samedi, septembre 30, 2006

Radio Nostalgie

Je sens bien que je ne suis pas du tout dans la ligne officielle du parti UVUJ, mais comme je suis en pleine phase nostalgique (comprendre la musique que j'écoutais lorsque j'avais 16 ans sur mon oualquemane trop classe avec sa touche Dolby B et son égaliseur trois bandes), j'ai cru bon la partager/ l'infliger aux lecteurs du blogue.

Digital Underground
: Doowutchyalike (MP3, version courte mais on entend quand même bien the Piano Man)


Digital Underground: The Humpty Dance (MP3 avec sa ligne de basse monstrueuse)

Pour plus de détails, je vous renvoie au post précédent.

jeudi, septembre 28, 2006

Le petit marché de Jean-Pierre Coffimiamiam #1

Chic ! une nouvelle rubrique !
Inspiré par une vieille rubrique de JP Coffe disparue aujourd'hui, ce rendez-vous mensuel repose sur une contrainte financière. Prenons nos badges "Que Choisir", et Zou, allons-y !

Le concept :
- Un budget de 30€ à ne pas dépasser (frais de port compris). L'enjeu étant de dépenser encore moins.
- Trois disques à acheter avec cette cagnotte :
1) Une entrée : Un Classique "écouté & approuvé par Un Violon, Un Jambon"
2) Un plat : Une nouveauté du mois (déjà écoutée, ou simplement attendue)
3) Un dessert : Le petit plus perso. Ce peut être un de nos disques favoris, un coup de pouce, un coup de coeur, une affaire à ne pas rater....

MENU NotBilly

Entrée :
Marjory Razorblade, par Kevin Coyne : 4€55 (+2.49 de frais de port).
Chef d'oeuvre de folie folk-rock. L'album le plus abordable d'un artiste unique et déjanté en toute conscience (voir post de lundi). Tout fan de Daniel Johnston devrait posséder un album de Coyne...



Plat principal :
The letting go, par Bonnie "Prince"Billy : 8€72 (+2€49 de fdp)
Parce qu'un nouvel album de Will Oldham doit rejoindre ma collec. Parce que les quatre précédents n'étaient pas indispensables. Parce que ce gars est toujours là après 10 ans.



Dessert :
Negro Prison Blues & songs aka Prison Songs, Vol. 1: Murderous Home : 2€87 pour une édition discount batarde mais avec un bon son ou 9€00 pour une édition digne de ce nom. (+2.49 de fdp)

Le plus grand disque du monde (cf. ici). Ces enregistrements d'Alan Lomax dans ce pénitencier sont tout simplement fabuleux. Ce n'est pas de la simple musique, l'humain échappe à toute règle musicale, les chants sont toujours hors des temps, donc hors du temps.


TOTAL :
29€74
(ou 23.61 avec l'édition discount)

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MENU Michelsardou

Pffff! la galère!

Entrée:
The Silver Apples/ Contact par The Silver Apples
L'album Oar d'Alexander 'Skip' Spence étant épuisé ou hors de pris, me voilà contraint de me rabattre sur la solution de rechange qui est mieux qu'un pis aller, parce qu'ils sont à la base de tous les courants musicaux dont on voudra bien les accabler (euh...Krautrock? Techno? New Wave? Que sais-je encore): The Silver Apples, dans un CD regroupant leurs deux premiers albums.7,85 Eur Si ça c'est pas cadeau!

Plat principal:
I am not Afraid of You and I will Beat your Ass par Yo La Tengo
On n'en a pas trop causé pour éviter le défonçage de portes ouvertes, mais purée qu'il est bon, cet album! (7,98 Eur)

Dessert
:
Sex Packets
par Digital Underground
Un vieux souvenir d'adolescence boutonneuse que j'ai déterré avec ma vieille collec' de vinyles. Des rappeurs rigolos qui me sont allés droit au coeur à l'époque où je ne jurais que par George Clinton et toute sa clique, samplant allègrement ce dernier et ses différents avatars (OK tout le monde l'a fait mais, et d'une c'étaient les premiers, mis à part De La Soul, et de deux il n'y a pas de et de deux). Un concept album fumeux qui parle de l'apparition d'une drogue révolutionnaire permettant d'avoir des relations sexuelles virtuelles (ouf!). Leur premier et meilleur album, ils se sont un petit peu trop pris au sérieux par la suite (6,99 Eur).

