dimanche, avril 30, 2006

La reprise du dimanche: 27

Pour cette reprise du dimanche-là, je ne pouvais absolument pas passer à côté de ces véritables spécialistes du genre.
Chaque année, les américains de Yo La Tengo font une émission dans le but de soutenir la station radio WMFU où ils reprennent toutes les chansons que les auditeurs leur demandent. Ces reprises ont été compilées et vont bientôt sortir sous le nom ...is murdering the classics, car ces reprises sont totalement improvisées.
Pourquoi relayer cette information par ailleurs largement diffusée? Et bien dans le tas, ils font une reprise de Sir Doulas Quintet, fantastique groupe des années 60 déjà évoqué ici.

Yo La Tengo: Mendocino (MP3)

vendredi, avril 28, 2006

Skip James

Je ne suis pas trop à l'aise avec la carrière de Skip James, je le connais surtout grâce au film Ghost World, mais regardez cette vidéo. C'est absolument magique.


Via ce blog.

Chansons pour les pieds

Suite à des allégations douteuses, je me dois de rétablir la vérité: bien qu'il y ait marqué "Bruxelles" sur l'en-tête du blog, je réponds à l'affectueuse (?) dénomination de "le français" au bar du coin. Et même si j'adore la Belgique, MON club de foot, celui que je préfère et chéris par dessus tout, c'est l'Olympique de Marseille.
Tout ça parce que ma première vitre brisée se trouve à Saint Martin de Crau (Bouches du Rhône), bien avant les cassages de tibias récurrents au FC Etterbeek. Mais aussi parce que c'est le seul club ayant à sa tête un président africain, parce qu'ils ont un public incroyable (pour le meilleur et pour le pire) et qu'il y a un je ne sais quoi d'excessif dans tout ce qui s'y passe, ce qui rend ce club unique.
Alors en ce qui me concerne, le match de l'année de l'année est demain. Contre l'ennemi historique en plus (vous savez, ce club "populaire" qui a un palmarès moins étoffé que celui du FC Sète).
Mon message d'encouragement sera donc simple:

Basile Boli & Chris Waddle: We've got a feeling (MP3)

A noter que Bruno évoque le sujet ici.

Quant à la retraite de Zinedine Zidane, je préfère nettement un hommage comme celui-ci à l'attentat commis par Pascal Obispo.

The Zinedines: Twice Upon a Time (MP3)

jeudi, avril 27, 2006

Human Beinz

Youpie! Alleluyah! Pouet pouet! Les MP3 remarchent (ceci dit contre espèces sonnantes et trébuchantes, et c'est moins drôle). Et comme un bonheur n'arrive jamais seul, les inrocks parlent de ce blogue, donc merci à eux!
Du coup, je me sens obligé de justifier ma (nouvelle?) réputation d'amateur de musique qui sent la naphtaline. Cherchons bien. Un groupe fun, qui pourrait enflammer un balloche, mais qui aurait d'autres cordes à son arc. Bon sang, mais c'est bien sûr (dixit Julie bourrel): The Human Beinz!
Deux albums parus en 69, l'un de reprises absolument incendiaires (dont le très connu Nobody But Me, originellement des Isley Brothers et présent sur les coffrets Nuggets) ne dépassant jamais les deux minutes vingt.
Puis un second, Evolutions, bien plus ambitieux (comme quoi Spinal Tap avait tapé juste) et assez difficile à trouver, du moins à Bruxelles, jusqu'à ce que je tombe sur ceci. Punaise!
Le ton change, plus psychédélique et moins léger, le tempo se ralentit et les guitares se hérissent. Le groupe produit son meilleurs album, incluant même des touches de Country (le très bon Two of a Kind, qui se conclut avec la destruction en direct du piano).
Mais la pièce de résistance est certainement April 15th. Extraordinaire instrumental qui ne décolle vraiment qu'une fois la première minute écoulée, digne des meilleurs moments de Headhunters de Herbie Hancock (je sais que l'analogie est bizarre, mais les deux lobes de mon cerveau se relient sur cette affirmation, quelque part).

