lundi, novembre 14, 2005

Gram a failli me tuer

Ma maman chérie,
comme tu le sais je m'amuse bien à Bruxelles. Il fait beau. C'est super. Je me suis fait plein de copains. Aujourd'hui, j'ai marché dans la forêt. Normal, il faisait beau. Le problème dans la forêt de Soignes, c'est qu'il y a pleins de dadas et de cyclistes. J'avais mon oualquemane que tu m'as offert pour mes sept ans. J'ai pas entendu la sonnette du cycliste qui arrivait derrière moi. Choc. J'ai cassé mes lunettes. Un dada les a écrasées.
Tout ça, c'est la faute du gars que j'écoutais, Gram Parsons il s'appelle. Je l'aime tellement que j'ai passé sa chanson en bouc' toute la journée. Bon, je te la fais écouter. C'est pour ça qu'internet, c'est bien.
The Flying Burrito Brothers: Dark End Of The Street (MP3)
Extrait de The Gilded Palace Of Sin (1969)
Une pensée émue à ses cendres, qui doivent flotter quelque part dans le désert de Josuah Tree. Ce morceau (une reprise, en fait) est un exemple de ce qui est le plus aimable chez celui qui avait essayé de lancer le concept de Cosmic American Music. Un mélange de tous les styles qui avaient secoué la musique américaine (Soul comprise). The Band avait quand même bien balayé le terrain, mais lui reste le plus sexy et le plus romantique. A piétiner ses lunettes.
Je t'embrasse maman Jackie.
Ton michelsardou

3 commentaires:

Anonyme a dit…

Article + Gram Parsons = tout simplement sublime. Merci !!

michelsardou a dit…

Gram Parsons oui, le post non. Mais je te remercie, ça fait bien plaisir.

Thanu a dit…

allez sois pas modeste! de toute façon un post sur Gram Parsons est toujours un post réussi!