mardi, janvier 31, 2006

Drum's Not Dead

Ceci est déjà largement relayé dans les blogs, mais les juqu'au boutistes de Liars sortent un très bon album le mois prochain: Drum's Not Dead. Très bon, c'est à relativiser, ça dépend si vous avez des goûts bizarres ou pas.
Les Liars ont calmé les guitares pour cet album et se sont concentrés sur les percussions, qui forment la base de chaque morceau (excepté la première et la dernière plage de l'album), et dont tous les titres comprennent soit les mots Mt Heart Attack, soit drum.
Le ton est donné: amateur de musique de fond, passez votre chemin. Tout est mis en branle pour vous faire sentir le plus inconfortable possible. Mais je me rends bien compte que ça ne donne pas trop envie d'écouter. Alors j'appelle mon assistante pour piocher dans la boîte à superlatif. Je touille, je touille...et mon premier mot sera:
Excitant. Ben oui, en voilà un groupe qui fait avancer le shmilblick (?) dans une époque qui manque d'humour et n'a pas le goût du risque. Rien que pour ça, ils méritent que vous leur prêtiez une oreille.
Surprenant. Aucun album ne ressemble à un autre. Et malgré les contraintes qu'ils se sont imposées, les compositions sont remarquablement variées. Si, si.
Jouissif. Voir les deux premiers superlatifs.
Génial. Je ne me risquerais pas à chevaucher un épithète aussi cavalier, et indigne de ce blogue grâce à son objectivité, irréprochable. De peur de passer pour plus tocard que je ne le suis encore, je dirais juste qu'après quelques écoutes, cet album se révèle indispensable. Ecoutez plutôt la mauvaiseté, pardon mauvaiserie de la chose:

Liars: A Visit From a Drum (MP3)

PS: Et ne regardez surtout pas la pochette de leur (excellent) dernier single en date, au mauvais goût certain.


Liar's forthcoming album (Drum's not Dead) is certainly a step forward from their two previous outings. It says it all in the title: more drums and less guitars and it certainly succeeds in the purpose of making you feel uncomfortable. Yet, it's a great album from one of the most challenging and exciting bands of its time.

lundi, janvier 30, 2006

Australian Gems #2

Suis-je le seul à avoir ce problème? Toujours est-il qu'il m'est impossible depuis trois jours d'écrire le moindre billet, la connection marchant une fois sur douze (et encore, je suis poli).
Néanmoins, revenons à nos kangourous avec le deuxième épisode de cet Aussie gems. Il s'agira d'un groupe peu connu dénommé The Someloves, auteurs d'un unique album, accrocheur en diable. Et depuis? Plus rien, disparus, évanouis. M'enfin il reste celà:

The Someloves (1989): Know You Now (MP3)

PS: Pas pu trouver de lien marchand.
PPS: Courez télécharger l'album de Brave Captain (Martin Carr, ex-Boo Radleys), disponible en téléchargement gratuit sur son site.

First of all I have to apologize for the lack of translation but I can't seem to change my posts. Anyway, here's the second installment of these Aussie gems for lousy Europeans who don't know good and don't understand good too, this time with The Somelove. This album seems to be out of print.

dimanche, janvier 29, 2006

La reprise du dimanche: 15

C'est grâce à cette reprise que michelsardou se couchera moins con qu'il ne s'est levé (je parle de moi, là, pas du DRMiste).
En effet, tel un M. Jourdain du MP3 blog, j'avais publié un billet sur HP Lovecraft, mettant en extrait le morceau Wayfaring Stranger, sans savoir qu'il s'agissait d'une sorte de petit classique.
Johnny Cash et Neko Case l'ont repris, et après moult vérifications, je suis en mesure d'affirmer que l'originale est bien de HP Lovecraft, composée par le leader George Edwards. J'espère que coupeur de cheveux en quatre qui sommeille en vous m'en saura gré (sans parler de ceux qui rêvent de faire subir aux mouches des outrages que la morale et Benoît XVI réprouvent). Ceci est un pur exercice d'auto-flagellation.

Johnny Cash: Wayfaring Stranger (MP3)
Neko Case: Wayfaring Stranger (MP3)
L'originale est toujours en écoute ici.

PS: merci au Rev' pour son commentaire instructif.

samedi, janvier 28, 2006

VRP de la francophonie

Musique francophone, deuxième. C'est une bonne résolution et je dois m'y tenir. Du coup, je cherche et je traque le nouveau groupe, écumant internet comme un forcené...et bien rien, rogntudjuuuu!
Ce n'est donc pas du tout la mort dans l'âme que je vais donc signaler que le site de mes amis de Sorry but est est une vraie mine, où l'on peut télécharger des compiles, des albums inédits et extraits en MP3. On trouve de tout dans cette écurie: des pervers, des cow-boys à stetson, des adeptes du sado-masochisme, des documentalistes, des profs de langue à double vie. Leurs noms: Brother Roger, Les frères Nubuck, Cyrz (bien qu'il soit parti), Crooner Mic Action. Le tout sous l'égide d'un gourou mystérieux dénommé le vieux mad.
Par ailleurs, je jure ne pas être rémunéré, la radinerie de ces gens est proverbiale.
Deux extraits:
Loner: Brussels (MP3)
Brother Roger: Weekend Lovers (MP3)

Here's a wee link to my pals coming from a strange place called Drôme, although most of them moved away from there, me included. Seriously, who'd want to stay in a place like this? Well, the bored youth of Valence is running a label called Sorry but and if ever you're in sado-masochism, speak French, don't speak French, like cow-boys with stetsons. So if ever you're curious, open-minded and not a French basher you should give it a go.

