mercredi, août 31, 2005

Fouinons sur le ouèbe


Si vous aimez la musique indé, vous trouverez forcément votre bonheur sur ce site. Que du concert, que des noms (Wolf Parade, Fiery Furnaces, Arcade Fire, MIA, New Pornographers...).

mardi, août 30, 2005

The Electric Soft Parade


S'il y a un groupe anglais ces dernières années pour lequel j'ai pu éprouver une certaine tendresse, c'est bien Electric Soft Parade.
Sorti un poil trop tôt pour la vogue du rock en Angleterre, un poil trop tard pour être associés à la queue de la comète Brit-Pop (heureusement pour eux d'ailleurs).Un entre-deux qui leur permet de tracer leur route en toute tranquillité, là où tant d'autres outre-manche sont étouffés à la naissance, pris dans l'oeil du cyclone NME. Du coup, les nouveaux groupes valables par là-bas se comptent sur les doigts de la main gauche de Django Reinhart.
Un groupe à part aujourd'hui, d'une esthétique qui me flatte l'oreille; pas celle de The Clash, par exemple, plutôt celle des Byrds, Ride et surtout The Boo Radleys, dont ils ont gardé le côté triple salto arrière, piqué, retourné, en écartant les orteils et qui arrive quand même à retomber sur ses pattes (je ne suis pas expert en gym, mais en Boo Radleys, je suis imbattable); le tout sans pasticher.
Et ce qui me plaît le plus, c'est leurs guitares, la quintessence d'un certain son anglais, pas ostentatoire.
Entendons nous bien, c'est loin d'être le groupe du siècle, même du mois, mais à surveiller avec attention.
Vu ici, les frères White devraient sortir un album sous le nom de Brakes. A voir. Je verifierai.

Extrait du premier album Holes In The Wall (2002) Start Again (MP3).
Puis de The American Adventure (2003), Bruxellisation -MP3- (ma préférée).

L'amour parfait.


J'aime les vieilleries moi, monsieur. Mais je ne vais pas perdre mon temps à raconter l'histoire de Love. Tout le monde la connait Personnellement, je ne la connais pas (attends voir... Los Angeles...années 60...Arthur Lee...Il a fait de la taule il me semble, Arthur Lee? Non, même pas sûr.).
Deux classiques à leur actif Da Capo (1967) et Forever Changes (1968), dont est extrait cette chanson qui bénéficie de la plus belle intro du monde:

Alone Again Or (MP3)

Reprise plus tard , et ici, par les Boo Radleys (MP3)
ou encore Calexico (MP3).
Parfait pour une journée ensoleillée.

lundi, août 29, 2005

Le vice est en moi!

Un artcle subjectif et plein de mauvaise foi comme je les aime, chez Pitchfork, qui en plus partage la manie de la compilation (le vice de tous les amateurs de musique, qui aiment débattre, aimlessly).
Bref, une tranche de rigolade pour incurables qui aiment critiquer rien que pour le plaisir de, et c'est par .

dimanche, août 28, 2005

Ils auraient pu


Dans la série des éternellements sous-estimés, de surcroît Américains, j'aimerais rendre justice à They Might Be Giants. Vingt ans de carrière derrière eux et pas une once de reconnaissance par ici. De l'inégal à leur actif, et surtout des sommets, dont ce fantastique
Ana Ng, souvenir de mon premier voyage en Grande Bretagne, il y a un bail.
Et le non moins excellent Birdhouse In Your Soul.

Et un petit lien sur leur site.

