une honte ?

Quand on pense à la différence entre la notoriété de certains grands groupes (Beach boys, Beatles, Byrds...) et l'anonymat total de certains autres un petit poil moins talentueux, c'est assez vertgineux.
Le seul titre de gloire des Cryan' shames est d'avoir un titre (une cover en plus, de Sugar & spice) dans le premier Nuggets.
Ils sont pourtant assez hallucinants, et, pour les 30 ans du summer of love, voilà un titre exceptionnel de 1967 (ou de 66 on s'en fout en fait), absolument parfait pour une compile de l'été...
Je ne sais pas si mon acolyte fan de sunshine pop connait ça, mais il adore, c'est sûr ! Ça vous tue un âne un titre pareil !


The Cryan' Shames : It could be we're in love

lundi, juillet 23, 2007

Compile de l'été #9 : Oh man ! man man ! maman !

Le coup de vaudou de mon michel a bien marché ! Les chauve-souris ont envahi le vide sanitaire de ma maison, vide sanitaire où les gars de France Télécom ont dû tripatouiller le boitier défectueux (tout oxydé) de ma ligne de téléphone, en dérangement. Tout est rentré dans l'ordre, Internet est de retour, mais merci le coup de vaudou ! Ahh sacré michelvaudou !

Et je reviens avec une petite grande découverte en retard. Un album de 2006 qui m'est passé sous le nez... Je suis en train d'en devenir tout fou !
Ils s'appellent Man man, et c'est une sorte de mix entre du Cerberus shoal exité comme sur Wyrm, d'une pincée de Tom Waits (mais pas du tout dans le style imitateur à la con), matiné de musique Klezmer et de pas mal de folie pas douce du tout.

Voilà un titre directement piqué sur leur site. L'album s'appelle Six demon bag.
Man Man :Van Helsing Boombox (mp3)

dimanche, juillet 08, 2007

Compile de l'été #8: vauuuuuudouuu

Une semaine sans poster, c'est un record sur ce blog. Mais voilà, j'ai une excuse en béton. Non, je n'ai pas eu de panne de réveil, non je n'ai pas perdu mon grand-père ni dû enterrer mon chat. Que nenni! Rien de tout cela.
Figurez-vous que mes doigts sont nécrosés, mon dos me fait souffrir le martyre et que le moindre effort me fait suer une bouteille et demie de Volvic. Qu'est-ce? Un sort? Un sortilège? Que dis-je, un chikungunya?
Car voilà, tout à commencé voici une semaine en me promenant dans la belle ville d'Orléans, où les aléas de la vie professionnelle m'avaient amené, quand un gros barbu emplumé, à l'air pas trop bien lavé en sus m'interpela en ces termes: "Je souis le grande zommebie" en me tendant une patte de lapin. Je lui fis remarquer que
1. A l'heure de l'immigration choisie, et non plus subie, il fallait vraiment qu'il améliore son accent s'il voulait rapatrier sa marmaille dans cette riante contrée.
2. Zombie, c'était déjà pris par les Cranberries et qu'il faudrait qu'il soit à l'avenir un tout petit peu plus original dans cette France fluo qui gagne.
La suite de l'histoire? Je ne sais pas, je sais plus.
Je...aîe.

Dr John: Walk on Gilded Splinders (mp3, extrait du décidément inépuisable Gris Gris)

vendredi, juillet 06, 2007

La compile de l'été #7 : Straight sory


Même si beaucoup votent Sarko, on ne peut décemment pas souhaiter une canicule cet été à nos anciens pour la seule bonne raison suivante : les vieux atteignent parfois la coolitude suprême.
Je repense, par l'oreille, à ce film de Lynch, Une histoire vraie, qui est, contrairement à ce que pensent les spectateurs et critiques facilement bluffés par l'esbrouffe, son meilleur film (son seul bon film ?).
Si je vous parle de vieux, c'est parce que, quand, moi aussi, je serai un crouton, j'écouterai certainement encore cet album, qui vient de sortir. Le toujours excellent et sous-estimé comme pas c'est pas Dieu possible John Prine s'est associé à Mac Wiseman pour l'album le plus sympathique et décontracté de l'année. Un album qui rappelle pas mal certains autres chef-d'oeuvres de décontraction glandouillère : Le Stardust de Willie Nelson, Le Red to blue de Léon Redbone, le Be here now de Steve Forbert, le Moments from this theater de Spooner Oldham et Dan Penn, le Time (the revelator) de Gillian Welch.
Ils ont beau avoir des voix qui trahissent leur âge, des accordéons, des vieilles scies, on s'en secoue la merguez sur le barbeuc car on est en terrasse, et ils sont là, on est bien, les chaises de jardin en plastique blanc se transforment en Rocking chair...
Ils sont "faciles". Tranquilles, ils ne cherchent pas la perfection et l'atteignent ainsi, car ce sont ces imperfections mêmes qui poussent l'album vers la merveille. Ils réussissent haut-la-main, là où mon cher Bruce vient d'échouer.
De plus, ils reprennent mon kriskris(tofferson) préféré...

Cet album est le contraire de ceux, jetables, que l'on consomme trop souvent... Celui-ci ne va pas vieillir, car il est déjà vieux, il est prêt à déguster, il est intemporel : c'est un Bordeaux qui aura toujours vingt ans...
ALBUM HAUTEMENT RECOMMANDE : vous pouvez coller dessus le sticker "Ecouté & approuvé par NotBillyTheKid"

John Prine & Mac Wiseman : Just the other side of nowhere (mp3)

vendredi, juin 29, 2007

Compile de l'été #6 : Walalalammm

J'avais mis un post-it dans mon crâne. Post-it que j'ai employé à bon escient. Et j'ai donc découvert un peu la discographie, très éclectique d'Hoyt Axton. On y trouve du bon gros Folk (The balladeer), du rock'n'roll country, de la pure country, du country rock, de la variètoche... Il est, ça c'est sûr, une sorte de Joe Dassin américain, même chaleur dans la voix grave, c'est assez clair sur Snowblind friend.
L'album qui me convainc le plus pour l'instant est My griffin is gone qui sonne comme un Townes Van Zant qui se prendrait pour Mélanie sans l'assumer tout à fait, ce qui ne veut rien dire, mais vous en avez l'habitude. La pochette reflète mieux l'esprit de l'album : un cowboy à la cool qui se la pète un peu dans un salon cossu.
Le premier titre est assez convaincant : belle orchestration, belle mélodie, avec un Walalalammm qui trottera dans votre petite caboche un peu plus longtemps que le titre lui-même, walalalammm

Hoyt Axton : On the natural