vendredi, janvier 27, 2006

Ken Stringfellow / The Posies

Vu hier soir les King Midas in Reverse de la power pop, un groupe dont je suis amoureux depuis des années: les Posies.
Un concert sympathique d'un groupe sympathique qui oscille depuis toujours entre le très moyen et le franchement génial. On pouvait voir dans la salle de l'Orangeraie (au Botanique) un public de trentenaires nostalgiques semi-décatis (dont celui qui est en train d'écrire) dodelinant vaguement de la tête, et sur les lèvres desquels on pouvait reconnaître chaque mot que Auer et Stringfellow étaient en train de chanter: c'était un peu comme assister à un concert de Johnny Halliday, sauf que le public était quand même moins vioque et franchement moins nombreux.
Et sur scène? Auer, c'est toujours la classe malgré la surcharge pondérale maladroitement camouflée par le port de la cravate, cravate qui se prenait souvent dans les cordes; et Stringfellow s'est démené comme un beau diable, et ils ont joué les classiques. Bref, un bon moment.
Pourquoi parler de ce concert dont vous n'avez probablement rien à foutre? Parce que j'ai poussé le vice jusqu'à acheter le dernier album solo de Ken Stringfellow, et que je suis allé jusqu'à me faire dédicacer comme la plus vulgaire des vieilles groupies. C'est pathétique... mais que je voudrais avoir honte.

Du coup, parlons de cet album sorti en 2004 que j'avais royalement ignoré à l'époque, intitulé Soft Commands. Surprise: la guitare n'est quasiment jamais mise en avant et l'ensemble sonne comme du Rock FM pas désagréable, largement aussi bon que, disons, Josh Rouse. Chaque morceau fait un peu pastiche d'un genre fort de la musique contemporaine. Il y a des Dylaneries, des Bacharacheries, des Reggae-Dubberies, des ballades Soul. Et ce morceau que je présenterais, faute de mieux, comme une KateBusherie.

Ken Stringfellow: Death of a City (MP3)


The Posies were playing live yesterday in Brussels. I know it might sound like a non-event to you, reader, but they are the closest to what you may call my long time love. Basically, whatever they'd have done would have sounded good to m and since I didn't expect groundbreaking, the concert was mostly enjoyable.
Anyway, I bought a copy of Ken Stringfellow's second solo album, and signed by his hand with that, what a saddoe I am!
Yet, this album is a good piece of work from a guy who's had his moments of genius, along with his bandmate John Auer, the real surprise being that it's not specifically guitar-driven: it sounds like a fresh pastiche of every trend the last thirty years have embraced, techno excluded.

And just in case you'd forgotten what The Posies are capable of, here are two F##ing classics that'd be in the top ten of my life (oops,you're catching me frosting on my beater, sorry). Here's a tiny reminder:

The Posies: Solar Sister (Mp3, michelsardou's if you don't click you're cursed)

The Posies: Flavour of The Month (MP3, michelsardou's if you don't click youve been warned)

jeudi, janvier 26, 2006

The Black Angel

En voilà une chanson qu'elle est bonne, qu'elle est très bonne, qu'elle est monstrueuse, même. Lourde, poisseuse et si courte qu'on n'a qu'une envie après l'avoir entendue: la remettre.
Cette musique s'autoproclame "Native American Drone 'N' Roll", ses auteurs s'appellent The Black Angel, originaires d'Austin et responsables d'un unique EP trouvable ici, et ça me rend dingue de ne pas en entendre plus. Je vous préviens, je suis dangereux.

The Black Angel: Black Grease (MP3)

Here's a bit of "Native American Drone 'N' Roll" for you: The Black Angel are from Austin, and released a four track EP back in November. I just fell in love with this heavy, psyched-out sound. A fine piece of noise indeed...

mercredi, janvier 25, 2006

The Chocolate Watchband

Vous reprendrez bien un petit coup de vieux? Alors ça va.
The Chocolate Watchband: fond dans le cerveau, pas dans la main, dixit le slogan de la réédition de tous les enregistrements jamais publiés, non-publiés et même ceux non-enregistrés par le groupe, sortis sous leur nom, mais joués par d'autres (les maisons de disque sont le mal incarné, je vous dis), sans compter des chutes de studio auxquelles Dave Aguilar a prêté sa voix en 2005 pour ces Complete Recordings.
Quoi? Serait-ce un coffret 12 Cds? Même pas, ça tient sur un double riquiqui. La carrière du groupe a été une quasi-catastrophe, pas un succès et des changements incessants de personnel ont fait qu'ils resteront longtemps comme le pire cauchemar des soldeurs.
Mais comme beaucoup de gens (dont votre prétentieux serviteur) aiment les vieilleries 60's au son cra-cra, et à la grâce de multiple rééditions, ils ont été réévalués à la hauteur d'une sorte de maître-étalon du Garage-Punk. D'aucun les trouvent faiblards comparés à la plupart de leurs contemporains. Je répondrais, je répondrais, euh...c'est celui qui dit qui est.