Recommandé à tous ceux qui ne se sont jamais remis des premiers Elvis Costello. A savoir qu'un tribute album est en préparation.

samedi, août 27, 2005

Les professionnels

Avant de commencer ce compte rendu, il faudrait se rappeler ce qu'a été Dinosaur Jr: le premier groupe à conjuguer guitares noisy à la Sonic Youth, voire metal (avec un goût pour les solos, piqué à Neil Young) à des mélodies pur sucre, il y a peut-être Husker Du avant, mais pas comme eux. Ils ont préfiguré toute la vague de Seattle, Nirvana et les autres inclus. Ils sont reconnus en tant qu' influence durable chez beaucoup de groupes très respectables; moins en Europe, minimisés par une fin de carrière assez pitoyable. Au bout de trois albums, Lou Barlow, le bassiste les a quittés afin de fonder Sebadoh, pour un son fort différent et extrêmement personnel (en gros, le parfois regrettable lo-fi, c'est lui).
J. Mascis, le chanteur du groupe a fait cinq albums de plus (la plupart très bons), puis a dissout le groupe. Avec une carrière solo confidentielle à la clé.
Et puis reformation surprise, quinze ans après, après dix ans de critiques envers son ex-groupe, Barlow accepte de revenir, mais pour ne jouer que les morceaux des albums auxquels il a contribué. Yes, me dis-je. Je les attends de pied ferme.Et puis j'y vais, avec les reserves d'usage, mais je connais les protagonistes, plein d'espoir. Et vu l'égo des deux têtes pensantes, bla bla bla...

Alors là, attention. Je n'ai rien contre les fonctionnaires. Mes parents en sont. Et si je l'avais pu, p'têt bien que j'en aurais été un moi aussi.
Non, ceux que je n'aime pas, ce sont ceux qui travaillent dans les différentes administrations, communes, consulats. Qui vous regardent d'un oeil de bovidé et qui, s'ils daignent vous adresser la parole en dehors des rituelles questions, c'est pour se plaindre de leur surcharge de travail (tu parles!). Ils n'aiment pas leur boulot et ne sont là que pour le chèque mensuel.
En voyant Dinosaur Jr (jeudi 25 à l'AB), j'ai eu un peu la même impression. Certes, Lou Barlow et Murph se sont démenés pour rendre le concert vivant et leurs chansons n'ont pas trop mal vieilli. Le son était clair (un comble! La dernière fois que je les ai vus, ça n'était pas du tout ça.) Mais il manquait un petit je ne sais quoi. L'envie peut-être? Sûrement.
Bref, un concert de pros exécuté sans passion pour des nostalgiques trentenaires qui vont les voir comme les plus vieux vont voir les Stones. Mais d'eux (notamment de Lou Barlow), je ne m'attendais pas à un tel cynisme. J'ajouterais qu'il n'y eut qu'un seul misérable rappel d'une seule misérable chanson et que le service d'ordre était plus qu'antipathique.
Alors mon gros miche, pourquoi tu y es allé? Tu aurais quand même pu t'y attendre, non?
Je dirai que c'est un peu comme Astérix: j'aime pas trop les nouveaux albums mais je les lit quand même parce que j'ai presque appris à lire avec.

Pour se rappeler quel groupe a été Dinosaur Jr, voici un extrait de You're Living All Over Me: In A Jar.

vendredi, août 26, 2005

The Fearless Freaks: La vie est un miracle.



