lundi, août 22, 2005

Les gros dégueulasses



The New Pornographers: Twin Cinema.
Je suis tombé sur cet album grâce à une chronique enthousiaste de Pitchfork parlant de power pop, de mélodies fantastiques sur tranches de guitares énervées.
Naîf comme je suis, je suis tombé dans le panneau, comme j'y étais tombé pour les Fiery Furnaces (dont je parlerai plus en détails plus tard, c'est prévu)
Ben voilà, les mélodies sont là, les guitares sont là. Mais ce n'est pas du tout ce à quoi je m'attendais. Allez, balançons voir des noms: un brin de Delgados, une pointe de Spoon (des derniers albums), une pincée de Lush. Le tout suffisamment digéré pour que ce ne soit pas indigeste.
Et surtout une grosse dose de pas déjà vu, d'affranchi qu'ils partagent avec leurs compatriotes d'Arcade Fire, fort agréable et surprenante (d'où la petite référence à The Fiery Furnaces -mon groupe préféré du moment, c'est compris-, mais n'allez pas croire qu'ils leur ressemblent. Seul l'acceptation de ce qui a été fait avant eux sans être crétinement "cool", comme la plupart des groupes du moment,les réunit.)
Trompettes, surprises, un banjo pas piqué chez Travis, surprises, un chanteur, une chanteuse. Tout ça très bon, tout ça excellent , tout ça au rendez-vous.
Mais je n'en suis qu'à quelques écoutes et cet album pourrait être une horrible bouse comme une merveille à combustion lente, seul l'avenir le dira, mais il prend plutôt le chemin du deuxième.

Mais de bons vieux Mp3 valent mieux que de longs discours
Falling Through Your Clothes
These Are The Fables

2 commentaires:

michelsardou a dit…

J'ai déjà changé d'avis. These are the Tales est loin d'être la meilleure de l'album.

michelsardou a dit…

Désolé...