dimanche, décembre 23, 2007

La reprise du dimanche : 85

Il y a des sujets sur lesquels on ne rigole pas ici. Et quand on passe à côté d'un nouvel album de Dion, sorti en novembre, c'est qu'il faut se ressaisir !

Certes, il nous refait le coup du coup de blues, comme le précédent, mais, je trouve, en mieux. Le précédent, Bronx in blue, était bon mais un peu propret pour moi, celui-là est une peu plus décontracté. Décontracté et plus dangereux, car il s'attaque à des standards (My babe, Hoochie coochie man..). Le meilleur reste ses propres compositions qui nous montrent un Dion en pleine forme comme ce thunderer de notre wanderer favori où il fait jeu égal avec le Dylan des 2000's.

Toutefois, vous le savez, la logique de la sortie et l'actualité de ce blog, ça fait deux. Par conséquent ce ne sera pas une reprise tirée de cet album que je vous ai mitonnée, mais un sacré bijou de Déjà Nu, son album de l'an 2000.
C'est une reprise amusante car il s'attaque à un de ses plus grands fans, à un gars qu'il a influencé, et ce petit jeu de la poule reprenant l'oeuf à la manière de la poule est plaisant à souhait.
Il s'agit donc d'une reprise de Springsteen. Pour le coup, le mot "reprise" veut dire quelquechose, c'est bel et bien une reprise en main, tirée de ce gros ratage springsteenien que fut Lucky Town. Dion met les mains là-dedans (beuaark), souffle dessus, et abracadabra...

Dion : If I should fall behind (mp3)

Il devait être sacrément fier en entendant cela, notre bruçounet...

mercredi, décembre 19, 2007

A travers la nuit

S'il y a bien un disque qui me manque, c'est la B.O. de Fat city de John Huston, un de mes trois films préférés de tous les temps. Il me manque d'ailleurs pour une très bonne raison : il n'existe pas. Cette BO, c'est le Help me make it through the night de mon KrisKris Tofferson, mais pas seulement. On y entend aussi la chanson en instrumental, et c'est justement cettte version-là que je veux, pour en faire la BO de ma vie de tous les jours. Pour acheter mes carottes en l'écoutant, pour aller poser les poubelles, pour attendre chez le dentiste... Je ne sais pas si c'est Kristofferson qui a enregistré ça, le générique n'indique que la chanson habituelle... Si vous avez une idée de comment choper cet intrumental, dîtes le moi...

Cette merveille a été reprise maintes (et maintes) fois par sa majesté Elvis, Johnny Cash, et pas mal d'autres, mais je viens de découvrir une belle version, féminine cette fois. C'est une copine de Kristofferson, Cash et autres outlaws, Sammi Smith, qui s'y est attaquée très tôt, au tout début des 70's. Voix cassée, petites libertés bien senties, et raton laveur mort sur la tête, elle assure une bonne version qui me donne envie de piocher dans ses disques...
Sammi Smith : Help me make it through the night (mp3)

dimanche, novembre 18, 2007

La reprise du dimanche : 84

J'attaquerais bien ce post par "Une fois n'est pas coutume, blabla blabla". Mais ce n'est pas la première fois. Ce n'est pas pour autant une coutume. Ça se saurait. On aurait vu un reportage chez Pernaud, si c'était une coutume. Ou des us. (oui, les us et coutumes, il faut tout vous expliquer aujourd'hui ! Vous aussi vous avez abusé des bonnes choses hier à ce qu'il parait..).
Une seconde fois n'est pas coutume (à moins que ce soit une troisième fois ?), la reprise sera un original moins connu que sa reprise.
Mais je suis un peu sadique, alors je ne vous rappellerai pas où vous avez déjà entendu cette ritournelle que vous connaissez certainement. Elle est sur un célèbre album de reprises enregistré par un des groupes phares de notre michelsardou international. Du moins, je crois.

Que c'est flou, tout ça ! Embrouillé comme cet album de Michael Hurley enregistré, entre autres, avec des ex-Holy modal rounders (dès lors, rebaptisés Unholy modal rounders). C'est un vrai bon album de tarés. Et les bons gros tarés, nous on aime ça !

Michael Hurley & co
: Griselda (mp3)

Alors, vous avez deviné, sans avoir eu recours à google, qui l'a reprise ? Bravo !

samedi, novembre 17, 2007

J'ai un bon petit feu sur le feu


L'info m'est parvenue il y a 10 minutes, je vous la livre telle quelle : Cerberus Shoal est de retour. J'avais beaucoup aimé l'album de 2005, The Land we all believe in, et encore plus leur prestation live, exceptionnelle.

Je reçois donc un mail de leur newsletter annonçant un nouvel album (on en reparlera), mais également un nouveau groupe "Fire on Fire" constitué de mes petits préférés dans le groupe (colin, caleb, chris) et du très étonnant Micah Blue Smaldone qui avait, l'an dernier, ravi certains avec son album roots de chez Roots de chez. Roots de chez. Roots.
Leur label, Young God records, propose un mp3 gratos, et de belles photos de la pochette "maison".

Fire on Fire : Hangman (mp3 du Label Young God records)
Ils ont aussi un MySpace (avec 4 beaux titres dont l'excellent Heavy d & une video toute naze d'un mariage !!!).
Leur EP est tiré à 1000 ex, avec pochette maison, il revient à 8€36 avec le port. Zou, in my basket !

lundi, novembre 12, 2007

He has the spark!

Quoi? Quoi? Qu'ouis-je? Un documentaire? Sur Van Dyke Parks?
Avec des bouts de Song Cycle, Brian Wilson, Randy Newman et Ry Cooder dedans.
C'est ici, en exclusivité pas mondiale et (un tout petit peu) en Néerlandais. Mais passionnant de bout en bout.











dimanche, novembre 11, 2007

La reprise du dimanche : 83


Plus je vieillis, plus j'aime les vieux. Déjà jeune j'écoutais de la musique de vieux (Woody & Leadbelly, Randy Newman...), alors, 15-20 ans plus tard, j'aime toujours ces vieux, mais j'aime encore plus les albums enregistrés par des vieux. Des Cash mourant au récent Mac Wiseman & John Prine en passant par le live de Dan Penn & Spooner Oldham, les vieux m'étonnent par leur décontraction, l'absence totale d'épate & d'esbrouffe, ils n'ont plus rien à prouver : ils sont au sommet. Qui a dit que le rock était une musique de teenager ? un p'tit crétin sans doute...

En 1973, les deux compères de mon Woody reprennent mon Randy sur un album au poil. L'un à 62 ans, l'autre à peine moins, et ces deux vieux folk singers qui ont pris les mêmes trains que Woody reprennent Curtis Mayfield ou Sam Cooke. Avec la classe folle que n'ont que les plus grands.

Ne jamais oublier que, souvent, les meilleurs croutons surnagent au dessus de la soupe....

Sonny Terry & Brownie McGhee : Sail away (mp3) (j'aurais pu mettre aussi le "people get ready" de Mayfield qui est à tomber)

dimanche, novembre 04, 2007

Enfant vaudou (léger retour)

Je ne sais pas pour vous, mais moi ça fait deux mois que je me regarde dans la glace et puis...et ben rien!