Petit avertissement préalable: il s'agit de mon groupe préféré et je ne suis absolument pas objectif. C'est dit.
Alors, quand The Fearless Freaks, un documentaire sur les Flaming Lips, est sorti, vous vous doutez bien que je me suis précipité chez mon disquaire préféré pour l'acheter. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que je n'ai pas été déçu.
Tourné au cours de dix-sept années par un voisin de Wayne Coyne, ce doc fait bien plus que de nous montrer les habituels extraits de concerts, de clips et témoignages de groupies et de fans. On y voit la vie et la famille dudit leader et aussi celle du batteur et multi-instrumentiste Stephen Drowdz (remarquez que le bassiste est toujours celui dont on n'a rien à dire, c'est statistique), et elle (la vie) ne les a pas épargnés.
Ce groupe groupe est le seul dont on puisse dire que la deuxième partie de carrière a été bien meilleure que la meilleure que la première. Ils sont passés du groupe Punk-Rock pas extraordinaire, et avec un net penchant pour le psychédélisme 60's au groupe le plus créatif et imprévisible de ces dix dernières années. En voyant The Fearless Freaks, on comprend mieux le miracle. On comprend comment on passe d'une jeunesse déjantée et insouciante (les parties de foot américain, sans protections, du groupe de Wayne et ses frères, auto-baptisés the Fearless Freaks, le braquage du magasin où Wayne travaillait, traumatisé depuis) à une vie d'adulte pas glop (de cette bande de frères et de potes, ils sont aujourd'hui soit morts, soit en prison).
Même chose pour Drowdz dont toute la famille s'est suicidée à l'exception de son père et son frère. Mais celui-ci sortait à peine de taule. On y voit la dépendance de Drowdz à l'héro dans une scéne assez choquante, et comment il s'en sort: par le groupe, chose dans laquelle ils mettent toute leur énergie.
Quand ils chantent The Gash ou Do You Realize (chanson que je n'apprécie pas beaucoup, d'ailleurs à cause du danger de redite qui les guette), ce n'est pas un simple gimmick. Ils ont vu la mort de près et la voient toujours. Mais ils transcendent, tout ça par un incroyable optimisme et une créativité débordante: se raccrocher à la vie.
C'est ça qui constitue leur ton, unique. Si les gens ont vu la lumière à travers les Flaming Lips, ce n'est pas que à cause du son. Excellent (grâce à Drowdz) .C'est surtout à cause de leur foi (pas celle en Dieu et surtout pas celle en W, voir sur leur site, les t-shirts). Celle en la vie, celle en Noel, débarassée des oripeaux religieux, tels qu'on se les imagine dans l'Amérique d'aujourd'hui, l'acceptation qu'on n'est sur terre que pour un petit moment, et qu'il vaut mieux en profiter. En jouant les cyniques, le seul groupe qui ait assez de confiance et de force de conviction pour nous faire croire à de tels poncifs.
Bref, un truc qui me ferait renverser des montagnes, le jour où il m'arrivera de graves problèmes. Ce truc là, en musique, je ne savais pas que ça pouvait exister avant que ne je les écoute.




Vous Pouvez voir la bande annonce et en télécharger des extraits sur ce site.



PS : Je ne me fais pas d’illusion sur les albums à venir. Ils ont connu un moment extraordinaire avec The Soft Bulletin. Précédé par Zaireeka (un peu moins bien) et par Yoshimi (un peu moins bien aussi). Et je ne me fait guère d’illusions quant au prochain, voir . Ceci dit, le choc restera indélébile.

jeudi, août 25, 2005

Vaudeville?


Entendu chez Fluxblog, le nouveau single des Fiery Furnaces.
Intitulé Seven Silver Curses, vous pouvez l'écouter .
A première vue, retour au son de leur précédent album (The Blueberry Boat), ça ne va pas remplir leurs caisses, donc tant mieux pour nous.
A noter que cet album, Rehearsing My Choir, a été enregistré en compagnie de leur grand-mère. Non elle ne leur a pas apporté des tartes, elle chante dessus, quoi. Vivement fin octobre!

Quant à moi, exité comme une puce, je vais essayer de ne pas me faire casser les lunettes au concert de Dinosaur Jr ce soir à L'AB. Compte rendu très bientôt.

mercredi, août 24, 2005

The soundtrack of our lives



Quand j'ai envie de douceur et de calme, je reviens, de temps en temps à Bourvil. Rien ne m'émerveille plus que cette chanson, véritable trésor de la chanson française qu'on n'entend, de ci de là que sur France Inter.
Comme les meilleurs morceaux du monde selon miche, cette chanson allie désespoir et insoumission, et ce par l'un des acteurs les plus touchant du cinéma français.
Bref, j'en suis un gros fanatique, incurable.
Bourvil C'était bien (le bal perdu)

mardi, août 23, 2005

Trail Of Dead.


Amis du "bon goût" et de l'ironie en musique (bande de cyniques! Amateurs de Ween!) passez votre chemin. Ennemis du premier degré ne lisez pas non plus ce post, ça ne va pas vous plaire, je vais parler des scandaleusement sous-estimés ...and You Will Know Us By The Trail Of Dead.