Plus tard, un mythe s'est écroulé lorsque j'ai appris que Money B, Humpty Hump et MC Blowfish étaient en fait la même personne.

TOTAL:
22,82


Ah! NotBilly je te bats à plate couture!
Bon OK, tu étais parti en premier, c'est pas juste, tout ça...

PS: On s'est servis d'Amazon mais promis, on en prendra un autre la prochaine fois.

mercredi, septembre 27, 2006

Die Young, die young !

Michelsardou y fait rien qu'à dire que je mets que des cowboys alcoolos drogués sur ce blog...
Et le pire, c'est qu'il a raison...

Alors, comme je n'aime pas contredire mon virtual-copain, je vais m'enfoncer.

Faron Young est l'idole de mon idole, Phil Ochs. Forcément, je lui ai donc prêté une oreille. Et, désormais, il ne veut pas me la rendre, mon oreille , ce voleur ! Il serait même coutumier du fait : Faron aurait piqué la femme de son rival (Hank Williams dont nous parlâmes il y a peu), les droits de leurs chansons à certains auteurs, la bière du gars du bar d'en face...

On retrouve clairement chez Ochs cette influence (particulièrement dans se deux derniers albums : Greatest hits et Gunfight at Carneghie hall) ; les deux hommes ayant également en commun leur ivrognerie et leur geste final (pendaison pour Ochs en 76, revolver pour Young en 96). Si Young était de la génération précédente, il vécut plus vieux que son admirateur, ce qui n'est pas sans une certaine ironie pour l'auteur de la chanson Live fast, love hard, die young.

Young n'a pas fait que boire, il a aussi lancé Willie Nelson, Don Gibson (qui fut complice d'Ochs) ou Kris Kristofferson, soit trois raisons de plus pour qu'il m'interesse. Si ce nom vous dit vaguement quelquechose, c'est peut-être aussi parce que Prefab Sprout a nommé ainsi la première chanson de son Steve McQueen.

Faron Young
: Live fast, love hard, die young (mp3)


Et, parce qu'on n'est pas radin :
Faron Young : Just married


Et un certain Ben Colder se foutant de sa gueule en reprenant son tube Hello Walls (écrit par Willie Nelson) :

mardi, septembre 26, 2006

Sly and the Family Stone

En me baladant sur le site de Ween, je suis tombé sur ça, qui m'a donné une envie irrépressible de réintroduire les quelques disques que je possède de ce type dans la platine CD. Une version toute en nuances (ce piano, cette voix!) et, comme on dit à Etterbeek, la méga-classe!

(tag: défonçage de portes ouvertes)

Ween / Ween

Ben ça pour une surprise, c'est une belle surprise. C'est en faisant mes courses quotidiennes chez le disquaire du coin que je suis tombé sur cette pochette dégueulasse mais au contenu ô combien jouissif: un live de Ween.
Bon OK, ça n'a rien d'extraordinaire vu que le groupe est un des rares à activement encourager l'enregistrement de ses concerts et leur diffusion sur le net (voir cette page).
Oui mais voilà, l'enregistrement date de ma période préférée et contient la quasi-totalité des classiques sobres et de bon goût qui ont assis leur réputation. Citons en vrac Help Me Scrape the Mucus Off my Brain, Wawing my Dick in the Wind, Piss up a Rope, The HIV song. Ajoutons que les frères sont accompagnés par un groupe de Bluegrass et je suis aux anges. Seul hic, l'album n'est disponible qu'en vinyle, donc pas d'extrait. Par dépit, ce sera donc:
Ween: The HIV Song (MP3 live à Zurich)

lundi, septembre 25, 2006

Accroche-toi, pinceau !

Sur l'echelle de la folie, les meilleurs peintres sont soit les déments soit le personnel soignant.
Au pinceau, aujourd'hui, non pas Daniel J., mais un être sensible qui a suffisamment travaillé dans un hôpital psy pour ne pas prendre la folie à la légère.
Décédé en décembre 2004, Kevin Coyne était un songwriter très singulier, très fin, et dont la folie créatrice était particulièrement bouleversante d'honnêteté. Il a toujours su pervertir le blues en une sorte de plainte malade.
Une discussion virtuelle récente avec un homme de goût m'a fait ressortir mon CD de l'étagère. Merci à lui pour cette piqure de rappel.
Kevin Coyne : Mad Boy (MP3) Une vraie chanson folle.