Je vais faire des courses au carrefour du coin. Au moment de passer à la caisse j'introduis ma bancontact et je vois mon crane luisant qui se reflète dans le 0,5 cm sur trois et là je devrais me dire "t'as bien fait de raser ta barbe, ça te va mieux comme ça" mais en fait, je me dis...ben non je ne me dis rien.

En outre, je me ruine toujours autant chez le disquaire que je regarde avec des yeux ronds quand il me parle de choses que je ne connais pas et qui me regarde avec des yeux agressifs quand il ne connait pas. Alors c'est frustrant, et cette illumination me vient: "pourquoi tu n'en parlerais pas dans un blog". Et je me dis...le vide!

Mais quand j'ai appris qu'ILS revenaient, je n'ai pas pu m'empêcher de tailler mon crayon, aiguiser ma plume, prendre mon courage à deux mains.
Car parmi toutes les figures légendaires de la musique moderne, les Tokio Hotel, Zazie, Placebo, j'en passe et des plus capables... Il est deux hommes qui éclatent d'une lueur aveuglante, deux géants qui scintillent comme autant d'étoiles au firmament du "R'n'R Hall of Fame", deux héros qui planent dans les nuages purpurins du ciel de la grrrrrande musique, pourchassant le bon goût, sans trêve ni repos, n'ayant cesse, vaille que vaille, de vouloir choquer le lecteur lambda de Pitchfork.
Ces deux hommes au front pur, au coeur d'arain, fiers, droits, incorruptibles, nobles, ce sont...


*(l'étoile veut dire qu'il faut cliquer sur le lien)
Alors, il est bien le nouvel album?
Je ne sais pas, ne me demandez pas, je ne sais pas, pas à moi. Il y a des gens bien plus fréquentables qui en font même des sites ouèbe où je ne comprends pas tout ce qu'on raconte. Mais je n'écoute plus que ça. Avec Mitch Ryder (bien Mitch Ryder, il a raison NotBilly), et Liars, et Van Dyke Parks, et Animal Collective. Mais ça, j'en parlerai plus tard.

* : Blue Balloon (mp3)

vendredi, octobre 12, 2007

Ghosts

Sommes-nous devenus des spectres ? Il est vrai que ce blog devient l'ombre de lui-même. Personnellement, le temps me manque. Il est parti. Il a fui. Désormais, il me manque. Les emmerdes, minuscules ou sérieuses, semblent avoir constitué un bataillon, sombre et fatigant. Je rassemble mes forces. Je fais face. Le poil de la bête, au sol, je reprends peu à peu comme je peux, poil à poil. Lorsque les assauts cessent d'être pléthore, je jouis. Des instants, du répit, du plaisir simplement familial.
Reprenons la route. Micksardoo, tu montes ? Ma bagnole virtuelle (pas la vraie, qui est niquée, que je dois changer dans les 30 jours avec le flouze de l'assurance), ma caisse virtuelle, donc, a des sièges confortables, un bon autoradio. Décapotable, ouverte sur le ciel, et cheveux au vent, roulons veux-tu bien ? Nous chevaucherons ma Chevrolet comme deux vieux fantômes usés traversant les cieux. Sans se presser...
Hello, I'm NotBilly...

Johnny Cash & Willie Nelson : Ghost Riders in the sky (mp3)

dimanche, septembre 16, 2007

La reprise du dimanche : 82


Prenez un grand Jacques, avec de grandes dents. Et coupez, coupez, coupez...
Ne gardez que l'essentiel. Coupez encore, coupez, coupez.

Il reste quoi, du grand Jacques, hein ? Pas grand chose ! Ah aH ! Bien fait pour sa grande gueule. Maintenant, il est comme vous et moi. A people like us...

Et c'est très bien comme ça aussi...

Peolple like us : Ne me

dimanche, septembre 09, 2007

La reprise du dimanche: 81

Je suis tombé sur cette chanson, au mois d'août, au camping des flots bleus à Ruoms (07), à l'heure de l'apéro.
Le poste crachouille sa musique, et là j'avale mon pastis de travers. Je tousse. Bernard de la tente d'à côté me tape dans le dos. Je recrache un noyau. Qu'est-ce que c'est que cette ligne de basse vrombissante? Ce tape dans tes mains? Ce braek qui fait Gimme some bass on those 88? C'est monstrueux.
Et ça me fait drôlement penser à quelque chose. Ça ressemblait à ça. Mais c'est quoi?
Je me dis: High School du MC5.
Non.
Je me dis: un vieux groupe Motown type Temptation.
Non non non non et non. La réponse, c'était:
The Capitols: Cool Jerk (mp3)
The Creation: Cool Jerk (mp3)
Go Go's: Cool Jerk (mp3)

vendredi, septembre 07, 2007

Téléportation

Alors que les disques Laser de Vic Chesnutt et de Tiny Masters of today tournent depuis la rentrée. Je reviens sur un disque sorti il y a quelques temps, parce que ce gars est très fort, qu'il sait écrire, qu'il sait chanter et que je ne m'en lasse pas. Cet homme, c'est Fionn Regan qui, malgré son nom, est loin d'être l'anus artificiel de feu Ronald. L'album est délicat et, dans un genre où les prétendants ne manquent pas et lassent vite, Regan a réellement un talent de songwriter différent. Je ne peux que vous encourager à vous pencher sur son End of History qui annonce le début d'une belle histoire...
et, parce qu'il a vraiment du talent, il sait choisir ses réalisateurs de clips... alors pas de MP3 pour aujourd'hui, mais deux clips superbes...



L'album,je le rappelle, s'appelle End of history et tout est de ce calibre chez Fionn Regan. C'est dire.

dimanche, septembre 02, 2007

La reprise du dimanche : 80


C'est en me disant : "BAahhhh on est dimanche, et demain c'est la reprise..." que ces deux mots "reprise" et "dimanche" m'ont vaguement rappelé un truc... J'ai cherché longtemps...puis je me suis souvenu qu'à l'époque, j'avais un blog, avec un gars, comment il s'appelait déjà ? Michelfugain, je crois...

Alors, j'ai voulu prendre le train pour rejoindre la civilisation, mais, manque de pot, je l'ai raté. J'ai par conséquent emprunté la ligne de chemin de fer à pied, comme Eilen Jewell emprunte la trace de Bob Dylan...

J'ai écouté cet album (et un autre dont je vous parle bientôt) tout l'été. Il ne casse pas la baraque au premier abord, mais il est vraiment confortable et sympathique, et, au final, la baraque est toute cassée sans qu'on s'en soit rendu compte. Elle reprend aussi Eric Andersen (Dusty box car wall) et Johnny Cash (Thanks a lot). C'est d'un tranquilou à toute épreuve.

Eilen Jewell : Walking down the line

mercredi, août 08, 2007

La compile de l'été #10 : c'est-y-pas une honte ?

Quand on pense à la différence entre la notoriété de certains grands groupes (Beach boys, Beatles, Byrds...) et l'anonymat total de certains autres un petit poil moins talentueux, c'est assez vertgineux.
Le seul titre de gloire des Cryan' shames est d'avoir un titre (une cover en plus, de Sugar & spice) dans le premier Nuggets.
Ils sont pourtant assez hallucinants, et, pour les 30 ans du summer of love, voilà un titre exceptionnel de 1967 (ou de 66 on s'en fout en fait), absolument parfait pour une compile de l'été...
Je ne sais pas si mon acolyte fan de sunshine pop connait ça, mais il adore, c'est sûr ! Ça vous tue un âne un titre pareil !


