The Electric Soft Parade
S'il y a un groupe anglais ces dernières années pour lequel j'ai pu éprouver une certaine tendresse, c'est bien Electric Soft Parade.
Sorti un poil trop tôt pour la vogue du rock en Angleterre, un poil trop tard pour être associés à la queue de la comète Brit-Pop (heureusement pour eux d'ailleurs).Un entre-deux qui leur permet de tracer leur route en toute tranquillité, là où tant d'autres outre-manche sont étouffés à la naissance, pris dans l'oeil du cyclone NME. Du coup, les nouveaux groupes valables par là-bas se comptent sur les doigts de la main gauche de Django Reinhart.
Un groupe à part aujourd'hui, d'une esthétique qui me flatte l'oreille; pas celle de The Clash, par exemple, plutôt celle des Byrds, Ride et surtout The Boo Radleys, dont ils ont gardé le côté triple salto arrière, piqué, retourné, en écartant les orteils et qui arrive quand même à retomber sur ses pattes (je ne suis pas expert en gym, mais en Boo Radleys, je suis imbattable); le tout sans pasticher.
Et ce qui me plaît le plus, c'est leurs guitares, la quintessence d'un certain son anglais, pas ostentatoire.
Entendons nous bien, c'est loin d'être le groupe du siècle, même du mois, mais à surveiller avec attention.
Vu ici, les frères White devraient sortir un album sous le nom de Brakes. A voir. Je verifierai.
Extrait du premier album Holes In The Wall (2002) Start Again (MP3).
Puis de The American Adventure (2003), Bruxellisation -MP3- (ma préférée).
1 commentaire:
Au fait, je sais qu'ils ont une sale gueule sur cette photo, mais ils ne ressemblent à rien. La meilleure que j'aie trouvé.
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