jeudi, avril 06, 2006

Midlake

C'est en me baladant sur le ouèbe que j'ai compris qu'on avait peut-être à faire au groupe le plus hype de l'année, auteur d'un disque qui n'attire que dithyrambes et superlatifs ("l'album des Texans restera sans aucun doute comme l'un des chefs d'œuvre de l'année. Voire plus. Indécollable." Vous voyez le genre...). Ce groupe s'appelle Midlake et le chef d'oeuvre en question The Trials of Van Occupanther.

Comme tout bon blogueur qui se respecte, je ne veux pas rester à la ramasse car je subodore que ce qu'on attend de moi est de colporter les rumeurs les plus invérifiables.
Il se trouve qu'un premier album est sorti en 2004 à l'insu de votre serviteur. J'ai donc mis mes meilleurs hommes sur le coup et en suis arrivé à ces conclusions, car toutes les infos se recoupent:
Ah ben oui, il s'agit d'un groupe indé, un de plus, qui joue une musique à haute teneur en Folk-Rock, et dont le chanteur possède un ton plaintif qui patine dangereusement sur les aigus, et n'est donc pas sans rappeler Jason Lyttle (Grandaddy) ou Wayne Coyne (gloups!). Le premier album est saupoudré de synthés (qui ne sont pas sans rappeler Grand-père), mais aussi de trompettes, flûtes et instruments à vent divers (qui ne sont pas sans me rappeler ma cousine, ex-majorette sévissant désormais dans une fanfare).
C'est charmant, mignon tout plein, ça fourmille de détail dans chaque coin, mais je n'ai pas pu entendre une note du nouvel album, celui qui devrait transformer l'eau en plomb et le vin en or, enfin si: un morceau est disponible sur leur page My Space, et d'après le chanteur, le groupe aurait laissé tomber les synthés et le reste pour se concentrer sur les instruments acoustiques. C'est donc à suivre.

Midlake:

7 commentaires:

Leibniz a dit…

oui le premier album etait pas fabuleux (enfin dans mon souvenir, car je dois avouer que ce Balloon Maker est tres bon), mais le prochain, mes aïeux, c'est quelque chose. Déjà Roscoe est grandiose

michelsardou a dit…

C'est vrai que ce premier album est intéressant, sans plus. Sinon, je suis curieux quant à la suite (dans l'expectative, quoi).

Leibniz a dit…

si ça veut un peu calmer ta curiosité expectative, gorilla vs bear vient de poster la video de leur single, young brides, qui est déjà pas dégueu.

L'Anonyme de Chateau Rouge a dit…

bon je tombe un peu comme un cheveux dans la soupe mais bien que hors sujet ce lien peut t'interesser:

http://thecameraaspen.blogspot.com/

Enfin bon, peut être que tu connais...

Quant à moi je commence à me dire qu'il me faudrait des vacances, faut juste que je m'trouve un boulot histoire que je me repose...En attendant plus trop le temps de lire et d'écouter les audio-blogs...

Anonyme a dit…

En fait, le 1er album n'est pas du tout passé inaperçu dans le milieu indé, puisque Dominique A. l'avait amené chez Lenoir à l'hiver 2004 en nous disant qu'il adorait...t'es à la ramasse Michel : mais t'étais où en 2004? à Knocke-le-Zout? (non j'rigole)

Anonyme a dit…

Je vais sonner a contre-courant, mais je trouve que le premier album était plus homogène, plus jusqu'au-boutiste; ça n'était peut-être qu'une immature première mouture, mais c'est incroyablement soigné dans les détails..."The Trials Of Van Occupanther" se distingue surtout par quelques titres insurpassables (vraiment), mais l'ensemble souffre d'un manque de cohésion qui le rend (et c'est bien dommage) légèrement creux...Enfin bon, moi, pour ce que j'en dis..."Roscoe" c'est tellement entêtant que ça surpasserait presque "Losing My Religion". Le second était LA chanson de la fin du siècle dernier, la première est LA chanson du début du suivant. Ce qui n'engage que moi, bien sûr.
Bien à vous tous,
W.

Anonyme a dit…

Bonsoir à tous,

Je pense qu'au fil des écoutes le dernier album des Midlake(s)gagne en profondeur. Les dernières chansons de l'album que je jugeais un peu vaines après un incroyable "Roscoe" deviennent aussi incontournables que le reste de l'album. "Branches", articulation de l'ensemble est sans doute le morceau essentiel de l'album. C'est autour de lui que tout semble s'organiser. La lente descente vers le lumineux "You never arrived" s'impose d'elle même. Le harmonies vocales, le chant, tout confine à l'exceptionnel. Au delà de la technique du groupe, il reste suffisamment de zones d'ombres, d'incertitudes et d'enigme pour que pour que l'oeuvre s'impose d'elle même. On ne sait plus qui chante, qui joue quoi, la musique seule semble surgir d'à peu près nulle part. C'est peut -être cela la magie d'une oeuvre. Ne plus savoir qui la conçoit. Une belle réussite. Hors du temps.