The Cryan' Shames : It could be we're in love

lundi, juillet 23, 2007

Compile de l'été #9 : Oh man ! man man ! maman !

Le coup de vaudou de mon michel a bien marché ! Les chauve-souris ont envahi le vide sanitaire de ma maison, vide sanitaire où les gars de France Télécom ont dû tripatouiller le boitier défectueux (tout oxydé) de ma ligne de téléphone, en dérangement. Tout est rentré dans l'ordre, Internet est de retour, mais merci le coup de vaudou ! Ahh sacré michelvaudou !

Et je reviens avec une petite grande découverte en retard. Un album de 2006 qui m'est passé sous le nez... Je suis en train d'en devenir tout fou !
Ils s'appellent Man man, et c'est une sorte de mix entre du Cerberus shoal exité comme sur Wyrm, d'une pincée de Tom Waits (mais pas du tout dans le style imitateur à la con), matiné de musique Klezmer et de pas mal de folie pas douce du tout.

Voilà un titre directement piqué sur leur site. L'album s'appelle Six demon bag.
Man Man :Van Helsing Boombox (mp3)

dimanche, juillet 08, 2007

Compile de l'été #8: vauuuuuudouuu

Une semaine sans poster, c'est un record sur ce blog. Mais voilà, j'ai une excuse en béton. Non, je n'ai pas eu de panne de réveil, non je n'ai pas perdu mon grand-père ni dû enterrer mon chat. Que nenni! Rien de tout cela.
Figurez-vous que mes doigts sont nécrosés, mon dos me fait souffrir le martyre et que le moindre effort me fait suer une bouteille et demie de Volvic. Qu'est-ce? Un sort? Un sortilège? Que dis-je, un chikungunya?
Car voilà, tout à commencé voici une semaine en me promenant dans la belle ville d'Orléans, où les aléas de la vie professionnelle m'avaient amené, quand un gros barbu emplumé, à l'air pas trop bien lavé en sus m'interpela en ces termes: "Je souis le grande zommebie" en me tendant une patte de lapin. Je lui fis remarquer que
1. A l'heure de l'immigration choisie, et non plus subie, il fallait vraiment qu'il améliore son accent s'il voulait rapatrier sa marmaille dans cette riante contrée.
2. Zombie, c'était déjà pris par les Cranberries et qu'il faudrait qu'il soit à l'avenir un tout petit peu plus original dans cette France fluo qui gagne.
La suite de l'histoire? Je ne sais pas, je sais plus.
Je...aîe.

Dr John: Walk on Gilded Splinders (mp3, extrait du décidément inépuisable Gris Gris)

vendredi, juillet 06, 2007

La compile de l'été #7 : Straight sory


Même si beaucoup votent Sarko, on ne peut décemment pas souhaiter une canicule cet été à nos anciens pour la seule bonne raison suivante : les vieux atteignent parfois la coolitude suprême.
Je repense, par l'oreille, à ce film de Lynch, Une histoire vraie, qui est, contrairement à ce que pensent les spectateurs et critiques facilement bluffés par l'esbrouffe, son meilleur film (son seul bon film ?).
Si je vous parle de vieux, c'est parce que, quand, moi aussi, je serai un crouton, j'écouterai certainement encore cet album, qui vient de sortir. Le toujours excellent et sous-estimé comme pas c'est pas Dieu possible John Prine s'est associé à Mac Wiseman pour l'album le plus sympathique et décontracté de l'année. Un album qui rappelle pas mal certains autres chef-d'oeuvres de décontraction glandouillère : Le Stardust de Willie Nelson, Le Red to blue de Léon Redbone, le Be here now de Steve Forbert, le Moments from this theater de Spooner Oldham et Dan Penn, le Time (the revelator) de Gillian Welch.
Ils ont beau avoir des voix qui trahissent leur âge, des accordéons, des vieilles scies, on s'en secoue la merguez sur le barbeuc car on est en terrasse, et ils sont là, on est bien, les chaises de jardin en plastique blanc se transforment en Rocking chair...
Ils sont "faciles". Tranquilles, ils ne cherchent pas la perfection et l'atteignent ainsi, car ce sont ces imperfections mêmes qui poussent l'album vers la merveille. Ils réussissent haut-la-main, là où mon cher Bruce vient d'échouer.
De plus, ils reprennent mon kriskris(tofferson) préféré...

Cet album est le contraire de ceux, jetables, que l'on consomme trop souvent... Celui-ci ne va pas vieillir, car il est déjà vieux, il est prêt à déguster, il est intemporel : c'est un Bordeaux qui aura toujours vingt ans...
ALBUM HAUTEMENT RECOMMANDE : vous pouvez coller dessus le sticker "Ecouté & approuvé par NotBillyTheKid"

John Prine & Mac Wiseman : Just the other side of nowhere (mp3)

vendredi, juin 29, 2007

Compile de l'été #6 : Walalalammm

J'avais mis un post-it dans mon crâne. Post-it que j'ai employé à bon escient. Et j'ai donc découvert un peu la discographie, très éclectique d'Hoyt Axton. On y trouve du bon gros Folk (The balladeer), du rock'n'roll country, de la pure country, du country rock, de la variètoche... Il est, ça c'est sûr, une sorte de Joe Dassin américain, même chaleur dans la voix grave, c'est assez clair sur Snowblind friend.
L'album qui me convainc le plus pour l'instant est My griffin is gone qui sonne comme un Townes Van Zant qui se prendrait pour Mélanie sans l'assumer tout à fait, ce qui ne veut rien dire, mais vous en avez l'habitude. La pochette reflète mieux l'esprit de l'album : un cowboy à la cool qui se la pète un peu dans un salon cossu.
Le premier titre est assez convaincant : belle orchestration, belle mélodie, avec un Walalalammm qui trottera dans votre petite caboche un peu plus longtemps que le titre lui-même, walalalammm

Hoyt Axton : On the natural

jeudi, juin 28, 2007

Compile de l'été #5 : Glandouille

Je vous ai parlé, il y a quoi, pas longtemps ou presque, de ma découverte de l'accordéon swing de Gus Viseur. C'est tout couillon, mais ça sonne, pour moi, comme "glandouille en terrasse". Et qui dit "glandouille", dit compile de l'étouille. Ceci sied bien, également, à une écoute automobile, coude au vent.
Je vous propose, par conséquent, de caler en 5eme position de notre sémillante galette, un petit classique franchouille, qui pète la classe ainsi, sobre et décontracté du fruit du chêne. Le parfum délicat du kir dans mon verre, et les lampions colorés de ma terrasse m'attendent. Glandouille : I'm your man !

Gus Viseur : Ménilmontant

mardi, juin 26, 2007

Soleil blanc

NotBilly m'a dit: "Pour cette compile de l'été, n'aie pas peur des redites."
Je dis Fichtre! Avant de faire une compile de l'été, il faudrait déjà qu'il soit là, l'été.