Ce qui commence très mal, c'est leur nom, peut-être un des plus ridicules de l'histoire du rock, qui pourrait nous les faire ranger du côté des groupes gothiques (Alien Sex Fiend, Fields Of The Nephilim, voyez le genre). Que nenni, j'ai rangé leurs disques sur mon étagère juste à côté de ceux de QOTSA et des Desert Sessions.
Leur style c'est guitares tourbillonantes et roulements de tambour. Le seul groupe que je connaisse qui, en vous tabassant la gueule à coups de larsens vous fait croire qu'ils en gardent sous le pied pour vous en faire redemander. Un sens de l'espace, du silence aussi. Un côté "j'ai quinze ans pour toute la vie" assumé. L'essence du rock, quoi.

Discographie:
...and You Will Know Us By The Trail Of Dead. (1998)
Encore très marqué par Sonic Youth (mais après tout, qui se souvient du premier album de Teenage Fanclub), assez instrumental.
Madonna (1999)
Premier vrai bourre-pif . Recommandé.
Source, Tags & Codes. (2002)
Leur Chef-d'oeuvre. Ils marchent sur l'eau, transforment l'eau en vin, multiplient les petits pains dans la gueule (je sais, elle est facile). Enchaînement de titres impeccables et vraie cohérence.
En extrait Days Of Being Wild (hommage à Wong Kar Wai?)
The Secret Of Elena's Tomb(2002)
Le groupe ralentit le tempo, pour des petites perles de rage rentrée, chantées les dents serrées. Première tentative de diversifier le son avec le dernier morceau de ce EP(Intelligence), pour arriver à du sous-Nine Inch Nails.
En extrait Crowning Of A Heart.
Worlds Apart (2005)
Alors là, je vais passer pudiquement sous silence. Disons que je ne suis pas contre l'évolution chez les groupes, loin de là, mais avoir fait de magnifiques bonds en l'air pour se retrouver écrasé sur le sol, c'est pathétique!

lundi, août 22, 2005

Les gros dégueulasses



The New Pornographers: Twin Cinema.
Je suis tombé sur cet album grâce à une chronique enthousiaste de Pitchfork parlant de power pop, de mélodies fantastiques sur tranches de guitares énervées.
Naîf comme je suis, je suis tombé dans le panneau, comme j'y étais tombé pour les Fiery Furnaces (dont je parlerai plus en détails plus tard, c'est prévu)
Ben voilà, les mélodies sont là, les guitares sont là. Mais ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Allez, balançons voir des noms: un brin de Delgados, une pointe de Spoon (des derniers albums), une pincée de Lush. Le tout suffisamment digéré pour que ce ne soit pas indigeste.
Et surtout une grosse dose de pas déjà vu, d'affranchi qu'ils partagent avec leurs compatriotes d'Arcade Fire, fort agréable et surprenante (d'où la petite référence à The Fiery Furnaces -mon groupe préféré du moment, c'est compris-, mais n'allez pas croire qu'ils leur ressemblent. Seul l'acceptation de ce qui a été fait avant eux sans être crétinement "cool", comme la plupart des groupes du moment,les réunit.)
Trompettes, surprises, un banjo pas piqué chez Travis, surprises, un chanteur, une chanteuse. Tout ça très bon, tout ça excellent , tout ça au rendez-vous.
Mais je n'en suis qu'à quelques écoutes et cet album pourrait être une horrible bouse comme une merveille à combustion lente, seul l'avenir le dira, mais il prend plutôt le chemin du deuxième.