The Human Beinz:



PS: un gros merci à Chocorêve.

mercredi, avril 26, 2006

Recife

VRP de la francophonie, épisode "ça faisait longtemps alors je me rattrape".
Recife se dit inspiré par le Brésil, mais ne surtout pas chercher de références musicales du côté de la bossa nova.
Non non non non, c'est un groupe de rock tout ce qu'il y a de plus, euh, rock, enfin prog-rock, trempant un orteil dans l'électronique et qui m'évoque furieusement un The Earlies à la française qui n'aurait jamais peur d'en faire des tonnes, à forcer sur le côté lyrique.
Forcément, ça ne passe pas toujours, mais quand ça passe, c'est bien. Et puis s'ils se mettent à chanter en français...

Recife: L'interstice (MP3, via le site du label Dead Bees)

mardi, avril 25, 2006

The Seeds - I Can't Seem To Make You Mine

Ce Sky, quelle classe dans le maniement du tambourin!

(piqué à Bedazzled)

lundi, avril 24, 2006

The Walking Bicycles

Parce qu'un groupe avec bicyclette dans son nom ne pouvait me laisser indifférent, malgré les références à l'abandon dans les côtes et surtout à un post-punk qui a le don de me fatiguer les oreilles depuis près d'un an (ou deux).
Heureusement plus proche de Hüsker Dü, ne serait-ce que pour la batterie, que d'autres groupes de (pas pervers) pépères revenus en grâce. Eux ont la mauvaiserie sans les courbettes, et j'aime bien.
Un premier album à sortir bientôt (pour un tiers produit par Steve Albini)

The Walking Bicycles:

En stand by

Attention, tous les MP3 mis sur ce blog sont inaccessibles jusqu'au début du mois prochain pour cause, semble-t-il, de quota de bande passante dépassé. Tout devrait revenir à la normale au début du mois prochain, si Saint Steve Jobs le veut bien.
En attendant, ce sera système d (mp3 "légaux"et déblatérage de banalités) jusqu'à la fin du mois.

dimanche, avril 23, 2006

La reprise du dimanche: 26

Avant de commencer, je signale que les MP3 seront dorénavant transmis via Yousendit because quota de bande passante explosé. Bizarre parce que la fréquentation du blog n'a pas, elle, explosé, loin de là. Encore un coup de l'antifrance (et des antifrançais)?

Quoi qu'il en soit voici une reprise qui a la particularité d'être sortie avant la version originale, et qui surpasse sans problème son modèle: la version de Wild Horses (des Rolling Stones) par Gram Parsons et ses Flying Burrito Brothers.
Parsons avait un peu tendance à négliger son groupe, trop occupé qu'il était à jouer les groupies auprès de Jagger et Richards et au grand désespoir des membres de son propre groupe, qui n'allaient d'ailleurs pas tarder à le virer.
Néanmoins, le son d'Exile On Main Street devrait beaucoup à l'influence de Parsons, qui aurait initié le zombie et l'autre à grosse bouche à tout un pan Country de la musique américaine que ces derniers ignoraient. Ce serait pour le remercier qu'ils lui ont offert Wild Horses (je mets des conditionnels de partout, c'est pour faire comme David Pujadas), magnifique chanson sur la drogue, au demeurant.

The Flying Burrito Brothers: Wild Horses (MP3 via rapidshare)

samedi, avril 22, 2006

Jorge Ben - Solta o pavão

Un petit tour dans une brocante et une grosse claque: puisque j'ai fait mon coming out vinylesque, cher lecteur, toi qui passe ici, voici une autre de mes obsessions récentes: le fabuleux album de Jorge Ben (pas encore) Jor, Solta o pavão.
Et pourtant cette histoire d'amour n'avait rien du coup de foudre au début. Pochette ébréchée et complètement décollée, photo digne d'un best of de Charlie Oleg. Retrospectivement, je me suis aperçu que l'album avait été débaptisé pour le marché français (en "Para ouvir no radio (Luciana)") et que les titres sont truffés de fautes d'orthographe, bonjour le respect de l'oeuvre! Et pourtant, maravilha!
Rappelons que Ben est responsable de titres qui sont parmi les plus connus du répertoire brésilien (Chove chuva, Mas que nada, Fio maravilha...) et d'un album qui a fait date en 76 (Africa Brasil). Tiens, il s'agit justement de l'album qui précède ce dernier puisque sorti en 75.
Une des meilleures surprises qui soient car je n'en attendais pas grand chose, vu la pochette. Principalement acoustique, cet album a une caractéristique: démarrer par des intros qui laissent craindre le pire, puis emporter le morceau grâce au charme, au swing et à la nonchalance de la voix faussement mal assurée de Ben et son immense talent de mélodiste.
Principalement acoustique, donc avec quelques choeurs, percussions et lignes de synthé ça et là.
Cet album semble difficilement trouvable en CD, raison de plus d'apprécier ces deux petites perles:

Jorge Ben:
Para ouvir no radio (Luciana) (MP3)
Dumingaz (MP3)

vendredi, avril 21, 2006

Rev' Tom Frost

Les audiobloggers ne sont pas tous des musiciens frustrés: certains se jettent à l'eau et sortent, ou sont en passe de sortir des disques.
Par pur corporatisme, balançons des noms: il y a côté francophone bien sûr David F; côté anglophone Spike Priggen (l'homme qui se cache derrière Bedazzled) et je suis sûr qu'il y en a d'autres, mais moi pas connaître.
Et beh maintenant on y ajoute le premier album du Rev' Frost, déjà responsable d'un de mes blogs préférés. Beaucoup de reprises, de l'énergie à revendre et un chat sur le point de rendre l'âme dans la gorge et le tout pour la modique somme de sept dollars, frais de porc inclus, grouic!
Le tout achetable ici. Je transmet le message: si vous n'achetez pas ce disque, vous serez maudit sur au moins sept générations (ce qui fait un dollar par génération, c'est donné!). En attendant de sauver mon âme, je vais essayer de sauver mon ordi victime d'un sale virus faisant "miam!" dès qu'il entend les mots "carte" et "crédit", voici quand même ce que j'ai pu écouter:

Reverend Tom Frost: White Lightin' (MP3)

mercredi, avril 19, 2006

MC5- American Ruse



C'est ballot, je parlais d'eux l'autre jour.

mardi, avril 18, 2006

The Millenium

Le top du snobisme chez tous les amateurs de musique aujourd'hui, et notamment les audiobloggers, c'est de dire: ouais mon gars, beh moi je l'ai acheté en vinyle. Nah!
Et c'est compréhensible: tous ces MP3 perdus sur le disque dur et/ou son baladeur, sans mentionner ceux qui n'ont pas de nom (bienvenue sur My Space!), ces pochettes de CD toutes riquiquis. J'en arrive à ne plus vouloir écouter de musique sur mon ordinateur, à en avoir du mal à mettre un CD dans la platine.
Alors voilà, je fais mon coming out: j'ai acheté une platine vinyle en début d'année 2006, et une bonne trentaine d'albums depuis (à rajouter à ceux que je possédais avant de passer au CD: re-bonjour Prince, Stevie Wonder et autres idoles d'adolescence). C'est peut-être chiant et plus fragile, mais l'acte d'écouter de la musique me semble reprendre de la valeur.
Pourquoi raconte-je ma vie, vous demandez-vous? Mais c'est parce que j'ai un blog et que j'y poste des morceaux et que comme je suis moyennement nerd, je n'arrive pas à transformer ceux que j'ai en MP3 (enfin je tatonne), et qu'il commence à avoir un décalage entre ce que j'écoute au quotidien et ce qu'il y a ici.
Erreur et frustration réparées puisque voici ce disque qui m'obsède depuis plusieurs semaines, The Millenium projet né dans la foulée du premier album de Sagittarius (1968) sur lequel je bredouillais l'autre jour.
Album de producteurs (Curt Boettcher & Gary Usher), Millenium associe des mélodies que n'aurait pas reniées le grand Burt Bacharach, perverties par une foultitude de micro-détails qui amènent l'album à la limite de l'apologie de la drogue: chaque instrument est doucement perverti, les choeurs et les voix, souvent à la limite de la niaiserie menacent de dérailler à tout moment. L'inventivité des percussions me ravit à chaque écoute. J'en arrive à enfermer le chat de peur qu'il me raye le disque, et tout ça pour ne pas en parler? Je dis non! Vivent les réseaux P2P (ce qui équivaut à de la copie privée, je crois).