NB : Case history... plus, l'album dont est tiré ce titre semble épuisé, d'où le lien vers un autre chef-d'oeuvre...

dimanche, septembre 24, 2006

La reprise du dimanche : 44

Comme je suis de bonne humeur, on aura aujourd'hui l'originale du dimanche, sa reprise, sa reprise travestie et la reprise de la reprise travestie avec un tout vilain son 80's plein de réverb' sur la batterie. On est comme ça ici, car si on ne peut plus faire bombance le dimanche, quand le peut-on, je vous le demande?! Bref...

1961: un jeune auteur de l'écurie Stax, William Bell (merci STGW) publie son premier 45t: You don't Miss Your Water (Till The Well Runs Dry). Une complainte qui donne envie de chanter à tue-tête en l'écoutant et qui illustre le vieil adage "en amour on est toujours deux: l'un qui souffre et l'autre qui s'emmerde", sauf que là, les rôles sont inversés après la rupture. L'homme sûffre le martyre, se tape la tête contre les murs, il se mortifie.
Ce titre sera un immense succès, malheureusement sans suite immédiate pour cause de service militaire, au point qu'Otis, la star du label et fabricant d'ascenceurs respecté, en fera fissa une reprise ici incluse.

1968: The Byrds se lancent dans un pharaonique projet de double album recouvrant toute l'histoire de la musique américaine, allant du Folk à la Country en passant par le Jazz. Evidemment ça ne va pas se passer comme ça puisque le jeune organiste recruté pour l'occasion va faire, à l'image de ce qui s'est passé en Thaïlande, un coup d'état fort apprécié par le groupe qui les verra se concentrer exclusivement sur le genre Country (on va appeler ça comme ça parce qu'on est fainéants) et faisant un album de reprises agrémenté de deux chansons originales, peut-être le meilleur album des Byrds car le moins inégal.
Ah oui, il y avait You Don't Miss Your Water, dans le tas. Une version qui m'a fait comprendre deux trois choses sur la Cosmic American Music.

William Bell: You Don't Miss Your Water (MP3)

Otis Redding: You Don't Miss Your Water (MP3)

The Byrds: You Don't Miss Your Water (MP3, attention il ne s'agit pas de la version album mais d'une prise chantée par Gram Parson restée inédite pour une histoire de gros sous)

The Triffids: You Don't Miss Your Water (MP3, groupe sur lequel je ne connais pas grand chose mais je pensais que l'inclure dans le billet me donnerait l'air intelligent)

samedi, septembre 23, 2006

KC rules OK

Le champion toutes catégories du folk britannique neurasthénique et, c'est une exclu, n'est pas de retour cette année. Trois albums l'année dernière (dont un en forme de best of tripatouillé par The Earlies) et rien cette année...c'est à désespérer de l'Ecosse, des Ecossais et de la souriante contrée qu'est Fyfe (pour y avoir bossé quelque temps, je comprends pourquoi les gens aiment tant se droguer).
Bref, cette faignasse de King Creosote a tout de même sorti un 45t ultra limité reprenant un des morceaux de KC Rules OK, agrémenté de deux inédits sur lesquels je n'ai toujours pas réussi à poser ma grosse main poilue. Alors le prétexte sera ça:

King Creosote: You Are Could I (MP3)

mais aussi:

King Creosote: Bootprints (Hot Chip Remix/ MP3)

et souvenez-vous de:

King Creosote: Grace (Jeff Buckley cover/ MP3 via apqh d'il y a un moment, je crois)

vendredi, septembre 22, 2006

Le beat est bon !

Nous ne mettons pas souvent de Rap sur ce blog (Qui a dit jamais ?)
Ce n'est pas pour autant qu'on n'aime pas...

En voilà, un dont le beat est bon. Un rap rural d'un dénommé Kamini sur son bled de Marly-Gomont, en Picordie, hein, au moins... Yo, hein, eul'chtyo solut aux picords qui sont bein sympos, au moins, et schpéciole dédicoce au rocker néo-ricain muté lo-bos, hein, au moins.


Marly-Gomont (Audio)
Kamini : Marly-Gomont (MP3)


Je vous conseille toutefois la vidéo (il faut être patient, la laisser se charger, mais ça vaut le coup)

Je n'ai pas trouvé grand chose sur ce gars, je serais pourtant partant pour tenter d'autres titres...

jeudi, septembre 21, 2006

Mark Spoelstra


Hey ! Je l'attendais tellement que je ne l'attendais plus ! J'ai failli louper ça !
Une réedition de Mark Spoelstra ! ENFIN ! Ils ont mis leur temps !