Mais de bons vieux Mp3 valent mieux que de longs discours
Falling Through Your Clothes
These Are The Fables

dimanche, août 21, 2005

Pépites


Au risque d'enfoncer des portes ouvertes, je rappelle qu'il existe ces excellentes compilations, Nuggets, imposantes, faites de quatre CDs, composées exclusivement de morceaux qui auraient pu être un succés pendant les années soixante (m'enfin certains ont après coup réussi à se faire un petit public, n'est-ce pas Jonathan Richman, Love ou d'autres?).
La première fut faite par Lenny Kaye futur guitariste de Patti Smith il me semble, mais je dis tout ça de mémoire. D'autres compiles suivirent: un volume deux,une Britannique, une autre brésilienne, une Michigan Nuggets avec Pete Seeger mais aussi le MC5.
Vous vous imaginez bien que vu l'énormité du (des) truc(s), il y a à boire et à manger.
Il y a surtout des morceaux énormes dont
Mud In Your Eye, imparable, de Les Fleurs de Lys dont je suis dingue depuis un certain temps déjà.
Et High School de MC5 ( pourtant pas la plus connue), à tester dans une fête.

Tabernacle!

Vu chez Je Dis ça, je dis rien, une question que tous les amateurs de musique, quels qu'ils soient, d'où qu'ils viennent, se sont posée à un moment donné.
Exprimée d'une manière aussi intelligible, même si on n'a pas les mêmes goûts,et bien là je dis bravo.
Allez donc faire un tour par .
Assurément la plus belle plume qu'il m'ait été donné de voir depuis longtemps.

samedi, août 20, 2005

Le silence de la mer


Quand j'étais petit (plutôt quand j'étais ado car la trentéunaine approche à grands pas) on parlait beaucoup de Yo La Tengo. C'était une sorte de référence que j'ai connue grâce aux médiathèques et je leur en sais gré, bon travail.
Puis la vie a fait que je me suis exilé, je passe les détails mais influencé par d'autres cultures, je les ai perdus de vue.
Ou peut-être que je les ai vus sans les voir, pris dans d'autres tourbillons musicaux, je les avais oubliés, sur de vieilles cassettes.
En tapant violamment mon front dégarni, je me demande aujourd'hui comment j'ai pu oublier des merveilles telles que Fakebook ouI can hear The Heart Beating As One et leur côté faussement tranquille.
Et puis la fée T. est arrivée, et j'ai repris contact avec eux, leurs albums passés sous silence comme par exemple Summer Sun, qui m'a sauté à la gueule sans prévenir.

Ils ont appelé un de leurs albums The Sound Of The Sound Of Science. J'avais pensé à un autre: le silence de la mer (merci Vercors), calme en apparence mais qui grouille de vie en dessous.
Je profite de leur passage à des festivals comme FIB ou La route du rock pour signaler qu'ils ont produit de la dentelle comme:
Center Of Gravity ( De I Can Hear The Heart Beating As One).
ou
Little Eyes (extrait du dernier en date Summer Sun)
Je suis persuadé que ça ne vieillira pas mal.
Affectueusement.

vendredi, août 19, 2005

Buvez du lait.


Dans la série des inaperçus voici un petit post sur un groupe dont je n'avais jamais entendu parler : Caribou.
Aussi barré que The Sea And Cake, aussi foutraque qu' Electralane (avec qui ils partagent une passion certaine pour le Krautrock), aussi eclectique que DJ Shadow.
Bref, cet album, The Milk Of Human Kindness s'avère être une excellente surprise. Recommandé.

Deux extraits:
Yeti qui ouvre l'album.
Brahminy Kite, en forme de montagnes russes.

Sérial Noceurs


Pas grand chose à dire sur ce film (The Wedding Crashers). Pas vu.
Mais sa Bande Originale si. Surtout parce qu'elle contient un nouveau titre des Flaming Lips.

Mr Ambulance Driver qui devrait figurer sur leur prochain album. Et ça se révèle un peu décevant (après une bonne trentaine d'écoutes, mais ils m'obsèdent). Mais jugez plutôt en cliquant pour la vidéo avec la sirène ou pour l'audio sans la sirène.

jeudi, août 18, 2005

RRRRRrrrrr!