The Chocolate Watchband:

A nice wee compilation was issued last year (2005, that is) gathering all the recording made and not made by The Chocolate Watchband, imaginatively titled Complete Recordings. Well, at least the other title sounded better: Melts In Your brain, Not In Your Wrists. I've always been fond of chocolate and nothing but chocolate, so how cool is that?
Here are two extracts from this much recommanded reissue: one completed in 2005, with Dave Aguilar's 2005 new vocals whereas the well known version was sung by Don Bennett. Plus this other song that sounds as it had been overdubbed to hell, yet that shows another side of these Garage-Punk legends.

mardi, janvier 24, 2006

My Brightest Diamond

Vue en première partie de Sufjan Stevens, l'année dernière, et membre des Illinoise Makers, My Brightest Diamond était soufflante de justesse notamment lors d'une émouvante reprise de Berthold Brecht en français (c'était de L'opéra de quat' sous, mais bouh la honte, j'ai oublié le titre du morceau). Des extraits sont écoutables sur sa page monespace ainsi que sur son site. Pour vous épargner la peine de cliquer, voici un des morceaux disponibles.
My Brightest Diamond: Riding Horses (Mp3)
Le prochain album sortira en août.

Ailleurs, étonnante passe d'armes dans l'audioblogosphère entre Bedazzled et Hanszunblog, le premier reprochant au second de mettre à disposition l'intégralité d'albums sur le ouèbe et que la RIIA ne fera pas le détail entre ceux qui ne proposent que des extraits et ceux qui proposent des albums le jour où elle leur tombera dessus (sans compter qu'il risque de tuer des labels type Rhino). M'est avis qu'il n'a pas complètement tort.

I never heard of My Brightest Diamond until the day I saw her supporting Sufjan Stevens (then playing in his Illinoise Maker Band). Beautiful. Here's an extract that, yes, can be heard on mynerdspace, but hey! I'm saving you a click there.

lundi, janvier 23, 2006

Australian Gems #1

Voici une série hebdomadaire qui me permettra de tenir la cadence, vu la recrudescence de boulot que je dois affronter, sur ce qui semble être le parent pauvre des pays Anglo-Saxons au niveau musical: l'Australie (meuh non, ce n'est que provocation).
Je m'engage solemnellement à ne reculer devant aucun cliché éculé ni aucune blague de comptoir qui circule sur les Australiens, et ce dans l'unique objectif de camoufler ma vacuïté.
Et ça débute avec les peu connus Ice Cream Hands, enfants de Chris Bell ou de Big Star et cousins des Posies (en concert mercredi à Bruxelles, j'y serai!) ou Teenage Fanclub. Ce titre, Nipple, est une vraie petite merveille de Power-Pop, à rendre vorace.

Ice Cream Hands (1999): Nipple (MP3)

It says it all in the title: here's the first installment of Australian Gems for lousy Europeans not really aware of the Aussie scene. The first one will be about Ice Cream Hands, remote cousins of The Posies or Teenage Fanclub. Great song, though.

dimanche, janvier 22, 2006

La reprise du dimanche: 14

Me voilà obligé de me vautrer dans le cliché pour illustrer cette reprise du dimanche-là, car je n'ai pu trouver aucune photo pour mettre en valeur les Golden Boys, si ce n'est une récente les montrant ventripotants et fringués comme des as de pique.
J'ai déjà posté cette reprise étonnante de Berimbau (standard de Baden Powell et Vinicius de Moraes). Je la remets, personne n'avait rien vu à l'époque, alors chuuut.
Peu de choses à dire sur les Golden Boys (je comprends très mal le Portugais et les informations ne sont pas pléthore), il s'agirait d'un quatuor ayant débuté dans les années 50 et affilié à la Jovem Guarda, s'étant spécialisé dans les reprises de succès internationaux, principalement des Beatles.
Bien que réduits à un trio, ils sont toujours actifs aujourd'hui.
Mais il semblerait, s'il s'agit bien d'eux, qu'ils ont eu les années soixante surprenantes, ce que j'ai pu écouter d'eux sorti avant, ou plus tard n'est pas du tout du même tonneau. En attestent ces deux extraits, l'un glané sur la compilation Gilles Peterson in Brazil, l'autre sur 60's Brazilian Nuggets.

Golden Boys

This Sunday cover is a fantastic psyched-out version of the Brazilian standard Berimbau, written by Baden Powell & Vinicius de Moraes played by Golden Boys. I didn't manage to gather a lot of information about this band (being not very proficient in Portugese). Golden Boys seem to have a career running over four decades. From what I heard, their 60's stuff seems to be the most interesting. Here's two fine examples.

samedi, janvier 21, 2006

Boris

Voici la nouvelle coqueluche des faiseurs (de hype) de Pitchfork: un trio japonais bruitiste affilié au métal répondant au doux nom de Boris que j'ai testé pour mein petite curiosité. Petite précision, j'aime bien la musique qui castagne.

Premier morceau, petite nappe planante qui monte, qui monte, qui monte, qui monte, jusqu'à l'inévitable premier coup de médiator qui fait craindre le pire. Or, pas du tout: nulle trace de gras. Si le son est imposant, il rappelle les strates de guitares à la My Bloody Valentine, la voix est cachée par une brume qui s'épaissit au fil du morceau, long de sept minutes. Un morceau qu'il impressionne.
Deuxième piste, rupture de ton: riff sec, nerveux et hypnotique. Et on s'en prend à présent plein leplexus solaire tout au long de cet album, oscillant entre le très, très bon et le côté obscur du bruit qui arrache (un magma lourd et confus, un brin trop brutal pour mes innocentes oreilles). Bref, ça va à toute vitesse jusqu’à la dernière plage, vrai petit bijou incandescent long d’une dizaine de minutes, que voici proposé en extrait, et à déconseiller aux âmes sensibles.