Je cherchais un de ses albums 60's depuis des lustres, des lustres et des lustres ! (une bonne grosse dizaine d'années !)
Je fais des gros mimis à Collector's choice qui, une fois de plus, sort un bon vieux folk-singer des familles des placards.

Mark Spoelstra est une vraie figure des 60's, un des nombreux chanteurs que Dylan a occulté par son succés. Spoelstra fait parti des tous meilleurs, avec, bien sûr, mes chers Phil Ochs, Eric Andersen et consorts...

L'album est magnifique, un parfait compagnon à The Freewheelin Bob Dylan, All the news that's fit to sing ou Today is the Highway. Attention, c'est bien du folk urbain, pur produit de Greenwich, Broadside etc. Ne vous attendez pas à du Fred Neil, du Tim Hardin ou du Tim Buckley. C'est entre Tom Paxton (en moins feu de camp) et Andersen (en moins romantique). Spoelstra a une belle barbichette, une belle voix douce et un beau jeu de guitare...
Oh, et puis zut, pourquoi je m'embête, vous voyez la pochette ? Eh bien, elle donne le ton exact du disque !

Mark Spoelstra: Ballad of 12th avenue (MP3) - La plus belle chanson de l'album...

mercredi, septembre 20, 2006

Jeune racaille

Ce n'est peut-être pas le titre le plus connu des Young Rascals, mais il est Live...
Et ça dépaute !

The Young Rascals - Mickey's monkey

Felix Cavaliere, le chanteur-organiste, avait rejoint, fin des années 80, les Disciples of soul du père Little Steven, homme de goût (musicalement du moins, parce qu'en matière vestimentaire..).

Plein de bonnes chansons des (young) Rascals sur le Juke-box du site de Felix Cavaliere

mardi, septembre 19, 2006

The White Stripes VS Bart

Les gars de fox savent-ils qu'ils parodient une vidéo réalisée par un (horreur!) bouffeur de grenouille?
Ceci dit c'est pas mal, comme parodie.


via Idolator

lundi, septembre 18, 2006

Yodleyodleouuu!

Aujourd'hui j'ai eu envie de réentrendre de yodldldledle suite aux deux derniers billets de mon collègue qui ne fait rien qu'à mettre des drogués, des calcinés dans le désert et des cosmonautes russes sur ce blogue.
Alors moi j'ai eu envie de mettre des yodle, oui, mais des yodle funky. Il s'agit bien sûr du plus grand groupe de culs terreux venus du Canada. Il s'agit du groupe qui aurait pu reprendre l'intégrale de Céline Dion que j'aurais trouvé ça formidable. Le groupe que tout le monde connaît mais dont pas mal de gens passent devant sans le regarder. Le groupe qui me rend tellement admiratif qu'à ce point, ça tient de l'hypnotisme. Le groupe qui, si on l'évoquait en mal, pourrait me faire perdre le sens de l'humour glacé et sophistiqué qui me caractérise.

The Band: Up On Cripple Creek (MP3)

dimanche, septembre 17, 2006

La reprise du dimanche 43


Hier, on pouvait nous entendre soupirer "Vivement Dimanche !" à des lieues à la ronde...
Nous y voici, nous y voilà !

Voici donc, pour aujourd'hui, les version de Lovesick Blues par :
Jerry Lee Lewis : Rock'n'Roll'n'Country, le killer en fait une version qui tue la mort.
The Spotnicks : Instrumental en déguisement de cosmonautes (mais ça s'entend peu, les déguisements)
Gram Parsons : version ange déchu
Beck : bootleg un peu fénéant, mais toujours bien pour s'amuser

A suivre...

samedi, septembre 16, 2006

Hank yodèle

Lovesick blues est une chanson formidable immortalisée par ce grand camé d'Hank Williams chéri.

Je possède une tripotée de versions de cette chanson...
Hank Williams, Jerry Lee Lewis, Patsy Cline, The spotnicks, Emmett Miller & his georgia crackers, Marty Robbins, Beck, Madeleine Peyroux, Leon Redbone, Eric Andersen

Je vous en mettrai une ou deux un dimanche (Jerry Lee notamment), mais, comme on est samedi, je suis obligé de mettre l'original, sinon, michelsardou y me tape, ce méchant. J'ai entendu cette chanson pour la première fois dans la bouche de ce bon vieux Léon et j'ai bêtement cru que c'était un titre de Jimmy Rogers, grand yodeleur country dont on reparlera. J'aime bien ces yodels dans la country, ça échappe au modèle ricain, ça a une étrangeté sympathique, surranée.