Alors faisons d'une pierre deux coups:
1. une redite
2. une invocation

Car oui, nous allons appeler le soleil en disposant des didgeridoos tout autour du blog et appeler le meilleur poteau de nos présidents (l'ex et le nouveau). Et tout ça grâce à qui? Grâce à Pol Dodu (que je remercie d'avoir encodé et envoyé ce morceau. Que le soleil embrasse et guide ses pas ainsi que ceux de sa famille sur au moins mille générations).

Vous êtes prêts? aouuuuumpfff!

Henri Salvador: Soleil blanc (mp3)

dimanche, juin 24, 2007

La reprise du dimanche de la compile de l'été : 79

Cher michelsardou,

Mes vacances à Springfield se passent bien. J'ai été à la piscine et c'était bien sauf qu'il y avait un gamin qui a fait pipi dedans et il y avait du violet tout autour de lui, je croyais que c'était pas vrai cette histoire, mais si, en fait, c'est vrai.
Les gens sont jaunes et la centrale est toute jolie même s'ils n'ont pas dessiné un enfant qui fait des pâtés dessus comme par chez nous.
J'espère que tu vas bien,
Gros Bisous

NotBilly
PS : C'est une reprise de King Curtis qui a bien la classe. Je la mets dans la compile de l'été.
The Simpsons : Springfield soul stew (mp3)

L'original qui vaut son pesant de beurre de cahouettes
King Curtis : Memphis soul stew (mp3)

samedi, juin 23, 2007

Compile de l'été #3: régime minceur

C'était hier en fin d'après-midi. Un camarade, un faux frère dont je tairai le nom par charité chrétienne me lance tout de go:
"Dis-voir mon michou, tu n'aurais pas un peu forci ces derniers temps?"
Moi: "euh, c'est vrai que je ne répugne pas à machouiller une cacahouète de temps à autre"
NotB. (oui parce que finalement, je vous donne ses initiales, il n'y a pas de raison): "Regarde, je suis assis à côté de toi, je te vois de profil, tu me tournes la tête. Ben j'ai l'impression de te voir de face".

Diantre, c'est vrai que l'été arrive. Et qu'il va falloir suer toutes ces cahouètes. Sinon, pas de maillot de bain à la plage.
Au club de fitness, et que ça saute! Sans compter qu'il va falloir trouver la musique idoine. Hop hop hop hop!
Eagles of Death Metal: Solid Gold (mp3)

vendredi, juin 22, 2007

Compile de l'été #2 : T comme été

La pédale Shbowoing-shwoing aurait dû garder ce nom, mais non, il a fallu qu'on l'appelle wha-wha, nom d'un chien ! Elle a certes du chien ainsi, à la starsky-et-heutcheu, cripsant telle un C.H.i.P.S. glissant dans le punch... Mais je délire, c'est le punch, nous ne sommes pas sur des autoroutes en Californie, mais sur une root au Texas, au Tennessee... Nous sommes deux garçons les cheveux dans le vent. Nous ne sommes ni Ponch & Hutch, ni Mitchsardoo & NotBouli, mais les ever and Everly Brothers, et on vous envoie la sauce, pour les Tacos.

C'est un nouvel extrait du Roots dont nous parlâmes en mai et qui demeure une tuerie de finesse.

Qui veut encore du punch ? Ponch ?

2ème C.H.i.P.o. sur le barbeuc :
The Everly Brothers : T for Texas

jeudi, juin 21, 2007

Compile de l'été #1 : c'est l'été, pile poil, la compile !

Yeeaaaaaaaaaaaaaaaaah ! C'est l'été et yes, l'été, c'est yéyé. Mais pas le yéyé de tata, yeah. Du sacré yéyé de teenage queen.

Je sais, vous pensez que Sarkz, m'a transformé en Gilbert Montagné, pour l'été, sous le soleil tropico, à faire des yeahh sans arrêt, mais oh no-nonono, oh oh, c'est juste que c'est l'été, et que l'été, c'est le moment préféré des amateurs de compiles de l'été ! Et ici, la compile de l'été, c'est notre seul et unique but dans la vie.

Alors c'est parti pour la cuvée 2007 avec un tube yéyé anglais, un tube que j'avais sur un 33tours tout pourri d'une compile de rock toute pourrie de mon papa. Mais je l'aime cette chanson, où Helen Shapiro, grave de sa voix grâve, une sucrerie réjouissante pour attaquer l'été du bon côté, en marchant vers le bonheur...
Je ne marche pas, je cours, WhopbaYieeeeeeeeeaaaiiYeaaaaaaaaaah ! C'est l'été !!!

Première chipo sur le barbeuc :
Helen Shapiro : Walkin' back to hapiness

mercredi, juin 20, 2007

Blowing in The Ween (la suite)

Mon facteur, Serge, va bien. Je lui ai donné du pain congelé et du sirop d'orgeat. J'ai dû lui déserrer les liens, pour qu'il puisse manger. Je lui ai gardé les pieds attachés, il faut pas déconner. Il n'avait qu'à apporter le paquet que je lui demandais.
Si sa famille lit ce blog, sachez qu'il ne sera libéré qu'en échange d'un pli postal contenant le Friends EP de Ween parce que ça suffit: trop de frustration tue la patience et que vous les enfants allez retrouver votre papa éparpillé aux quatre coins de Bruxelles façon puzzle.
Quoi qu'il en soit, j'ai réussi à dénicher deux morceaux du Ep. Alors avec Ween, on peut s'attendre à tout, c'est même à ça qu'on les reconnait: ils osent absolument tous les styles.
Mais ils ne s'étaient jamais essayé à la parodie de Village People mâtinée d'Eurodance circa 1992. Il faut reconnaitre que c'est accablant.
Ween: Friends (mp3)
En reggae ce n'est pas plus brillant:
Ween: King Billy (mp3)

mardi, juin 19, 2007

The answer my Friends, is blowing in the Ween

Non, non, non. Pas un mot. Je n'écrirai rien tant que je n'aurai point entre les oreilles la première production de Ween depuis 2003. Un bon EP n'en doutons pas rempli d'humour glacé et sophistiqué (à ce propos, j'ai lu récemment sur AllMusic que Ween appartenait au genre "Comedy Rock", qu'est-ce que ça peut bien vouloir dire?) Sortie présumée aujourd'hui mais nib dans la boite aux lettres, ce ne furent que des factures.
Vous en conviendrez, il y a largement de quoi de mettre de mauvaise humeur un michel en mode standard, mais:
1. j'ai reçu vendredi ma copie vinyle de Chocolate & Cheese (l'album de la consécration du boognish grâce à la Sergioleonesque Buenas Tardes)
2. je viens de trouver en fouinant tout un tas de démos très recommandables dudit album sur ce blog.
N'empêche que The Friends EP a intérêt à arriver demain, sinon je prends en otage Serge, mon facteur.