The Millenium (1968):
5AM (MerveilleP3)

D'autres morceaux sont disponibles sur la page My Space du groupe, qu'une bonne âme a bien voulu leur faire, Boettcher et Usher sont morts dans les années 80.

lundi, avril 17, 2006

The Jungle Book

Ne me demandez pas pourquoi, c'est comme ça.
Je crois qu'il s'agit de ma plus vieille influence musicale...

Disney: I Wanna Be Like You (MP3)

dimanche, avril 16, 2006

La reprise du dimanche: 25

Broadside était (est?) un magazine qui a accompagné tout le mouvement Folk américain des années 60.
Phil Ochs a fait de nombreuses sessions pour ce magazine, souvent semi-improvisées.
Autant dire que lorsqu'il s'attaque au répertoire de la première période des Beatles pour en pointer l'inconsistance, Ochs trouve un large écho auprès d'un public qui n'a que mépris pour tout ce qui pourrait faire danser les foules.
Comme quoi les débats musicaux ne sont qu'un éternel recommencement: moi aussij'ai souvent des problèmes avec la musique niaise qui fait danser.

Phil Ochs: I Should Have Known Better (MP3)

samedi, avril 15, 2006

Back in the USA

Quand le blocage menace, ne jamais hésiter à retourner aux fondamentaux. J'ai décidé de me cacher derrière cette maxime, que n'aurait pas reniée Bernard Laporte, puisque j'ai dû poster environ 3798 fois sur ce blog le même extrait de l'album du MC5, la chanson High School.
Alors, ce n'est pas très honnête de se cacher derrière des pirouettes, mais je soupçonne fort le MC5 d'avoir fait la même chose avec leur deuxième album Back In The USA, car si le premier (Kick Out The Jam) était un manifeste politique et incendiaire, le manifeste d'une bande de dangereux gauchistes, leur second en est presque le négatif. Clair là où le son était sale, célébrant les joies de l'American Way of Life et son consumérisme débridé (grosses bagnoles et petites pépées) alors qu'il voulaient précédemment tout faire sauter.
Back in The USA n'a qu'un thème: décrire l'adolescence sous toutes ses formes, soit le désir de s'amuser, de faire la fête et des choses que la morale réprouve.
Surtout, ce disque n'est pas loin selon moi d'avoir la meilleure Face B de l'histoire, ç'en est presque inhumain: High School, Shaking Street (basée sur une guitare acoustique!), The American Ruse. L'écoute de ce disque provoque inévitablement des mouvements incontôlés (de la tête, du pied, des mains) et est la meilleure réponse possible les jours où je me demande pourquoi j'aime le Rock.

MC5:
The American Ruse (MP3)
Shakin Street (MP3)

jeudi, avril 13, 2006

Man Man

Ce n'est pas franchement une nouveauté puisque l'album est sorti depuis trois mois et que Julien, sur la Blogothèque en avait déjà parlé, mais comme quoi, son billet n'est pas tombé dans l'oreille d'un sourd. Alors à la bourre peut-être, mais j'approuve de tout mon poids (et j'ai grossi) Man Man, qui si on devait lâcher des noms, se situerait à équidistance de Tom Waits (tendance brinquebalante) , Captain Beefheart (tendance énervée) et la troupe d'Emir Kusturica (tendance arrachage de clous avec le popotin).
Il s'agit de mauvais exemples pour la jeunesse, des fous furieux qui ne font rien qu'à casser leurs chansons, mettre des cris de cochon de partout pour conclure certains morceaux avec des choeurs d'une niaiserie que n'aurait pas désavouée Sheila.
Repoussant? Ben non parce que ça fonctionne, et même plutôt bien. Pour qui arrive à s'enfiler Trout Mask Replica d'une traite (mon addiction du moment), ce n'est pas ce genre de groupe qui va faire peur, non mais.
Deux bons points à la sardoucadémie: le chanteur porte une magnifique moustache et fait des chansons dessus, et il n'y a rien à jeter sur l'album, ce qui rend le choix des morceaux d'autant plus difficile.