Comme c'est annoncé dans le slogan imparable de ce blog, il y a aussi de la politique. J'aurais pu déverser ma haine sur Sarkozy, Chirac, Le Pen, Bayrou, Hollande, Besancenot, Michel Sardou (au fait, j'ai failli m'appeler florantpanille) et j'en passe. bref, bien qu' ayant une sensibilité de gauche, je me sens de plus en plus dégagé. Mais une question me taraude. Pourquoi ce jeudi soir vois je vois ça, ceci et cela.
Loin de moi l'idée de ne pas saluer ce geste historique de la part des Israéliens mais pourquoi parler depuis des siècles de ce conflit?
En dehors de toute charge émotionelle (je ne suis ni juif ni arabe), l'équation me semble simple: tu as tué mon père/ mère/frére/soeur/cousin: je te déteste et je vais me venger et vice-versa.
Pourquoi tant d'engagement dans nos contrées?
Que mes compatriotes supportent la cause palestinienne, je le conçois tout à fait, leur situation est intolérable et je suis de tout coeur avec eux.
Mais pourquoi lorsque j'entends parler de cette guerre, personne ne parle jamais du droit à Israel d'exister (n'est-ce pas l'extrême-gauche)?
par michell'innocent.

mardi, août 16, 2005

Les Dyeux.



Bon, j'ai beau tenter d'ironiser, prendre ce post par tous les bouts: je me rends bien compte que ma prose ne rendra jamais justice à l'amour que je porte à un de mes groupes préférés de tous les temps: The Byrds.
Vous savez, les auteurs de vieilles scies comme Bells Of Rhymney ou Turn! Turn! Turn!.
C'est vrai que ça ne sent pas la nouveauté, mais c'est comme ça, les nouveaux convertis (enfin depuis pas si longtemps quand même) sont toujours les plus virulents. Alors pourquoi je les aime?

1. Comparés aux Beatles et aux Stones, ils n'ont brillé que par intermittence. Il y a toujours une chanson qui vous fait dire "ah ben non, moyenne, ou ça a mal vieilli". Cela rend ce groupe encore plus précieux à mes yeux.

2. Ils ont eu le courage (ou l'inconscience) de tourner le dos à un son qui a fait, et fait toujours leur réputation: la Rickenbacker 12 cordes, enfin le son que McGuinn lui a donné. Ce son ,vous l'entendez partout, chez tous vos groupes préférés (pour moi c'est Ride, mais chez d'autres, ça pourrait être REM). Je vous mets au défi d'écouter un de leurs album sans vous dire "tiens, ça me fait penser à machin ou truc."

3.Le futur gros hippie (mais rendons-lui hommage quand même)a décidé de se barrer chez C#!!#!, Stills, Nash et (de temps en temps) Young au milieu de l'enregistrement de The Notorious Brothers. Là dessus, McGuinn a décidé d'embaucher un organiste en vue de faire un album de Jazz (aussi incroyable que cela puisse paraître Eight Miles High, enfin surtout le solo, était un hommage à la manière de jouer de John Coltrane). Cet organiste n'était autre que Gram Parsons presque inconnu à l'époque. Le résultat n'a pas exactement été ce à quoi ils s'attendaient:ils se sont lancés dans la Country music avec Sweetheart Of The Rodeo(un choix risqué à l'époque) et ont créé tout un pan de la musique contemporaine américaine.Imaginez un monde sans Sparklehorse, Lambchop et j'en passe.

4. Avant qu'ils reprennent Mr Tambourine Man, Bob Dylan était un quasi inconnu, cantonné au milieu Folk.

A écouter:
Difficile de choisir parmi leur morceaux, donc;
J'ai tranché en me mordillant les doigts jusqu'à la chair et ai choisi deux extraits de leur fantastique album Younger Than Yesterday.
Time Between illuminée par la guitare de McGuinn.
Thoughts and Words qui aurait pu se retrouver sur la BO d'Austin Powers mais a été recalée, trop mélancolique.

L'éternel Eight Miles High. Une version alternative, bien plus nerveuse que celle qui figure sur l'excellent Fifth Dimension.Tout le monde y est venu et si vous ne connaissez pas, vous viendrez à ce monument du psychédélisme américain.
A noter que cette chanson a été censurée par les radios américaines pour incitation à l'usage de drogues.


