vendredi, août 08, 2008

Le bon Lofgren de l'ivraie


Dans les 90's j'avais tâté du Lofgren par Springsteenisme aigu, par Crazy Horsisme relatif. La déception pointa alors le bout de son museau et le CD retourna se vendre à quelqu'un d'autre.
Alors que je deezeure à mes heures perdues, je retente le coup, avec un peu plus de réussite. Les canards n'ont pas à se soucier pour la santé de leurs trois pattes mais l'indigence des albums récents m'étonne à l'écoute de cette vieille réussite.

L'album se nomme I+I, et c'est enregistré sous le nom de son premier groupe, Grin.

Il est en écoute sur deezer, ici


Découvrez Grin;Nils Lofgren!

mercredi, août 06, 2008

On se réveille pour Randy !



Comment ne pas faire un saut (de l'ange), un petit retour, pour saluer un grand retour, un retour en grâce, en forme qui pète la forme du feu de dieu, de ses anges et des trompettes et des harpes, oh la belle bleue, oh la belle rouge, Label rouge, medaille d'or du concours agricole et tra et tra et trala la !
Randy trouve enfin le chemin du retour vers la maison du bonheur de ses fantastiques premiers albums.

Rien a jeter.
Album de l'année : ça mérite un petit post.

Achat obligatoire (lire le livret d'un Randy est un plaisir rare !)

Régalez-vous les amis !
Un concert présentant l'abum est disponible en streaming ici.
Quelques videos ches Nonesuch, notamment celle là

L'album s'appelle Harps and angels et il est disponible depuis lundi...

dimanche, avril 06, 2008

La reprise du dimanche: 87

Un de ces quatre individus n'est pas membre de Yo La Tengo. Sauras-tu le reconnaître?

En train de slalomer entre les touristes japonais qui rigolent devant le Manneken Pis, déguisé pour l'occasion en moine tibétain. Je me dis que Fakebook mérite une place de choix dans le michelsardou's top 5 des albums à la coule. Et, et, là ami lecteur, tu te dis que ça t'en touche une sans faire bouger l'autre.
Déjà, je mets lecteur au singulier car il ne doit pas en rester beaucoup suite au hiatus indéterminé qui a affecté UVUJ suite au départ de ma femme pour la couche de NotBilly.
Ensuite je me dis que c'est pas juste, car Georgia Hubley qui fait que dès qu'elle ouvre la bouche, tout le monde écoute. La preuve?

Yo La Tengo :What Can I Say

What Can I Say est la chanson qui a conclu le concert du groupe à chaque fois que je les ai vus (c'est à dire pas souvent) (serait-ce une habitude?). Cette chanson a été composée par certain Joey Spampinato qui est un absolu inconnu au bataillon en ce qui me concerne. Et que pour faire encore plus mon intéressant, voici une reprise du classique de Bert Jansch.

Yo La Tengo: Needle of Death


En même temps, il ne faut pas m'en demander beaucoup, je reprends.

mercredi, avril 02, 2008

Pas reveillé


Elle devait en avoir une sacré, de tronche de pas réveillée, la belle au bois en ouvrant l'oeil. Il a du avoir une petite frayeur le père prince charmant en voyant cet oeil cerné, en sentant son haleine de poney mort...
Sleeping states, je ne ne sais pas si ça veut dire états endormis ou états de sommeil. Mais tant pis. Ça faisait un sacré bout de temps que je n'avais pas écouté un rock un peu urbain, sans gratte folk, ni canassons au saloon. Et, pour me ramener en ville, il en faut du talent. C'est un bel album que celui-ci, assez simple, indéfinissable, à rebours de l'envers du décor. Une belle voix, sans efforts ni démonstration, un peu lo-fi mais sans facilité, sans pose, riche à sa manière. C'est vraiment un bel album. C'est un bel album. Un bel album.Un album. Pas un de plus.

Sleeping states : There the open spaces
En cliquant sur le nom du groupe, vous tomberez sur le myspace, avec une belle cover de "Don't make me over". Le lien sur le titre de l'album renvoie à un site marchand.
Et je vous mets le clip plutôt qu'un MP3 car le clip est bon, c'est rare. Le réalisateur a bien su retranscrire cet état comateux de belle au bois dormant se réveillant à rebours dans un monde à l'envers. Ou le contraire.

dimanche, mars 30, 2008

La reprise du dimanche : 86


Je vous ai parlé, ohhhh, maintes fois, maintes fois, ooooh lord, des enregistrements d'Alan Lomax à Parchman, les Prison songs, ohhhhhh mama, le meilleur disque du monde comme j'aime à le qualifier. Pour info, deux éditions co-existent ; l'édition Rounder ayant un meilleur son, et un livret digne de ce nom, elle s'impose à toute discothèque (A noter que c'est un disque qui ne supporte pas le Mp3, la compression modifiant fortement le bruit des pioches, bizarrement). Si vous n'avez pas ce disque, vous méritez d'y être jeté, en prison... Allez, zou, au violon ! Et sans jambon !
Où est la reprise ? me direz-vous.
"Oh la la, molo !", répondrai-je.

Prison, pénitencier, USA ? a qui pensez vous, tagada ? A qui tagadatagada ?
Aux Dalton bien-sûr !

Et, forcément, à notre Ma' Dalton préférée, la chtite Karen, qui s'y colle pour ce dimanche. L'original est chanté par un prisonnier répondant au doux surnom de "22" !

"22" : Prettiest train
Karen Dalton : Prettiest train

samedi, mars 29, 2008

Ah Ah Ah ! Même pas morts !

NOOOOOOOOOOOOOOOOOOON ! Nous ne sommes pas morts... Ah ahahhahah !
Ou plutôt si.... Mais comme dans le clip ("clip" pour "vidéo-clip") de Michael Jackson qui était passé un soir tard chez Drucker Michel, où l'on voyait des gens un peu décomposés sortir de terre, ce n'est pas tout frais, tout frais, dans notre bouche quand on revient, ça colle au palais...
On se dégourdit un peu...
Et, tap, tap, tap, on danse. Comme on ne va pas très très loin ni très très vite quand on est mort, on danse là où on peut : sur nos tombes.


Cave singers : Dancing on our graves
(vous ne croyez pas que je vais tout de suite proposer, EN PLUS, le mp3, non ? laissez moi revenir doucement bande de copains !) L'album est très bien, un poil plus calme.