Boris : When we is thrown away (MP3 foiré je crois + lien yousendit pour l'avoir en entier)


Boris is a Sludge Japanese trio (in case you wonder what Sludge means, that is a meaner, faster and heavier version of Stoner Rock. At least that's what I was said). They gained critical acclaim from well-known tastemakers such as Pitchfork. Hailed since it was their most accessible work to date. Don't believe the hype? Please do believe it. This is a fantastic piece of work, larger than the sum of its influences.

vendredi, janvier 20, 2006

(presque) Rien

Dans les bonnes résolutions 2006, il y avait écrire en anglais, ça c'est fait. Il serait temps que je m'intéresse quelque peu aux productions francophones, et ça c'est loin d'être fait.
Inaugurons donc avec le groupe Rien, dont vous pouvez télécharger l'album (Requiem Pour Des Baroqueux) en intégralité en cliquant sur ce lien, et ce en échange d'une adresse mail.
Rien, c'est de la musique instrumentale tour à tour rêveuse, furibarde. On y entend des extraits de films (avec Claude Piéplu), des interviews (l'inventeur du batiscaphe). Musique instrumentale, donc, sauf ce morceau apaisé, contemplatif à souhait, et chanté en français, monsieur!
Que dire de plus? Ah si, je ne les connais ni d'Eve ni d'Adonis, donc puisqu'il ne s'agit pas de copinage, cliquez. Ca ne coûte (presque) rien.

Rien: Stare Mesto (MP3)

Rien isn't anyting (arf! Sorry, I promise I will erase this lousy MBVesque pun in a later life): it translates as Nothing. They play a mostly instrumental music, except for this one track, quiet and dreamy and under the influence of Sonic Youth. You won't find the album anywhere, but it can be downloaded here.

mercredi, janvier 18, 2006

The Soft Boys

Les Soft Boys me sont passés à environ une vingtaine d'années lumière au dessus de la tête pendant des années. Bref, j'ignorais totalement leur existence jusqu'à ce que je voie Yo La Tengo les citer comme influence. Enquête, achat, engouement. Elle est pas belle, la vie?
Du coup, je ne vais pas m'étendre car mon manque de culture sur le coup risque de faire mauvais genre. Ce groupe (Britannique) est né en plein pendant l'explosion Punk et était un des rares à se revendiquer de l'héritage psychédélique avec des textes surréalistes, à la limite du grand guignol. Ils préfigurent tout un pan de la musique qui va exploser peu après leur séparation (disons Jesus & Mary Chain ou TFC). Ce I Wanna destroy You est en tout cas une vraie pépite atrabilaire, et moi une vraie buse: peu après avoir acheté cet album, je me suis aperçu qu'il était sur le coffret Children Of Nuggets (pépites/ nuggets, quel sens de l'enchaînement édifiant!), cadeau de Noël que je n'ai toujours pas écouté.

The Soft Boys: I Wanna Destroy You (MP3)

D'autres morceaux sont téléchargeables sur leur site.

Honestly and earnestly, I don't want to seem cleverer than I actually am, since I only found out about this bunch a couple of weeks ago. Yet, here's an excellent track from Robyn Hitchcock's band, hang on... two tracks that take you in the kingdom of psychedelia revival according to the 80's. Excellent. And to whoever it may concern, the guitar player also happens to be one of the founding members of Katrina and the Waves. Remember Walking on Sunshine? Sorry, it might be a bit of a put off.

Skylarking

Nous sommes aujourd'hui au lendemain de la journée la plus déprimante (statistiquement) de l'année. C'était lundi, je le précise. Pensez-y: janvier, les vacances sont loins, il faut mettre un coup de collier au boulot, économiser, perdre du poids. Breffffffffff, j'avais envie de rafraîchissant, de léger, de vert, de soleil.

Voici donc un baume au coeur: Skylarking de XTC un des rares albums que le jour où j'en ai perdu la cassette, une TDK Chrome, et ben j'avais bien les boules. Un truc invraissemblable où les perles s'enchaînent quasi-parfaitement. Une espèce d'Amélie Poulain de la musique pop (c'est à double tranchant, ça, bon, je retire), produit par le Nazz dont je causais l'autre jour, il paraitrait d'ailleurs que Rundgren et Partridge étaient prêts à en venir aux mains à la fin de l'enregistrement. Je le sais, je l'ai lu dans People.
La vérité, c'est que je ne veux pas ressortir la boîte à superlatifs, mais que je n'en pense pas moins...

XTC: The Meeting Place (MP3)

Yesterday (monday, that is) was unofficially the most depressing day of 2006. Think about all the things you need to do like: losing weight, saving money for summer holidays...Well, you know the whole thing.
Anyway, I needed something refrehing that has this summer feeling and there you are: here's an extract from XTC's Skylarking.

mardi, janvier 17, 2006

Nick Castro

Alors, pour celui-ci, je vais gentiment vous demander toute votre concentration, et de ne pas partir dès que je vais lâcher les mots qui fâchent: galaxie Devendra Banhart, puisqu'on on retrouve en effet Josephine Foster et la moitié des Espers, et ça suffit à cataloguer un homme à tout jamais. Cliquez directement sur le MP3 et attendez que les changements de ton, les ruptures s'impriment durablement dans le cortex.
Je suis tombé sur ce disque un peu par hasard (c'est tant mieux, je n'ai pas été influencé par les chroniques dithyrambiques) et j'avoue ne pas avoir été enthousiasmé comme ça depuis un bon moment. Du Folk, donc, mais sans trémolos irritants dans la voix, sans étrangeté de bazar. Nick Castro fait une musique de facture "classique", agrémentée d'instruments médiévaux, qui agit immédiatement et n'est pas sans rappeler Vashti Bunyan (en mieux) ou encore Nick Drake. Ne croyez pas le titre menteur de cet album, ne vous fiez aux deux extraits que je j'ai choisi, Further From Grace est, je pèse mes mots, indispensable.