Ween: Gabrielle (mp3)

dimanche, juin 17, 2007

La reprise du dimanche: 78


Vous l'aviez mal compris...ha!
La reprise du dimanche (hoquetis ho!*)
Ça ne sert à rien...afff!
D'autre parler de morceaux qu'on adore (hoquetis ha!*)
Quitte à passer par les pires subterfuges...ehhh
Voire des reprises pourries (pas glop!)
Et aujourd'hui (hi!*)
Nous ne dérogerons pas pas... aaah!
La règle.
Parce que le Riff le plus hénaurme de l'univers (du jeune Ry Cooder, 17 ans)
Et la voix du Captain Beefheart (Ha!*)
Ça ne se reprend pas, ça se trahit

Captain Beefheart: Zig Zag Wanderer (mp3)
The Dog Faced Hermans: Zig Zag Wanderer (mp3)
Yo La Tengo: Zig Zag Wanderer (mp3)

*Ou comment se couvrir de ridicule en essayant de retranscrire les hoquets du capitaine. Je m'engage la prochaine fois à essayer d'écrire d'une voix caverneuse.

samedi, juin 16, 2007

Par dessus l'épaule

Qui a copié qui ?... j'ai bien une idée... Nous sommes en 1965, et tout le monde veut du Dylan, reste à savoir si Dylan, qui comme Godard, est un grand voleur, a plus volé qu'il a été volé... Le plagiat assez criant, mais qui est le voleur ? qui a volé l'orange du marchand ?...

PF Sloan : This mornin'
Bob Dylan : Love Minus Zero / No limit

mercredi, juin 13, 2007

El vice aux lèvres


600ème billet!
Une vidéo qui date d'il y a cinq ans et qui fait sa réapparition sur tous les blogues du monde. Je m'en voudrais de passer cette excellente reprise sous silence: les Flaming Lips reprenant magnifiquement Suspicious Mind du roi de la pop (non, pas le pédophile, l'autre).

lundi, juin 11, 2007

Tuniques

C'est bientôt le retour programmé des Polyphonic Spree, et je me suis dit: mon garçon (car je m'appelle souvent mon garçon), voilà une bonne idée de billet pour toi qui ne respire pas l'inspiration en ce moment, et j'espère que ça ne ce voit pas trop, car s'il y en a qui ont bien ravivé l'esprit, voire les tics et la garde-robe des groupes de Soft Pop des années soixante, c'est bien la bande à De Laughter.
Alors là, vous allez me dire que je suis une fois de plus à la ramasse car ils viennent de troquer leurs magnifiques tuniques multicolores pour des costumes sombres censés refléter la joie de l'époque dans laquelle on vit. Je vous répondrai que vous avez raison. Voilà.
Spanky & our Gang est un groupe un petit peu oublié de nos jours puisque leur carrière n'est émaillée que de quelques hits qui ont dû plafonner à la 47ème place du billboard. De plus, il y avait à leur carrière un obstacle majeur qui empêchait le hipster de l'époque d'acheter le moindre de leurs disques: ils étaient moches, et ce n'est rien de le dire.
Cependant certes, la laideur n'a jamais empêché quiconque de faire carrière, mais malheureusement pour eux, leur laideur n'avait rien (au contraire de groupes vraiment très moches tels The Mamas & Papas) de distinctif.
Une tête de comptable (regardez le petit en bas à gauche, on dirait Monsieur Boulier), une puéricultrice et des bucherons-garagistes, ça n'intrigue que très moyennement.
Et même moi , ça ne m'aurait intrigué que moyennement. Mais je n'avais pas une horreur de photo telle que je l'inflige. Je n'avais que la musique: la qualité des compositions, les harmonies vocales et surtout la richesse des arrangements font que cet oubli est une injustice au moins aussi grave que la fois où Carine Dutreuil m'a envoyé bouler en 3ème sous prétexte que j'avais des boutons.
Je le concède bien volontiers, on peut toujours trouver que la mièvrerie, point trop n'en faut, mais écoutez ne serait-ce que deux fois "Like to Get to Know You" et je garantis que vous serez en train de le siffloter sous la douche un mois plus tard; And She's Mine vous faire empoigner votre chére moitié dès qu'elle rentre du boulot pour lui faire danser le tango.
Et là vous vous dîtes: michel je ne te crois pas: et moi je réponds que vous n'êtes qu'un(e) espèce de cynique qui n'a pas su garder son âme d'enfant et puis c'est comme ça et pas autrement et que vous méritez le président que vous avez. Il ne faudra pas venir vous plaindre, hein!
Spanky & our Gang:
Like to Get to Know You (mp3)
And She's Mine (mp3)



dimanche, juin 10, 2007

La reprise du dimanche: 77

Cette chanson, c'est la chanson préférée de tout le monde: ta mère l'aime, ton frère l'aime, ton pire ennemi l'aime, je l'aime, toi aussi lecteur tu l'adores. Car Sly Stone est (a été? sera?) un des plus grands dès lors qu'il n'a pas absorbé de substances hallucinogènes et/ou excitantes, ce qui a dû se compter en minutes sur les doigts de la main gauche de Django Reinhart.

Sly connaissait pourtant son Rock'n'Roll sur le bout des doigts puisqu'il fut l'ingénieur du son attitré des groupes du tout Haight-Ashburry (Grace Slick, Grateful Dead, Beau Brummels), avant de se lancer dans un projet d'invasion du monde: "On avait plein d'idées créatives que personne n'avait jamais reliées entre elles, expliquera Greg Errico, le batteur.
D'un seul coup, il y a eu toutes ces influences traditionnelles qui se sont retrouvées à un carrefour. Du Rythm'n'Blues, de la Pop blanche, des trucs psychédéliques, et la touche anglaise, tout ça mélangé pour la première fois". (1)

Mercury Rev: If You Want me to Stay (mp3, attention il ne s'agit pas du groupe d'imposteurs qui sévit depuis Deserters Songs mais bien du Mercury Rev canal historique)


Sly & The Family Stone - If You Want Me
envoyé par PeteRock

(1) Extrait du livre de Barney Hopkins "San Francisco. 1965-1970. Les années psychédéliques." Pas très bien écrit mais fort instructif.

samedi, juin 09, 2007

Prozitent Zarlozky

Je cherchais une occasion de sortir un petit grand titre du grand Vladimir Vissotski du placard. Notre cher président nous la donne :



Prozit !

Vladimir Vissotski : Cinq cents bornes à la ronde

jeudi, juin 07, 2007

Loney's tune

J'arrive chez mon dentiste, je m'installe dans la salle d'attente. Le canapé est déjà pris par une drôle de bonne femme à lunettes avec une coupe de cheveux certainement autoproduite. Elle a l'air bizarre, cette vieille tati, le genre à produire des petites "prunes" qui font mal à la tête le lendemain, le genre à avoir un peu abusé de sa jeunesse.
A côté d'elle, un mi-chauve quelconque. Derrière eux, une plante verte et quelques sous-verre en plastique.

Je me plonge dans la lecture de Biba, numéro spécial "Assumez vos rondeurs superfétatoires". Soudain, le mi-chauve sort une guitare, jusque-là, rien de trop zarbizar.
Il joue deux trois trucs, accorde son instrument...

C'est alors que Tati Toctoc sort une gratte de derrière le sofa, et se met à gratter une de mes chansons favorites au monde du monde... Je reconnais l'intro... Mais.. mais...
Mais..
Mais, mais... la mémé, c'est Loney ! Roy Loney ! Mon petit Loney ! Nom d'un p'tit bonhomme de merde ! Roy Loney, celui qui, avec Cyril Jordan a écrit ce masterpisse qui tue du poney ! Le flambant groovy qui est parti trop tôt du groupe qui aurait dû rester le plus grand groupe du monde ! Vas-y Mémé, fous le feu ! Fous le feu chez le dentiste ! Vas-y Tati, fais péter le cabinet ! Yaaaaaaaaaahoooooooooooo !