Allez, Zou, Hank, une piquouse dans ta bagnole sur le parking du Grand Ole Opry et c'est parti :
Hank Williams : Lovesick Blues (MP3)

mercredi, septembre 13, 2006

Chanson, mon amie

Nous sommes parfois redevables envers certaines chansons d'une part de ce qui fait notre vie.
Ces chansons nous ont donné la force d'accomplir ceci, nous ont accompagnés dans telle situation, nous ont remonté le moral dans telle autre,...

Il est temps, dix ans après l'avoir chantonnée un moment, que je paye mon dû à celle-ci qui, en trottant dans ma petite tête, m'avait bien aidé à ouvrir mes yeux embués...

J'aime cette chanson. Je l'embrasse, tendrement. C'est une amie qui m'est très chère. Je vous la présente, elle peut vous venir en aide un de ces quatre...

Woody Guthrie : More pretty girls than one (mp3)

mardi, septembre 12, 2006

Trainspotting

Pour commencer ce billet, il va falloir que j'avoue deux choses:
1. Ce titre est le plus fainéant de toute l'histoire du mp3audioblogage.
2. J'ai ouï ce groupe pour la première fois grâce à l'excellent podcast de Jérome Colin, Vox dont le site se trouve ici. Je n'aime pas trop piquer aux gens, mais je n'ai pas pu m'empêcher, gnnnnnn!

Voilà, c'est dit. On passe à l'essentiel: ce morceau (le deuxième) est une des meilleures choses que j'ai entendue depuis un long moment dans la veine des Men In Black qui ne sourient que lorqu'ils sont attaqués à l'acide sulfurique.
Un EP sorti en 2006, un jeu de scène apparemment très impressionnant (le groupe se grime sur scène en cheminots), une musique quelque part entre les défunts Tindersticks (ou Jack), les défunts Codeine et les défunts Cocteau Twins. Une musique de croque-morts, oui, mais impressionnantissimante. Au fait le groupe s'appelle Iliketrains et flotte à des kilomètres au dessus du tout venant miséreux:

PS: Ai-je oublié de mentionner que c'était vraiment bien.

lundi, septembre 11, 2006

Crotte alors !

Mon copain virtuel étant certainement en train de décuver de son week-end, le blog est à la dérive entre mes mains de malade (yark yark yark). Je peux en profiter pour dire n'importe quoi (Je peux, par exemple dire : "profitons des profiterolles", il ne peut rien contre mes mains de malade, yark yark yark)...

Alors, soyons fous, soyons malades. Et proposons à vos oreilles de mélomanes des extraits du premier opéra crotte-rock (sic.) de l'histoire de l'humanité. C'est une sorte de Notre-dame-de-Paris sans Garou mais par le Didier-Super-sans-plomb-98-de-la-low-fi-poésie-dark-de-Limoges, Sylvain Courtoux, grand amateur de A-ha ce qui ne ne s'entend pas.

On trouve un premier extrait sur T.A.P.I.N. : La poésie est ma petite amie (MP3).

Si vous êtes assez malade pour, comme moi, aimer ce genre de couillonades supersoniques, il y en a quelques autres sur son myspace. Chic chic chic !

dimanche, septembre 10, 2006

la reprise du dimanche : 42

Tim Hardin a repris plusieurs fois cette chanson de Bo Diddley (écrite par Willie Dixon). Il existe une version enregistrée à l'époque de This is Tim Hardin et sortie tardivement pour la première fois sur le double "Hang on to a dream". Il la reprend ensuite sur le très méconnu et très sous-estimé Painted head.

De toutes façons, tous les albums de Tim Hardin après le fabuleux Tim Hardin III et avant Tim Hardin I sont sous-estimés, sauf peut-être Suite for Susan Moore & Damion et Homecoming concert qui sont (un peu) surestimés.
Les maisons de disques ont eu la bonne idée de ressortir Bird on the wire, mais pour les excellents Unforgiven et Painted head, on peut se gratter... Certes, ils contiennent peu de nouvelles compositions d'Hardin qui planait à 800 miles high, au plus bas, à cause de la dope, mais ses reprises (de Newman, Dixon, etc. ) sont fabuleuses. Nine n'est pas si mauvais que ça non plus. S'il est mort en 1980, la plupart des critiques et des mélomanes semblent l'enterrer en 68 ! Grrrrrrrrrrrrrrrrrr !