Nick Castro (2005):

Nick Castro is an American that, according to the press, would be belonging to the Freak-Folk galaxy, well at least that's his pedigree. Except he might be much more worth than that. As far as i'm concerned and since his album was issued in late december in Europe, here's the first real shock of 2006. Timeless and well worth a little click.

lundi, janvier 16, 2006

Les voleurs et les apprentis

Moi: Dis-moi, michelsardou.
michelsardou: Nin?
moi: Tu trouves pas que que ce blogue pue la mort?
michelsardou: mmmmh
moi: C'est vrai quoi, que des morts ou des sordides cramés du cerveau qui arrivent même plus à écrire leur prénom.
michelsardou: pffff
moi: ben ouais, c'est pas très moderne, tout ça. Et puis ça rime à quoi, de regarder la jeunesse de nos aînés. C'est vrai, il y en a marre, à la fin. Le passé est devenu trop confortable.
michelsardou: Dis, ducon? T'en connais beaucoup des groupes qui innovent? Des qui apportent une avancée notable? Il y a rien de digéré, tout est resservi tel quel!
moi: ...
michelsardou: Tiens, ça ne te rappelle pas les Libertines, ça?

The Masters Aprrentices (1966): War or Hands of Time (MP3)

moi: Ah ben si, c'est du vol, ça. Alors?
michelsardou: Alors tu arrêtes tes états d'âme à la ouanéguène.

Her's another anti-Vietnam war oldie from the 60's, but this time from Australia, and largely known since can easily be found in the Nuggets compilation. So what's the relevance? Basically, I was wondering whether or not I should keep on posting about these old bands, and then it occured to me The Libertines totally ripped off this one with their Last Post On The Buggle. So here's my excuse, I'll just carry on not posting about those uninteresting new bands. Yup!

dimanche, janvier 15, 2006

La reprise du dimanche: 13

Cette reprise du dimanche-là sera celle d'un obscur folkeux (mais ancien) par un autre folkeux (mais un peu moins obscur et moins ancien quand même). Il s'agira donc de Ben Chasny, l'homme orchestre de Six Organs Of Admittance reprenant l'homme dont je vous barbais l'autre jour: Gary Higgins, attirant par là un peu de lumière sur son aîné. Pas grand chose à dire de plus. Ah si, je préfère l'originale.



Six Organs Of Admittance: Thicker Than a Smokey (MP3)

Translation # 1: I thought about this post last week, as I was writing about Gary Higgins, the Folkie-Hippie drug smuggler who spent some time in jail and whose album Red Hash was recorded prior to his time in jail. Red Hash has been left semi-forgotten since then. Until Ben Chasny, the one man from Six Organs of Admittance covered one of his songs in 2005, and hear it is: that's the sunday cover number 13 for you.

samedi, janvier 14, 2006

The Nazz

Non, il ne s'agit pas de The Nast (ou quelque chose comme ça), groupe français dont je n'ai jamais entendu une traitre note, et que l'homme pervers tient en plus haute estime, mais bien bien d'un des premiers groupes de Todd Rundgren, producteur émérite et auteur de slows fumants à la limite du fumeux, et sur lesquels un nombre non-négligeable de nos mamans se sont fait tripoter le popotin dans divers campings.
Je dis ça, car vous rappelez-vous d'Hello, It's Me, tube des 70's dont la première version se trouve sur le premier album des Nazz? Nope? Bon, je rembobine.
The Nazz est donc un groupe américain des années 60, particulièrement influencé par l'invasion Britannique et qui ne connaitra qu'un succès confidentiel de son vivant. J'aime beaucoup leur premier album (éponyme) où tout n'est pas à l'avenant de Open My Eyes, mais où la production et l'écriture sont déjà remarquablement inventives.

The Nazz (1968): Open My Eyes (MP3)

PS: Je suis content, j'ai résisté à tous les jeux de mots nazes.

Here's an extract from one of the first band the internationally famous Todd Rundgren ever played in (and I swear he's even famous in Belgium): The Nazz. Not to mention it was a total failure at the time of its release, but this one track is incredibly inventive, although heavily influenced by The Who.

vendredi, janvier 13, 2006

Le Flaming Lips nouveau est arrivé!

Allelujah! Je l'ai enfin trouvé. Je viens d'embrasser le sol, les murs, mon chat, les passants, tout ce qui bougeait. Il est là! Quoi ça? Le nouveau single des Flaming Lips, The W.A.N.D.! Et pourquoi? Deux jours de recherches obsessives, quasi-maladives d'un single qui devait sortir le 10, sur toutes les plate-formes payantes, morceau pour lequel j'aurais été prêt à damner mon âme s'il le fallait... Et bien rien, que dalle, peau de balle, introuvable! Pensent-ils aux amoureux? Aux obsessifs? Aux torturés qui se tapent la tête contre les murs depuis plus de deux jours?
Je dis non!
Soyons bref, un avant goût de At War With The Mystics (sortie prévue en avril) que je partage avec toi lecteur, qui ne partage pas mon obsession malsaine. Et j'affirme, par conséquent et sans ambages, je le devine bien par le potentiel manque de réaction, être le plus grand fan blogueur francophone des Flaming Lips du monde libre, et ce pour une exclusivité mondiale (et veuillez croire que...afff, afff, afff....). Mais c'est bien au moins?
Je dirais que, simplement je ne répondrai pas à ce genre de provocation, mais que si vous en dîtes du mal, je trouerai des poupées à vos effigies.
The Flaming Lips: The W.A.N.D. (MP3)