Pour plus d'infos, je vous renvoie au site Byrdwatcher. Une somme d'infos très intéressante.


Les albums recommandés:
Mr Tambourine Man
Turn! Turn! Turn!
Fifth Dimension
Younger Than Yesterday
Sweetheart Of The Rodeo

lundi, août 15, 2005

De là à de là

Dans une autre vie?
maintenant ça change tout










Steve Burns est un drôle de zig. Parti d'une carrière de musicien pour arriver à une espèce de superstar chez les petits ricains de moins de cinq ans. Il a animé sur un fond d'écran bleu une émission archi connue outre-atlantique avec un gros chien virtuel pour seul compagnon. Fatigué par plusieurs années de programme et frustré de ne pouvoir faire ce qu'il voulait vraiment, ce monsieur a décidé de se (re)lancer dans la musique.
Mais entre temps (et c'est là que c'est miraculeux, car tels Jeanne D'Arc, nous sommes plusieurs à avoir entendu ce message), Steve Burns a entendu les Flaming Lips (enfin surtout The Soft Bulletin) lors d'une fête chez des amis.

Et là où ça redevient décidemment miraculeux, c'est quand la cheville ouvrière de ces derniers, Stephen Drowdz décide de l'aider à faire son album. Sorti il y a deux ans et passé totalement inaperçu dans nos contrées, sauf chez SDEP.
En sortit un LP très, très, très influencé par The Soft Bulletin (la batterie, c'est normal. Les synthés aussi. Manque peut-être le côté irracontable dudit album).
N'empêche que l'écoute de Songs For Dustmites vaut largement le détour pour qui aime un tant soit peu tout ce qui est pop. Et de qualité monsieur.
Et Wayne (Coyne) dans tout ça? Il ne participe à aucun de ses albums (un deuxième est déjà en route avec les mêmes protagonistes) mais il a réussi à l'embaucher dans son film Christmas From Mars. Steve Burns fait en outre une apparition dans le doc Fearless Freaks sur lequel je reviendrai très bientôt.

En extrait de Songs For Dustmites voici Mighty Little Man

samedi, août 13, 2005

Au royaume du bon goût.




Un petit post pour remercier Ween d'exister. Oui, c'est parfois difficile d'écouter leurs albums d'un bloc.
Oui, ça frise la plupart du temps le grand n'importe quoi, sautant allègrement du coq country à l'âne Hard rock en passant par le Funk. Tous les styles leur sont passés entre les mains.
Oui, quelques fois c'est inécoutable.
Mais merci pour m'avoir fait rire plus d'une fois tout seul comme un crétin alors que je faisais mes courses au supermarché et que les gens me regardaient d'un air bizarre.
C'est sûr, leurs textes ne sont pas d'une colossale finesse mais que celui qui ne s'est jamais marré devant un film de Leslie Nielsen me jette la première pierre.
Merci encore pour l'album 12 Golden Country Greats qui ne contient que 10 chansons et dont je ne me suis jamais lassé.

Extrait de cet album Help Me Scrape The Mucus Of My Brain: un film d'horreur à lui tout seul.


Mutilated Lips d'un de leurs meilleurs album: The Mollusk

jeudi, août 11, 2005

Every Kind Of Light



On a appris au début de l'année leur reformation (bien que le duo n'ait jamais vraiment éclaté), qu'ils participeraient au prochain disque de Big Star et voilà qu'ils nous sortent un nouvel album qui, c'est le moins qu'on puisse dire n'a pas pour le moment déclenché l'enthousiasme des foules ni celui de la presse.
Certainement pas leur meilleur, Every Kind Of Light recèle quand même quelques très bons morceaux, dont ce Conversation qui rappelle leurs meilleurs moments, même si le reste n'est pas toujours du même acabit (trop de bruit, pas assez d'idées).
Pour vous rafraîchir la mémoire, je vous joins cet extrait fantastique de In Case You Didn't Feel Like Plugging In: Flavor Of The Month

Brother Davad (copinage)


Tel Jean Daniel chroniquant le dernier livre romanquête de BHL, je profite de cet espace de liberté pour vous signaler l'existence de l'excellent album de Brother Roger. Vous pouvez le commander sur le site de Sorry But Home Recording Recording Records.
Vous pouvez également trouver un MP3 là.