Tim Hardin : You can't judge a book by looking at the cover (mp3)

samedi, septembre 09, 2006

Dream letter de rêve !

Il y a des évidences qui vous pètent à la gueule.

J'écoutais quelques albums excellents ces jours-ci, et je me dis, "Mon garçon (je m'appelle parfois "mon garçon"), si tu te remettais ce bon vieux disque que tu aimais tant".

Et je le mets dans mon mange-disque.

Et là, il y a des évidences qui vous pètent à la gueule. Comme la différence entre un excellent disque et un chef d'oeuvre. Et puis il y a cette bizarrerie qualificative que l'on ajoute parfois : "chef d'oeuvre absolu". Peut-être pour distinguer le disque excellent surestimé du véritable chef-d'oeuvre, quand l'évidence vous pète à la gueule...

Quand je revois Les Temps Modernes (ou La soif du mal), je me reprends une énorme claque. On sait déjà que c'est très bien, que c'est un très grand film, mais, en le revoyant, on s'aperçoit que le "chef-d'oeuvre" distance "l'excellent film" d'un bon millier d'années lumière.
On oublie ensuite peu à peu ce qui fait que ce livre, ce film, ce disque est une oeuvre à part, et, quand on s'y replongera chaque seconde nous étonnera de nouveau par sa perfection.

Je viens donc de remettre Dream letter de Tim Buckley, un live à Londres de 1968.

Et là, ça a pété à ma gueule...

Dream Letter est, de loin, son meilleur disque, et Dieu sait qu'il en a fait que j'adore, des bons, d'excellents même.

Ce concert est indescriptible car chaque seconde est une surprise, sur chaque note Buckley tente quelque chose avec sa voix, chaque reprise est une invention. C'est un disque parfait sans être un de ces disques "trop" parfaits, dont la perfection ennuierait.

Un de mes disques préférés.

Tim Buckley : The earth is broken (MP3)

vendredi, septembre 08, 2006

Born To Be with You

Mon collègue, il fait rien qu'à m'embêter à mettre des trucs que je ne connais pas (ou mal). Après j'aime, ça m'intrigue et me voilà à rechercher frénétiquement tout ce qui concerne Dion dans sa période noire des années 70.
Car voilà, Dion est une super-méga star du Doo Wop et du Rock'n'Roll des débuts, de la trempe d'un Elvis, d'un Lewis, d'un Buddy Holly (avec qui il devait partager l'avion qui a fait boum avant un empêchement de dernière minute) à qui on ne prête de l'importance que dans les années 50/60, avant une légère reprise d'intérêt chez certains nostalgiques lors des années 90.
Le reste? Un trou noir. Impossible de trouver de trouver le moindre album chez les disquaires en ligne, pas en ligne, les magasins d'occasion, en CD, en vinyle, en 78t, en cassette, sur les réseaux P2P... Oui, j'exagère un peu, mais un des albums les plus trouvables reste la collaboration de Dion avec Phil Spector en 1975, à qui l'on avait donné carte blanche pour travailler avec l'artiste de son choix.
Alors ça s'est fait...
Dion, qui à l'époque marchait sur l'eau mais n'en vendait pas une, accepta sans rechigner. Et ce fut la grosse catastrophe: des dizaines de musiciens, quinze guitaristes, trois batteurs, deux bassistes, un grand portanouac' généralisé (pour celui qui ne travaillait qu'en petit comité), Springsteen rendant visite pendant les sessions d'enregistrement pour un accueil plus que glacial de la part de Spector ce gros jaloux, des drogues alors que Dion avait décroché son aiguille du bras quatre ans auparavant. Tout ça pour un album qui ne sortira jamais nulle part, si ce n'est au Royaume Uni.
Et puis à la fin des années nonante, Dizzie Gillespie (le trompettiste des Primal Scream au teint de déterré) pose en une d'un gros canard anglais avec la pochette sur le coeur, un buzz se crée. Réédition. Les dithyrambes s'ajoutent aux flatteries: "a life changing experience" "absolutely stunning" "le disque qui est à ta vie ce que l'eau est au Ricard".
Personnellement je n'irai pas jusque là puisque j'ai toujours eu le plus grand mal avec les productions de Spector, un brin étouffe chrétien, et la plus grande tendresse pour les modulations et la finesse de la voix de Dion; et le moins que l'on puisse dire est que les deux ont plus ou moins tendance à ne pas très bien se compléter, voire à s'anhiler.
Un ratage donc? Oui mais un ratage magnifique, une boursouflure, un truc extraordinaire qui a un goût de reviens-y-malgré-toi, une merde au goût sublime, un album renié par ses propres auteurs.
Et puis c'est le seul de l'époque qu'on arrive à trouver dans le commerce.

