La reprise du dimanche : 68
Si Costello a la sale réputation de n'être qu'un chanteur à Rock critic (ce que je trouve personnellement largement injustifié), il y a UNE chanson qui me permet d'intimer à tous les salisseurs de mémoire qu'ils feraient mieux de fermer leurs claque-merde, c'est bien Shipbuilding.
La preuve en est que même des gars top crédibilité tels que Chet Baker, Robert Wyatt, Graham Coxon et même Suede (euh non, pas Suede) l'ont jouée ou ont participé à son enregistrement.
Comment ça, ça ne prouve rien? Bon c'est vrai, je te l'accorde, lecteur pointilleux, le name dropping ne me conduira nulle part. C'est juste une chanson qui m'émeut, une mélodie à tomber par terre et un texte acerbe et mélancolique qui colle au plus près de l'actualité. En l'occurrence la guerre des Malouines qui a relancé l'industrie des chantiers navals (de Liverpool, Belfast, etc...) alors que certains fils des mêmes ouvriers qui construisaient ces bateaux allaient précisément mourir dessus.
J'omets volontairement la version catastrophique de Suede pour ne conserver que ces reprises ma foi fort dignes:
Robert Wyatt: Shipbuilding (mp3)
Graham Coxon: Shipbuilding (mp3)
4 commentaires:
oh non ça aurait été amusant d'entendre la version catastrophique de Suede...
oui cette chanson est sublime.
la version de Suede , je n'en garde que le début : "is it worth it ?"
Je ne connaissais pas celle de Coxon, elle est bien.
Cher Violon,
Cher Jambon
Voici une lettre de remerciement
J’ai découvert votre blog en Italie, je suis actuellement en Nouvelle Zélande et il m’arrive en me rendant au café internet du coin de récupérer ici là quelques trouvailles vôtres qui me permettent à nouveau de dessiller ses yeux que je transporte entre ma bouche et mes oreilles. Moi qui ait eu la grâce ou la disgrâce, ( qui sait ? ) de tomber allergique à tout produit anglo-saxon, j’y découvre ici le meilleur sans passer par la montagne insurmontable pour moi de bouses outre-atlantique. Vous êtes mon audicament. ! Venons en au fait, ce que je préfère par dessus tout ce sont les reprises que vous dénichez en italien de classiques anglo-saxons, ce qui me permettent de comprendre de quoi ça cause, les Doors par exemple, parce que l’anglais, toujours, zéro ! Je les envoie aussi à mes amis italiens qui rient, jaune, mais bon.
Un grand merci à la charculutherie !
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