Louer Bonaparte dans la rue
David Peel chantait dans les rues. Avant, pendant, après son contrat chez Elektra. C'était (c'est ?) sa scène. C'est là que John & Yoko devinrent fans. Que Jim Morrison devint fan. Mais peu importe :
Cet homme est un taré.
Un vrai bon taré comme on les aime. Et un sacré punk avant l'heure. Un hippy-punk, certes. Un gars qui nomme ses albums "Have a marijuana" ou "The pope smokes dope", un gars dont plus de la moitié des chansons font référence à la dope ne peut qu'attirer la sympathie de la jeunesse de 1968, date à laquelle sort son premier album.
Je vous fais grâce du sort qu'il réserve à un policier dans "here comes a cop" pour vous proposer une petite saga familiale aussi tarée que serait sain un dîner entre Douste-Blazy et Laurent Romejko. Ce titre est extrait de "Have a Marijuana" mais, je ne sais pourquoi, je préfère l'illustrer par cette pochette Napoléonienne de la compile sortie chez mes petits chouchous de Rhino youplalala homemade.
David Peel & the lower East side : Mother, where is my father (mp3)
2 commentaires:
Oui! Le Peel!
J'ai les vinyles des Fugs, des Holy Modal Rounders, de Wild Man Fischer et je ne connaissais pas David Peel, jusqu'à aujourd'hui ! Merci !
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