Dion:

mercredi, septembre 06, 2006

Le coup de boule de Zimmermine Dylane

Vous avez remarqué, le dernier Dylan est comme le coup de boule de Zidane : Tout le monde a un avis dessus... et on entend beaucoup de couillonades.
Je vais regarder le match France-Italie en écoutant Modern Times.

Il est pourtant simple, l'avis à porter sur cet album... Quatre Boogies comme il les pond depuis plus de 40 ans (bof...) et six merveilles... C'est donc un bel album, un album qu'on porterait aux nues s'il avait été mauvais précédemment. Ce n'est pas un album anodin. On en reparlera après de nombreuses écoutes, lors de la sortie du suivant..
Plutôt, que de vous mettre un MP3 (vous avez l'album, non ? ;) ), voilà le clip avec scarlett... (Et le bouquin de Woody, Bound for Glory). Je vous laisse, le match de Dylan commence...

lundi, septembre 04, 2006

Harmonicandwich !

C'est la rentrée. Et la rentrée, c'est pas rigoulo, rigoulo...
Et moi, j'ai plus envie de rigouler que de rentrer.

Alors, bon, on vous a déjà habitué aux couillonades,non ?



Robbie Krieger, John Sebastian, Peter Noone, Mark Lindsay, Richie Havens, and Spencer Davis... et Al Bundy !

dimanche, septembre 03, 2006

La reprise du dimanche : 41

Ah ah! Aujourd'hui c'est décidé, la reprise du dimanche va coller au plus près de l'actualité car c'est cette semaine que va sortir le nouvel EP de Polyphonic Spree qui sera quasi-exclusivement composé de reprises.
Ce qui est un peu bizarre pour un groupe qui passe son temps à copier les Flaming Lips (soit le coup de la mélancolie joyeuse avec beaucoup de trompettes autour et un final presque toujours en crescendo).
Oui mais je les aime bien et je dois bien reconnaître que je les suis depuis le début, alors...alors...alors...ils reprennent Nirvana et je n'ai rien à dire sur Nirvana (aimés, vus en concert et pas réécoutés depuis plus de 10 ans).
Mais la semaine prochaine sera drôlement plus intéressante.

The Polyphonic Spree: Lithium (MP3, via ce blog)

samedi, septembre 02, 2006

Pop Levi #3

J'en parlais ou il y a un an, il y a un siècle, il y a une éternité, mais le bougre n'est pas du genre rapide: Pop Levi a enfin sorti un objet physique, palpable et palpé par mes mimines moites qui laissent des traces sur la belle pochette.
Bon, ce n'est qu'un EP mais l'album est impatiemment attendu pour janvier 2007.

Pop Levi: Blue Honey (MP3)


PS: Des gens bien intentionnés me parlent d'affichage fantaisiste du blog lorsque navigue sur Explorer. Serait-ce la même chose chez vous?

vendredi, septembre 01, 2006

Seul (avec le hibou)

J'ai connu Jason Molina avec un hibou, il n'était pas seul, il avait Songs:ohia avec lui, c'était avec cet album magnifique :
Puis je l'ai perdu de vue, Impala ne m'emballant pas.
Ensuite, je l'ai retrouvé, avec un hibou, sur un autre album somptueux, et les Songs:Ohia devenaient Magnolia Electric co.Le revoila, seul. Un album vinyl, seul. Sans les Songs:ohia, sans Magnolia Electric co, seul. Seul sur la pochette, sans hibou......Sans hibou en apparence seulement, car le titre d'une des plus belles chansons de la Galette du Molina nous donne cet indice qui signale ses meilleurs disques : Seul avec le hibou.
Il a un problème avec les chouettes et les hiboux ce garçon... et c'est tant mieux pour nous, le disque est à pleurer.
Jason Molina : Alone with the Owl (MP3)