Man Man

mercredi, avril 12, 2006

Death By Sexy

Juste un petit pppost pour signaler que les Eagles of Death Metal ont sorti un nouvel album hier, un régal pour les amateurs de Rock bas du front qui n'a pas peur de se vautrer dans les pires clichés qui font rire.
Les riffs qui tuent sont là, le piano martelé et les clap-clap aussi, ainsi que les falsettos (falsetti?). Je rajoute que Josh Homme est de la partie puisque c'est lui qui martyrise les peaux.
Pas le temps de m'étendre, je retourne faire de la air guitar.

Eagles of Death Metal
:

mardi, avril 11, 2006

Dan Wallace

C'est sûr qu'avec un nom (et un physique) comme ça, Dan Wallace ne risque pas d'exiter les foules. Il aurait pu choisir un pseudonyme un rien plus intriguant, je ne sais pas moi, axelroziz, par exemple.
Quant à sa musique, c'est un peu pareil, d'une banalité affligeante, à première écoute, puis moins à la deuxième et bien moins à la troisième. Car ce Mr Wallace est un romantique contrarié, un lyrique qui essaie de ne pas dépasser de la ligne de peur qu'on se moque de lui (espèce d'Anthony Wainwright, va!). C'est aussi un expérimentateur qui se réfrène (voir les arragements bizarroïdes, les guitares qui déraillent). Et c'est cette tension qui fait tout le sel de sa musique.


Dan Wallace:


PS: Pas grand chose à voir, mais on peut écouter des morceaux de Paperlung, le nouveau groupe de Sice (ex-chanteur des Boo Radleys) sur leur page My Space.
Je ne suis pas chien, un extrait de leur premier single:
Paperlung: The Days That God Sold You (MP3 tronqué)

lundi, avril 10, 2006

(What's So Funny 'bout) Peace, Love & Understanding

Pour rester dans les chansons pro-baba, j'en ai appris une belle aujourd'hui: saviez-vous que (What's So Funny 'bout) Peace, Love & Understanding, qu'on peut retrouver par exemple dans la séquence Karaoke du film Lost in Translation, n'était pas une chanson d'Elvis Costello, mais une reprise de son poteau et producteur Nick Lowe.
Quoi? Comment ça que j'arrête de regarder les mouches avec cette lueur lubrique?!

Elvis Costello: (What's So Funny 'bout) Peace, Love & Understanding (MP3)

dimanche, avril 09, 2006

La reprise du dimanche: 24

La reprise du dimanche se transforme de plus en plus en rubric' à polémic', je dois bien le reconnaître, car je choisis de plus des dinosaures respectés de tous, sur lequel je force un peu le trait, pour voir...
Une fois n'est pas coutume, je n'ai absolument rien à dire contre la victime de ces reprises du dimanche-là. Neil Young serait même mon dinosaure préféré, pour lequel je n'éprouve que de l'amour, et du respect...
Ah si, cette chanson (l'originale) peut parfois m'émouvoir jusqu'à la limite de la rosée au coin de l'oeil, tout comme comme elle peut me faire secouer la tête, à cause de ses paroles à l'extrême limite du gnan-gnan.

Thom Yorke: After the Gold Rush (Neil Young Cover)

The Flaming Lips: After the Gold Rush (Neil Young Cover)

vendredi, avril 07, 2006

Paloma

VRP de la francophonie, épisode 8 (pour une fois, je me suis fait chier à compter).
Alors oui je sais, il chante en anglais. Mais des artistes de ce calibre ne courent pas les rues.
Premièrement, n'accordez aucune importance au look de ce moustachu à casquette AC/DC sis sur sa Little Honda, car s'il faut trouver des cousinages à Paloma, ce serait du côté du Folk briton des années 70, soit du côté de Fairport Convention ou de Pentangle (name dropping! name dropping!) . Une instrumentation fourmillante et des mélodies à vous laisser sur le séant. Et ce gars habite peut-être près de chez vous.
Du coup, je vous enjoins fortement à cliquer sur ce qui va suivre, je suis prêt à rembourser les mécontents.

