Dream letter de rêve !
Il y a des évidences qui vous pètent à la gueule.
J'écoutais quelques albums excellents ces jours-ci, et je me dis, "Mon garçon (je m'appelle parfois "mon garçon"), si tu te remettais ce bon vieux disque que tu aimais tant".
Et je le mets dans mon mange-disque.
Et là, il y a des évidences qui vous pètent à la gueule. Comme la différence entre un excellent disque et un chef d'oeuvre. Et puis il y a cette bizarrerie qualificative que l'on ajoute parfois : "chef d'oeuvre absolu". Peut-être pour distinguer le disque excellent surestimé du véritable chef-d'oeuvre, quand l'évidence vous pète à la gueule...
Quand je revois Les Temps Modernes (ou La soif du mal), je me reprends une énorme claque. On sait déjà que c'est très bien, que c'est un très grand film, mais, en le revoyant, on s'aperçoit que le "chef-d'oeuvre" distance "l'excellent film" d'un bon millier d'années lumière.
On oublie ensuite peu à peu ce qui fait que ce livre, ce film, ce disque est une oeuvre à part, et, quand on s'y replongera chaque seconde nous étonnera de nouveau par sa perfection.
Je viens donc de remettre Dream letter de Tim Buckley, un live à Londres de 1968.
Et là, ça a pété à ma gueule...
Dream Letter est, de loin, son meilleur disque, et Dieu sait qu'il en a fait que j'adore, des bons, d'excellents même.
Ce concert est indescriptible car chaque seconde est une surprise, sur chaque note Buckley tente quelque chose avec sa voix, chaque reprise est une invention. C'est un disque parfait sans être un de ces disques "trop" parfaits, dont la perfection ennuierait.
Un de mes disques préférés.
Tim Buckley : The earth is broken (MP3)
1 commentaire:
Ah j'adore ce disque c'est une merveille.
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