Roy Loney (ex Flaming Groovies) : Yesterday's numbers

mercredi, juin 06, 2007

Soucoupes violentes

Je ne sais pas ce qu'il m'arrive : je vais faire un billet sur des anglais.

Il n'ont pas de chapeaux de cowboys.
Ils ne sont pas dépressifs.
Ils sont presque des 80's.

Je dois être fatigué pour trouver ça à mon goût...
Je dois y trouver un petit avant-goût de compile de l'été.
Je dois y trouver un petit goût de grillé.

C'est con,
c'est court,
c'est bon,
c'est la petite pillule énergétique dont j'avais besoin aujourd'hui.

The Rezillos : Flying saucer attack (mp3)

dimanche, juin 03, 2007

La reprise du dimanche: 76

Quand un groupe formidable, mais pas snob reprend une des chansons les plus anxiogènes qu'il m'ait été donné d'entendre en français (une sombre histoire de Super5 dans le fossé et la douleur des proches).
C'est bien chanté, c'est bien produit, ce sont deux groupes qui des trésors nationaux cachés, c'est parfait.
Tous les films ont la même fin: Francky (mp3, reprise des Frères Nubuck)

mercredi, mai 30, 2007

A Wizard, a True Star

Vous savez, moi l'art moderne, ce que j'en dis... N'empêche que cette pochette mérite à mon humble avis de figurer en bonne place dans le top 10 des pochettes les plus laides de tous les temps.
Mais il ne faut jamais s'arrêter aux pochettes, car on risquerait de passer à côté de pépites et cet album en est incontestablement une.
Mais à ce stade là, il ne serait pas inutile que je rembobinasse un brin: nous sommes en 1973 et Todd Rundgren, après un triomphe mérité avec son double Something/ Anything et le respect éternel de tous les amateurs de Rock qui fait grvvvzzzvv pour avoir été la cheville ouvrière de The Nazz; Todd Rundgren donc, décide de sortir un album au titre et au contenu qui fleure bon la petite image de soi et l'auto-dépréciation: A Wizard, A True Star.

Quand tu intitules ton album comme ça, la moindre des choses serait de ne pas se ramasser lamentablement. Or Rundgren s'est tiré avec cet album une belle balle dans le pied qui le laissera boiteux à tout jamais: un album insifflable par la ménagère de moins de 50 ans faisant ses courses à Carrefour. Rundgren aime tous les styles et il les fait rentrer au chausse-pied dans sa boîte à bonheur.Amateur d'épure, ennemi de la boursouflure et du gloubi-boulga sonore Casse-toi! Car certains des morceaux des morceaux de la deuxième face me donneraient envie de réévaluer l'intégrale de l'oeuvre discographique de Queen et de Supertramp.

Mais alors, quand ça fonctionne, punaise de purée de mazette, j'ai envie de dire que ce type est un génie, un sorcier, une vraie star. La preuve avec le morceau Zen Archer qui avec son rythme martial, me rappelle plus que furieusement la discographie des Flaming Lips (post Soft Bulletin), mais attendez les trois premières minutes, pour voir.

Todd Rundgren: Zen Archer

dimanche, mai 27, 2007

La reprise du dimanche : 75

Ce n'est pas chozézé de reprendre un classique du rockenrollah.
La plupart du temps c'est même casse-gueulah !
C'est soit trop proche de l'originalah, soit trop ralenti pour faire stylah, soit trop cleanah, soit artificiellement cradah. Et, au final, c'est fadah. C'est une reprise "Courgette à l'eau".

Ma meilleure découverte de l'an dernier (cf ici et ) est un gars malin comme un renard. En fin Zorro, il a prévu des para-pièges terribles :
- il attaque par autre chose, question de détourner l'oreille, d'éviter la copie, de s'inscrire ailleurs et de marquer son territoire.
- il se pose en country-boy, pour reprendre un standard black : très bon point pour atteindre l'essence du rockenrollah.
- il attaque en finesse la reprise, enchaînant en filant le riff, on se dit qu'on y est, on écoute. On n'est donc pas plus supris que d'habitude, on savoure.
- enfin, le coup du lapin du renard, pan dans le cou, le changement de rythme. Il enchaîne les coups secs, très secs, qui, après la bonhommie, semblent encore plus rudes.

Il réussit bien son coup, ce garnement, on tape du pied, on oublie l'original. Un jury de la nouvelle star dirait :"Il parvient à nous emmener dans son univers" ; en fait, tout bonnement, il nous troue simplement le cul, en tout simplicité, et avec une classe folle.
La compo de Chuck Berry en sort honorée. Et lui aussi. C'est du gagnant-gagnant, madame Chabot.

Terry Allen : Whatever Happened to Jesus (And Maybellene) ?

vendredi, mai 25, 2007

On the sunny side of the Sesame street


Ce matin, j'ai regardé 5 rue Sésame avec une de mes MiniNotBillettes.
C'est toujours la grande classe. Rappelons que si les plus grands (Johnny Cash, Stevie Wonder...) allaient faire un tour sur la version ricaine, ce n'est pas pour rien. Cette chanson a un petit côté The Band, je trouve. Ce matin, c'était en français, bien sûr, mais, maintenant qu'on est des grands, on peut se taper la VO !


Sesame Street - Once is not enough (Cerf/Sans).

mercredi, mai 23, 2007

Ga x 5

Certes, je ne me suis pas foulé pour le titre du billet, imaginez tous les beaux titres à l'humour glacé et sophistiqué qu'il y a à faire: Salut les Ga; Drôles de beaux Ga; le Ga savoir; Radio Ga Ga Ga Ga Ga; j'en passe et des bien pires. Mais comme on n'est pas des comiques , on va aller droit au but: Spoon sort un nouvel album qu'on peut déjà trouver sur le ouèbe.

Alors oui, il sortira dans deux mois et je sais que ce n'est pas beau de relayer les fuites, que ce n'est pas moral, tout ça, mais je m'en voudrais de passer sous silence le fait que Spoon c'est toujours la même chose, mais en toujours aussi bien. Je dirais même plus, cet album est un manifeste du changement dans la continuité.
Car si les rythmes sont toujours aussi saccadés, les riffs toujours aussi droits dans leurs bottes et les mélodies toujours aussi accrocheuses, cet album est leur plus enlevé depuis au moins...euh..Telephono.
Mais ce n'est pas tout, le groupe a dû gagner à l'Euromillion et se payer un studio maousse: un son énorme, des cuivres, des guitares flamenco, un didji du Patio (Montboucher,26), des fantômes...Quoi des fantômes! oui des fantômes: la preuve (un morceau qui me rappelle un peu ça).
Spoon:
The Ghost Of You Lingers
My Little Japanese Cigarette Case

mardi, mai 22, 2007

Silver nickel platine

Silver comme le dollar en question
Nickel comme la chanson
Platine comme la blondeur de la chanteuse
Car nous parlons bien ici de la chanteuse. Même si, actrice, elle chante dans un film, en tant que personnage (de chanteuse).