I would be lying if I said I hadn't been desperately waiting for this one (and that's a bit of an understatement for you): here's an extract from the The Flaming Lips' forthcoming album, At War with the Mystics: The W.A.N.D. By the way, is it any good? Who cares? It's only the journey that counts. But nevertheless (and could please the drum roll? No?), here's a world premiere of their new single, and if you'd ask me that question again, after a few listens, i'd reply (pardon my french for this one) f### aye!

jeudi, janvier 12, 2006

HP Lovecraft

Alors ça, c'est un nom qui fait peur, HP Lovecraft. Un truc juste bon à donner d'horribles cauchemars, remplis de choses visqueuses et de monstres plus gros que ça tu meurs. Et puis il paraît que c'était une vraie ordure, Lovecraft. Je vais donc faire plus modeste et n'évoquer que le groupe, "un des meilleurs de deuxième division de l'époque psychédélique de la fin des années soixante" (c'est pas moi que je le dis, c'est allmusic). En tout cas, j'aime bien le patchouli et leur premier album, sorti en 1967, me plaît beaucoup, à classer quelque part entre les Byrds de 5D (pour le montage des voix), et Love (pour les arrangements).
HP Lovecraft: Wayfaring Stranger (MP3)

PS: Absolument rien à voir, mais argh!


I know that HP Lovecraft is some kind of idol around the world for a few nerds and techies; but anyway, I wasn't planning to write about this one, my intent was to mention one of the best second-rate psych-band of the late sixties that I just found out about. Even though White Ship seems to be an old time favourite, here's another extract from this 1967 release that happens to make my big hippie heart pound.

mercredi, janvier 11, 2006

BC Camplight

Il ne s'agit pas franchement d'une nouveauté, bien des blogs l'ont déjà évoqué en long, en large et en travers, mais tant pis: j'aime beaucoup la musique de BC Camplight.
Voilà, c'est dit en un peu court, mais je me sens d'humeur flemmarde (allez, je balance des noms: Joe Jackson, XTC, The Magnetic Fields, débrouillez-vous avec ça!)

BC Camplight: Blood And Peanut Butter (MP3)

This album was released in the summer of 2005, so it's no piece of news. Yet, I wanted to post someting about him, and since I feel lazy, feel free to listen.

mardi, janvier 10, 2006

La butte rouge

Je fais preuve, sur ce coup-là, d'un sens du timing on ne peut plus déplorable puisqu'il aurait été bien plus approprié de poster ce MP3 aux alentours du 11 novembre. Quoiqu'il en soit, voici une chanson qui n'est pas loin de me faire écraser une petite larme à chaque écoute, à rapprocher du Bal perdu de Bourvil, pour l'évocation de la guerre (même s'il ne s'agit pas de la même, et de la vie qui doit bien continuer, bien que cette dernière soit un poil plus subtile, puisqu'elle me semble moins frontalement revendicatrice). Et le vieux débat de repartir: peut-on faire de la bonne musique avec de bons sentiments? Je n'aime que les gens pas francs du collier (en musique s'entend), je ne me prononcerai donc pas, mais je n'en pense pas moins. Extrait d'un album inépuisable, que j'avais déjà évoqué l'année dernière par mon roucouleur préféré, l'obsédé sexuel retournant de la veste. Cette chanson est écrite par Montéhus, dont vous pouvez trouver une biographie ici.

Yves Montand: La butte rouge (MP3)


Et voilà an old French folk track, reminescent of a time when people were dying in the trenches during WWI...wait a second, no they weren't, they were dying on a red hill (hence the title of this beautiful song), where grape is now being cultivated. As the lyrics say, whoever drinks that wine drinks the blood of his pals. As French as can be and sung by Yves Montand, possibly the best stereotype of the French loveeer you could imagine, nonetheless a fantastic singer (and actor).

lundi, janvier 09, 2006

Gallon Drunk

Un des grands bonheurs, quand on rentre chez soi , outre le fait qu'on puisse boire du bon Côtes du Rhône pour moins cher qu'ailleurs, c'est de fouiller dans les cartons de disques. Ceux qu'on n'a pas pu prendre prendre ou laissé de côté pour cause de multiples déménagements (maman, si tu me lis, sache que tu peux enlever le vieux poster de Sonic Youth et celui de Tintin aussi).
Bref, je suis retombé sur un groupe que j'avais à demi-oublié et ç'eût été fort dommage, parce qu'ils le valent bien: Gallon Drunk.
Le groupe a connu son heure de gloire au début des années 90, porté par une réputation scénique flatteuse, et un goût pour un certain rock qui le rapprochait de l'esthétique d'autres comme les Tindersticks, ou encore Nick Cave and The Bad Seeds, je dis bien l'esthétique, pas l'esprit ni le son car s'il faut chercher des parentés, c'est autant à Nick Grotte, mais à son plus fiévreux qu'à Jon Spencer pour l'énergie qu'il fait penser. Depuis, et bien plus trop de nouvelles... James Johnston, le leader, a rejoint les mauvaises graines comme organiste et le groupe est en hibernation, hélas dommage collatéral de la calamiteuse époque Brit-Pop. A redécouvrir.

Gallon Drunk (1993): Bedlam (MP3 fantastique, vous vous en doutez bien)

If I may paraphrase The Beach Boys, I guess those boys weren't made for these Brit-Popped times, hopefully not revered in a near or distant future. Gallon Drunk, a brilliant British band from the early 1990's never really managed to find their way through success, although they benefited from a cult following at their beginning (as well as a few nods from their peers, since James Johnston is currently part of The Bad Seeds). Had they appeared ten years later, the whole story might have been different. Here's an extract from their third album.