Si vous aimez les Posies, TFC, Ride, les films pornos, Wilco, les guitares, la pluie, si vous aussi vous êtes scandalisé par la rétrogradation de Valence en National: jetez-y une oreille.

Jim t'es le meilleur!


Il pleut encore dans cette #!# de ville. J'ai deux minutes à tuer pour vous signaler qu'on peut voir la bande-annonce du prochain film de Jim Jarmusch, Broken Flowers.
Pour y aller,CLIQUE MOI DESSUS.
Je ne sais pas pour vous, mais moi je suis impatient.

Stop the press!


Dernière minute.
Je viens de voir un leurs concerts chroniqué chez Pitchfork. C'est à dire .

Les anciens combattants


Je suis allé faire un petit tour sur le site de Dinosaur JR. Car, hé oui, j'ai pris un ticket pour leur concert du 25/08 à Bruxelles.
Ce doit être la nostalgie, ou du masochisme.
Toujours est-il qu'ils se sont reformés tout récemment et qu'en allant donc sur leur site, j'ai été surpris de voir que leur discographie avait été amputée de la moitié de ses albums. Pour être plus exact, nulle mention des albums parus après le départ de Lou Barlow (qui s'en alla fonder Sebadoh, puis Sentridoh puis plein d'autres groupes...).
Ben alors, est-ce à dire que les autres albums y sont pas bien? Ou est-ce qu'on veut ménager la susceptibilité de tout le monde? MMMMMMmmmmmmh....
Il manque donc 5 albums. Bon, faut avouer que le son du groupe post Lou a évolué vers quelque chose de moins Punk, moins énergique, plus Neil Youngsien et que c'est peut-être pas ce qu'on a envie d'entendre aujourd'hui.

Pour dire non au révisionisme, voilà un petit lien extrait de l'album Where You Been: Going Home que vous pouvez écouter en cliquant sur ce lien

mardi, août 09, 2005

The Fiery Furnaces EP: du clip!


Un post pour vous parler de mon amourette de l'été. Bon je sais, j'ai plusieurs longueurs de retard mais mieux vaut tard que...Enfin, bon je recommande très chaudement le dernier EP de the Fiery Furnaces. Il s'agit d'un EP de reprises de morceaux de leurs précédents albums plus quelques compositions originales. Beaucoup plus accessibles que sur leur deux premiers albums.Vous pouvez voir un clip de Tropical-Ice Island en appuyant sul'titre

Royksopp est bien dans la lignée!




Si comme moi vous pensez que la pochette du dernier album de Royksopp (The Understanding) est absolument hideuse. Venez jeter un oeil sur ce lien. Il est à noter que cet album est une bouse. A part si vous aimez Vangelis ou JM Jarre.

Sufjan!


Premier post pour commencer (et je sais, c'est pas du neuf). Un lien vers un extrait du dernier album de Sufjan (prononcer soufyann) Stevens, Come On Feel The Illinoise.
Pour ceux et celles qui ne le connaitraient pas ce monsieur a décidé de sortir un album pour chacun des 50 états américains, projet commencé il y a deux ans avec Michigan, the Great Lake State, état dont il est originaire.
Son folk très mélodique, mâtiné de drones à la Steve Reich pouvait frapper très fort ou parfois conduire à l'indigestion.
Pas de changement notable sur le nouveau: les titres sont toujours aussi longs, les instruments sont les mêmes, mais le tout semble plus fluide. Extrait de Illinoise. John Wayne Gacy Jr, un des plus célèbres serial killers issu de cet état, qui pour la petite histoire a tué une quarantaine de personnes tout en étant clown dans les hôpitaux pour enfants (j'invente rien c'est dit dans la chanson).

C'est ICI


Pour plus d'infos je vous recommande son site sufjan.com

et vous pouvez voir un de ses concerts