One Silver Dollar est de l'or en barre : leger comme de l'alu, brûlant comme de la fonte.

Merci de pas déranger : Je suis Robert Mitchum et je fais du rafting sur cette rivière sans retour en bonne compagnie.

Marilyn Monroe : One silver dollar (mp3)

lundi, mai 21, 2007

Ancient talking

Je l'avoue, avec une bonne grosse hontasse, j'ai voulu jouer l'épate à deux balles.

Quand je suis tombé sur ce nom "Michael Murphy", j'étais à moitié intrigué seulement, et c'est le titre de l'album, de la chanson phare qui m'a attiré : "Geromino's cadillac". Je me suis dit que j'allais vous surprendre en vous apprenant que "ah aha haha ahahah ! vous ne saviez pas que cette daube était à l'origine une bonne chanson du gars qui a écrit Natchez Trace, ah ahha ah aha !"

Et bien je l'ai dans l'os. Ce n'est pas la même chanson que chantaient qui-vous savez(et c'est la honte pour moi)-ou-qui-vous-ne-savez-pas(et c'est encore plus la honte pour moi).

Il faut être bizarre tout de même pour avoir deux fois cette idée de Cadillac de Géronimo, non ?

Une fois cette confession faite, c'est la conscience soulagée qu'on se retrouve avec un album bien sous tous rapports, une country-rock-soul à la papa, parfaite pour conduire, avec le soleil et la vitre ouverte dans ma cambrousse.

Michael Murphey : Harbor for my soul (mp3)

dimanche, mai 20, 2007

La reprise du dimanche: 74

Depouis que mon bébé m'a quitté
J'ai trûûûvé ûûûûûû sombrer
Tûûût au bout de rue solitaireu
Hôtel coeur brisé
Je me sens si seul, bébé
Je me sens si seul, bébé
Je me sens si seul
Que je pûûrrai..ais en crever

Oui bon, ma traduction vaut ce qu'elle vaut, mais n'empêche: vous ne trouvez pas que ça partait mal, le Wok'n'Woll: une apologie du suicide à peine déguisée sous les apparats d'une gueule d'ange et d'un rythme à réveiller un mort, certes un brin alangui. Pas tout ça mais il y avait une troisième guerre mondiale à préparer. Il ne s'agirait pas de faire de nos fils des chiffes molles, nom de nom.
C'est sûr, ça ne partait pas très bien, la musique d'après guerre, avec des chansons telles que Heartbreak Hotel. D'ailleurs, s'il y en a un qui a senti son côté anxiogène, c'est bien John Cale (dont je causais l'autre dimanche), qui lui a enlevé tout le côté séduisant pour en faire une ode à la dépression. Mais d'autres ont su accentuer son côté festif, voire en faire n'importe quoi. Florilège:
John Cale: Heartbreak Hotel (mp3)
Grump: Heartbreak Hotel (mp3)
Daniel Johnston: Heartbreak Hotel (mp3)

vendredi, mai 18, 2007

Arcelor Mittal

Qui sont-ils? D'où viennent-ils? Pourquoi ce nom ridicule? Pourquoi ne trouve-t-on aucune image représentant leur bobine? Et leur disque, on l'achète où?
Trois accords. Un R'n'Roll basique et déjanté. Foutraque sans être malsain. Drôlement efficace. Je VEUX en savoir plus.

Sleepynaut: The Lost and Secret Art of Metallurgy (mp3)

jeudi, mai 17, 2007

Pas Rétro Viseur

Je ne m'interdis rien. Ni d'interdire, bien sûr, ni de poster ce que l'on n'attend pas ici.
En l'occurence, de la musette. Car musette ne rime pas forcément avec Yvette...
Et là, je viens de découvrir ce Gus Viseur, pote de Django, l'homme aux quatre fantastiques doigts.
Et je me dis que, avec un pastag, un blanc, des chips, ça le fera bien, en apéro, aux beaux jours, avec les copains. Alors, pourquoi se priver quand on peut se faire plaiz' ?
Gus Viseur : Rosetta (mp3)

mardi, mai 15, 2007

E Street Horse

Je le prends ou je ne le prends pas? Le prends-je ou ne le prends-je pas? Prendra? Prendra pas? D'un côté c'est quand même Nils Lofgren, de l'autre on ne m'a pas dit que du bien de sa discographie...
A 7 Euros, et dans un état impeccable, alors là je me dis "michel, dans la France d'après, point d'oursin dans le porte-monnaie!" (je ne m'appelle pas vraiment michel et n'habite point en France, mais tout ceci n'est qu'accessoire).
Je pose l'engin sur la platine en m'attendant à des déluges de guitares en fusion et puis...héééé....hooo....mais c'est pas du tout ça! Il y a du piano, et pas qu'un peu. Et c'est drôlement pop, et pas très bien chanté en plus. Et le pied se met à tapouner le sol, puis s'accélérer, voire franchement tambouriner. Car si l'album irrite de loin, il séduit de près, et s'il ne manifeste pas d'une ambition débordante, s'il est enregistré sans chichis, il contient suffisamment de compositions solides et de parties de guitares sidérantes sans être tape à l'oeil pour que je le qualifie illico d'album préféré enregistré en 1975 de la deuxième semaine de mai 2007 pour ma pomme.
Nils Lofgren:
Going Back (mp3)
Rock and Roll Crook (mp3)

dimanche, mai 13, 2007

La reprise du dimanche: 73

S'il y a bien une chanson qui a cristallisé toute la tension de son époque sur elle, c'est bien Eve of Destruction. Stéréotype de la protest song, elle n'a pas été écrite par Dylan, mais par PF Sloan (dont on a causé à plusieurs reprises) et a entrainé des répliques assez violentes de la part de la droite conservatrice américaine (voulant certainement "en finir avec l'esprit de mai 68"), cette chanson personnifiant à leurs yeux tout ce qui allait mal chez la jeunesse américaine.

Un groupe prénommé The Spokesmen écrivit même en réponse un titre édifiant The Dawn of Correction qui fit ce qu'il put pour lutter contre la faillite morale et remettre ces faignasses au travail. Peine perdue: le titre a été repris à tire-le-haricot par des Dylan, Byrds, Turtles puis par des Johnny Thunders et autre Dickies. Bref la chienlit le couteau entre les dents.
Fort heureusement, nous sommes en 2007 et nous avons changé d'époque...