PS: oups, oups, oups, je pense que vous y êtes déjà allé(e), mais au cas où que non, allez voir l'article instructif de Vincent.

dimanche, janvier 08, 2006

La reprise du dimanche: 12

Nouvelle année et reprise des vieilles habitudes. La douzième reprise du dimanche est celle d'une chanson des Flaming Lips (hé hé), l'une des plus célèbres et les plus tordues, là où des filles pas très bien sous tout rapport se font des tartines à la vaseline et des gars qui se roulent dans des magazines (ou je sais plus), par Ben Folds Five soustrayant les guitares et la disto et ajoutant des rythmes mambo-soupe. Surprenant et pas désagréable...

Ben Folds Five: She Dont Use Jelly (MP3)

PS: encore un, la barbe!

You might not be aware about this, but I'm posting a cover every sunday in this blog (I now it is saturday but who gives a damn). This one consists of Ben Folds Five covering She Don't Use Jelly by the Flaming Lips, mambo-style.

samedi, janvier 07, 2006

Just Let Go!

Une bombinette garage pour terminer la semaine, une arme de confusion massive dont on peut juste regretter qu'elle ne dure pas plus longtemps. Une invitation à peine voilée à se laisser aller après ingestion de substances douteuses, histoire de bien libérer les effluves. C'est ce qu'on appelle en langage oenologique un décanteur, retiens-moi Ginette ou j'enlève tout!
Une provocation de plus de la part de Sky Saxon et ses psychopathes, qui invitent à la transe avec leur irrésistible entrelac de guitares et de piano répétitif et malsain qui menace de dérailler à tout moment.
Un extrait du deuxième album de The Seeds, le bien nommé Web Of Sound (1966). Comme quoi, il n'y a pas que Can't Seem To Make You Mine dans la vie.

The Seeds: Just Let Go (MP3)

As repetive, twisted and wicked as can be, Just Let Go is a true gem from The Seeds' second album, the aptly named Web Of Sound that'll make you want to take your clothes off . You have my word.

vendredi, janvier 06, 2006

King Of America

Je sais que j'avais promis de ne plus mettre de barbus, mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et je serai inflexible sur ce point. Et puis ça fait longtemps que je voulais reparler de l'Elvis que je préfère et du dernier grand album qu'il ait sorti: King Of America.
Costello, comme vous pouvez le voir sur cette photo est un type qui n'est pas complètement gentil. Un nerd qui casse l'ambiance dans une soirée en moins de deux remarques bien senties, et il avait choisi pour cet album de s'attaquer à nos amis américains, mais également à leur patrimoine musical pour la deuxième fois (la première était en 1981, avec Almost Blue, un album de reprises country). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son cynisme et l'énergie de musiciens de session embauchés sur place, lui font péter le feu. Et peut-être même écrire certaines de ses meilleures chansons (Our Little Angel, Brillant Mistake). C'est certainement l'album de la maturité, avant que la maturité ne le rende chiant comme la pluie (j'espère qu'aucun Costello-maniaque ne me lit, sinon je vais me faire pendre par les pieds). Un extrait de cet album plus que recommandé:

Elvis Costello: American Without Tears (MP3)

Demain je ne parlerai pas de Devendra Banhart ni de Robert Wyatt, juré.

It seems I've got some catching up to do translating my posts. Here's an extract from possibly the last great Elvis Costello LP: King Of America (1986), leaving aside his Attractions and taking on board session musicians from Nashville. As bittersweet as it can be. And by the way, that'll be the last bearded guy I'll be posting about for now.

jeudi, janvier 05, 2006

Gary Higgins

Je vois bien qu'il y a vraiment un abus de barbus sur ce blogue. Demain je change, ça suffit. En attendant, voici un petit retour sur une des rééditions surprises de l'année 2005: Red Hash de Gary Higgins. Album resté quasi-inconnu pendant une bonne trentaine d'années avant que Ben Chasny, de Six Organs of Admittance ne reprenne un de ses titres et attire ainsi l'attention sur son unique oeuvre.
Sans m'étendre de trop (paske je pourrais, hein), Red Hash fut enregistré en une quarantaine d'heures par Higgins et ses amis hippies avant un séjour en prison pour cause de revente de cannabis (1972).
Le résultat est un album de folk inquiet avec de forts relents de psychédélisme et son succès à postériori n'est guère surprenant tant il sonne intemporel. Deux extraits:
Gary Higgins:

Après treize mois de cabane, Higgins décida de ne plus être un poids pour la société et abandonna la musique. Il travaillerait aujourd'hui comme infirmier.

I promise I am not trying to grow a beard myself, and I agree with what you think deep down: enough hairy lads for now. Except this one is a wee bit peculiar (as were the other two, mind you): his Lp is a fine example of 70's Psych-Folk, and one of the best and most surprising reissues of 2005. Recorded in 40 hours time with his hippy mates before he was to be sent in jail for marijuana smuggling (or whatever he was doing at the time, I haven't scored drugs in a while, so who am I to judge?), Gary Higgins recorded a semi-masterpiece with Red Hash, well worth a little bandwith.

Les frères nubuck

Aujourd'hui je passe subrepticement en mode copinage avec la promotion du fantastic'album des frères Nubuck et ce grand morceau, ce tube tout frétillant de la queue de l'été 2006, avec des bouts de Burt Bacharach dedans (de Bobby Vee et son Be True To Yourself pour être exact). A l'heure où la mécréance perd de l'adhérent chaque jour, il s'agit d'un beau message d'espoir.