Bishop Allen: Eve of Destruction (mp3)
PF Sloan: Eve of Destruction (mp3)
The Screaming Jets: Eve of Destruction (mp3)

samedi, mai 12, 2007

Louer Bonaparte dans la rue

David Peel chantait dans les rues. Avant, pendant, après son contrat chez Elektra. C'était (c'est ?) sa scène. C'est là que John & Yoko devinrent fans. Que Jim Morrison devint fan. Mais peu importe :
Cet homme est un taré.
Un vrai bon taré comme on les aime. Et un sacré punk avant l'heure. Un hippy-punk, certes. Un gars qui nomme ses albums "Have a marijuana" ou "The pope smokes dope", un gars dont plus de la moitié des chansons font référence à la dope ne peut qu'attirer la sympathie de la jeunesse de 1968, date à laquelle sort son premier album.
Je vous fais grâce du sort qu'il réserve à un policier dans "here comes a cop" pour vous proposer une petite saga familiale aussi tarée que serait sain un dîner entre Douste-Blazy et Laurent Romejko. Ce titre est extrait de "Have a Marijuana" mais, je ne sais pourquoi, je préfère l'illustrer par cette pochette Napoléonienne de la compile sortie chez mes petits chouchous de Rhino youplalala homemade.
David Peel & the lower East side : Mother, where is my father (mp3)

jeudi, mai 10, 2007

L'homme appelé araignée

C'est décidé, je garderai mon venin contre l'homme qui a tissé son réseau d'influence pour le hisser jusqu'aux plus hautes sphères de l'état pour plus tard.
Aujourd'hui on va causer bloque-buster. LE bloque-buster du moment. Non pas que j'aie une folle envie de le voir, d'ailleurs j'attendrai sa diffusion sur Canal Sarko pour le visionner, mais la bande-son contient un morceau original et inédit de mon groupe à moi que je chéris, j'ai nommé les Flaming Lips.
Ne nous emballons pas, le morceau est assez quelconque mais cette participation à cet album m'a assez étonné lorsqu'on prend connaissance de cette anecdote assez terrifiante que j'aime raconter le soir au coin du feu à mes enfants que je n'ai pas, et ce dans le seul but de les traumatiser:
Saviez-vous que Stephen Drozd, la cheville ouvrière des Flaming Lips s'était fait mordre la main (et non pas piquer la main, comme l'affirme cette buse de Vincent Delerm) entre l'album Zaireeka (1998) et leur chef-d'oeuvre absolu, The Soft Bulletin (1999). Accessoire, vous direz-vous?
Mais non, quand on voit l'état dans lequel peut rendre certaines morsures (et non pas piqûres...), il est tout à fait normal que Drozd n'ait échappé que de très peu à l'amputation de la main. Même qu'ils en ont fait une chanson, et qu'elle n'est disponible que sur l'édition américaine de The Soft Bulletin.
The Flaming Lips:
The Spiderbite Song (mp3, tiré de The Soft Bulletin, version alternative)
The Supreme Being Teaches Spider-Man How To Be In Love (mp3, tiré de la BO de Spiderman 3)

mardi, mai 08, 2007

Power, gloire et bateau

Alors que je prévoyais déjà ce qui allait arriver dès le post de samedi... :

I don't want your millions, Mister,
I don't want your diamond ring.
All I want is the right to live, Mister,
Give me back my job again.
Now, I don't want your Rolls-Royce, Mister,
I don't want your pleasure yacht.
All I want's just food for my babies,
Give to me my old job back

... on se retrouve aujourd'hui prêt à sombrer comme je vous le fais remarquer ailleurs.

Plus que jamais, je reviens à mes fondamentaux musicaux, et, par conséquent, à Phil Ochs... Ce petit dernier couplet rajouté par sa soeur a comme un goût de déjà vu.

(...)Here is a land full of power and glory
Beauty that words cannot recall
Oh her power shall rest on the strength of her freedom
Her glory shall rest on us all (on us all)

(...)[ extra verse supplied by sonny ochs ]

But our land is still troubled by men who have to hate
They twist away our freedom & they twist away our fate
Fear is their weapon and treason is their cry
We can stop them if we try


Phil Ochs : Power & Glory (live at Newport) (mp3)

Alors : "let's try..."



dimanche, mai 06, 2007

La reprise du dimanche électoral: 72

Ben oui, on n'en rame pas une à Un violon, un jambon. Enfin surtout moi: pas de ma faute. Ça fait un moment que je n'arrive plus à inoculer quelque musique que ce soit dans le système, obnubilé que je suis par la politique...et déprimé d'avance par les coups de klaxon et les cris de joie qu'il va falloir supporter ce soir.
Donc s'échapper, penser à autre chose, surtout éviter de penser au pire...
Voici donc une chanson à jouer très fort, pour couvrir le bruit. Une chanson qui parle de Paris au lendemain de la guerre, qui mélange fantômes et fantasmes d'une époque révolue. Une chanson assez belle pour vous faire oublier l'espace d'un instant que ça ne va pas rigoler dans les cinq années à venir...
John Cale: Paris 1919 (version originale)
John Cale: Paris 1919 (acoustique et en concert, postée dès que j'aurai voté)
Final Fantasy: Paris 1919

samedi, mai 05, 2007

Gagner plus

Je ne sais vraiment pas pourquoi je -écoute cet album.
Et cette chanson.
Aujourd'hui.
Peut-être que c'est dans l'air.

C'est une reprise de Jim Garland... elle aurait pu attendre demain, mais....

Barbara Dane : I don't want your millions mister (mp3)

mardi, mai 01, 2007

Illinois supermen

Ça doit bien faire 12-13 ans que j'avais lu un bon entrefilet sur cet album. Et, ça vient d'arriver à mon cerveau lambinant.

Je viens donc de m'y mettre à cet album tardif (souvent les meilleurs trésors cachés) et je tombe sur la chanson Illinois.
C'est donc rigolo, parce que, forcément, on l'écoute en pensant au père Soufyanstiveuns.

Puis, on se demande alors, une fois écoutée, si le père Souf-souf n'aurait pas été plus qu'un peu inspiré par cette sweet sweet song...

Evidemment, ce titre ne m'a pas tapé à l'oreille pour rien : c'est ici mon idole qui a fourni ce titre inédit aux deux p'tits gars qui chantaient des "bye bye love" et des "hello loneliness" en leur temps de gloire prépubère et préboysbandesque. Comme quoi, le grandy Randy (Newman) règne toujours en maître (à penser) sur tout le rock élégant.

The Everly Brothers : Illinois (mp3)

dimanche, avril 29, 2007

La reprise du dimanche : 71

Je ne sais pas, honnêtement, si ça peut marcher, avec les filles, de leur répéter, à fond la caisse et mille fois qu'on veut de l'amour. Le gars, il a l'air tout chaud. C'est à la limite du harcèlement cette affaire, surtout qu'il en veut, et en re-veut, et en re-re-veut tous les jours.

Ce serait trop facile... Je suis sûr que Winwood, il n'a pas du la garder longtemps sa petite pépée de l'époque... Mais peu Timporte !

Voilà une reprise qui a de la gueule, une compulsive relecture d'une chanson déjà compulsive. Le bromure devait être encore inconnu dans ce bataillon. Eric Quincy Tate (dont nous parlâmes ici) revoient (à la hausse) le Gimme some Lovin' du Spencer Davis Group.

Eric Quincy Tate
: Gimme some Lovin' (mp3)

samedi, avril 28, 2007

RESISTE !


Voici la pièce

sonore réalisée par
mon copain et comparse
thomas
braichet (inventeur du juron "nom d'un p'tit bonhomme de merde")
pendant sa rési/den/stan/ce chez les éditions n'a qu'1 oeil cette semaine.
cette pièce est faite pour circuler, être diffusée, faire passer.
petite note importante : toutes pistes composées par l'auteur / le discours
prononcé par nicolas sarkozy a été respecté dans son intégralité / / aucune
coupe, aucune modification n'y a été apportée, à l'exception d'une ellipse
concernant la ville de marseille qui ne nous intéresse pas ici / aucun
sample de la chanson originale de france gall n'a été utilisé.