Les frères Nubuck: Jésus t'aime (MP3)

Les frères Nubuck are two brothers from Valence, Drôme, France that run their own label, Sorry but (see link on the left-hand side). Jesus t'aime, which translates as Jesus loves you is an extract from their latest LP and is a fine example of their surealistic, yet pervert world.

mercredi, janvier 04, 2006

Michael Nesmith

Voici un (petit, faut pas exagérer) coup de pub à un type qui n'en a absolument pas besoin, tant il est pété de thunes: Michael Nesmith.
Certes, le nom ne vous dira pas grand chose, mais si je précise qu'il s'agit là d'un ex-Monkees, fondateur par dessus le marché de MTV et homme d'affaires avisé, je commence à avoir des scrupules.
Oui mais voilà, il s'agit d'un des pionniers du Country-Rock, et sa chanson Joanne est l'une des plus tire-larmes qu'il m'ait été donné d'entendre, et puisqu'on n'a pas encore inventé l'écriture au clavier qui a des sanglots dans la voix, il faudra se contenter du MP3.
Michael Nesmith: Joanne (MP3 qui est la preuve qu'il y a un coeur qui bat derrière le portefeuille, et qui fait fondre mon coeur de midinette)


Here's a track from Michael Nesmith, ex-Monkees and future MTV founder that also happens to be one of the pionneers in the Country-Rock genre (although largely preceeded by Gram Parsons, to be honest): Joanne, one of the most achingly beautiful country ballads that ever graced my ears. And again, sorry about my rusty English, but it's bound to improve...at least it has to.

mardi, janvier 03, 2006

Un à côté des Cocteau

C'est en fouillant dans des caisses de Cds empilés et semi-oubliés que je suis retombé sur une belle madeleine de mon adolescence. Une epoque où j'essayais de concilier l'ouverture de bière avec les dents et l'écoute semi-clandestine (des fois qu'on me traite de garçon sensible), mais compulsive de la musique des Cocteau Twins. Je parle d'un temps où on rachetait ses vinyles en Cd, et non l'inverse, ...et je cesse sur le champ d'être vieux con dématérialisé, promis.
Toujours est-il que j'avais traqué par monts et par veaux, pendant ma période vachère, l'ensemble des EP et singles des Cocteau Twins et que je suis en train d'y replonger, gloups en apnée, et ça n'a aucune sorte d'intérêt puisque tout a déjà été compilé sur Lullabies To Violaine qui est déjà sorti? Va sortir? J'ai des informations contradictoires... Bref, voici en extrait, du moins je le pense, deux morceaux que je qualifierais dans toute ma mauvaise foi de la quintessence de ce que le groupe de la castafiore pas chiante et son mari vaporeux a produit de meilleur. Ouais, hombre!

Cocteau Twins (1985): Aikea-Guinea (MP3)
Cocteau Twins (1986): Those Eyes, That Mouth (MP3, peut-être bien mon préféré).

Bien sûr, comme je me rends bien compte que je n'ai même pas effleuré ce qui a fait leur musique et mon frisson d'hiver pendant des années (je me suis calmé depuis), je vous renvoie au très bon billet qui leur est consacré sur Chants Ethérés, sans oublier ce site qui leur est consacré.



As I searched through stockpiles of semi-forgotten Cd cases, I came across EPs of my teenage love, the Cocteau Twins, that I had been chasing around every corner of Europe at the time. They have recently been assembled and compiled under the name Lullabies to Violaine which I don’t own, since I already have got the EPs (hope you’re still with me there, and imagine the frustration to have to share all these treasures. Grrrr!). Anyway, here are two tracks from the Cocteau Twins at their finest.

lundi, janvier 02, 2006

Le retour des Goonies

Un lendemain du premier de l'an, c'est état dépressif et affalage dans le canapé, la tête entre les mains de savoir qu'il va falloir retourner dès le matin à son dur labeur.
En mettant cet excellent morceau de l'album à paraître de Mogwai, vous avez et, et, et un voyage à mach 6 qui vous déforme les machoires par son souffle, et un avant-goût d'une hype fort balourdement menée par Alan McGee, dixit cet excellent blog qui n'a, bien sûr, rien à voir avec le fait qu'il vienne de les signer sur son label Poptones. Mais quand même, la bande-son des déprimés romantiques honteux notoires et fiers de l'être de 2006 est bel et bien joliment là, et chantée-marmonnée par dessus le marché.
A déguster glacé.

Mogwai: Travel Is Dangerous (MP3 extrait du prochain Mr. Beast)
By the way, I promised myself to write half of my posts in bad English, another of those stupid decisions you take at the beginning of the year. Wether I'll hold myself to that or not is a question of courage, perseverance and self-depreciation. Anyway, here's an extract from the forthcoming and already over-hyped Mogwai album, Mr Beast, unlikely to make you forget the post 01-01 spleen. At least if it doesn't help, it can't get much worse, or can it?

dimanche, janvier 01, 2006

michel, libre dans sa tête...

...mais pas dans ses pieds. la faute à la traitrise d'une plaque de verglas (et de quelques bouteilles de Leffe aussi) qui me priveront de toute tentative de pas de deux ce soir, et pour les semaines à venir j'ai l'impression. Damned! Pas grave, je vais par vengeance poster un morceau sur lequel j'aurais aimé exprimer tout mon sens du déhanchement chaplinesque (le positif, c'est que maintenant, j'ai la canne).

MC5: High School (MP3)

La bonne année quand même!