Paloma: The First One's Free (MP3)

jeudi, avril 06, 2006

Midlake

C'est en me baladant sur le ouèbe que j'ai compris qu'on avait peut-être à faire au groupe le plus hype de l'année, auteur d'un disque qui n'attire que dithyrambes et superlatifs ("l'album des Texans restera sans aucun doute comme l'un des chefs d'œuvre de l'année. Voire plus. Indécollable." Vous voyez le genre...). Ce groupe s'appelle Midlake et le chef d'oeuvre en question The Trials of Van Occupanther.

Comme tout bon blogueur qui se respecte, je ne veux pas rester à la ramasse car je subodore que ce qu'on attend de moi est de colporter les rumeurs les plus invérifiables.
Il se trouve qu'un premier album est sorti en 2004 à l'insu de votre serviteur. J'ai donc mis mes meilleurs hommes sur le coup et en suis arrivé à ces conclusions, car toutes les infos se recoupent:
Ah ben oui, il s'agit d'un groupe indé, un de plus, qui joue une musique à haute teneur en Folk-Rock, et dont le chanteur possède un ton plaintif qui patine dangereusement sur les aigus, et n'est donc pas sans rappeler Jason Lyttle (Grandaddy) ou Wayne Coyne (gloups!). Le premier album est saupoudré de synthés (qui ne sont pas sans rappeler Grand-père), mais aussi de trompettes, flûtes et instruments à vent divers (qui ne sont pas sans me rappeler ma cousine, ex-majorette sévissant désormais dans une fanfare).
C'est charmant, mignon tout plein, ça fourmille de détail dans chaque coin, mais je n'ai pas pu entendre une note du nouvel album, celui qui devrait transformer l'eau en plomb et le vin en or, enfin si: un morceau est disponible sur leur page My Space, et d'après le chanteur, le groupe aurait laissé tomber les synthés et le reste pour se concentrer sur les instruments acoustiques. C'est donc à suivre.

Midlake:

mercredi, avril 05, 2006

La France qui gagne...

Celle-là, il fallait absolument que je la place, et ce jour me semble approprié. La preuve en sons que football et musique sont deux univers vraiment irréconciliables.

Olympique Lyonnais: Lyonnais (mp3)

mardi, avril 04, 2006

Bishop Allen (de mars)

J'avais parlé de ce groupe sans réaliser qu'ils avaient un projet incroyable, soit sortir un EP par mois pour raconter toutes les aventures extraordinaires qui leur arrivent chaque mois (l'achat d'une paire de Nike neuves, ce genre...). Voici que le EP de mars vient de sortir, en avril, on peut l'acheter sur leur site.
Comme ils sont gentils, il mettent à chaque fois un extrait à disposition.

Bishop Allen: The Monitor (MP3)

Les autres morceaux valent drôlement le coup, ne vous gênez pas.

lundi, avril 03, 2006

dimanche, avril 02, 2006

La reprise du dimanche: 23

J'ai passé une bonne partie de mon adolescence à écouter les albums de Jimi Hendrix, ayant piqué des vinyles à mon père, recopié les albums de la médiathèque locale, écouté des heures durant sa musique au casque, dans le noir.
Depuis, plus rien, c'est bizarre, mais l'écoute d'Electric Ladyland provoque désormais chez moi l'assoupissement sans coup férir. Trop de temps faibles au milieu de très gros temps forts, il faut bien le reconnaître.
Alors je finis par me demander si Hendrix ne serait pas un poil surestimé. Bête de scène, c'est clair, instrumentiste génial, c'est sûr, mais quid de la voix? Et des compositions?
Ou peut-être que j'ai vieilli et m'en suis lassé, allez savoir...
En attendant, voici une reprise excellentissime de If 6 was 9 par Tori Amos, j'en profite pour remercier ce blog sans qui rien n'aurait été possible, tout ça, tout ça...

Tori Amos: If 6 was 9 (MP3)

samedi, avril 01, 2006

Quatre pour la route!

Pour célébrer l'achat d'un nouveau véhicule (deux indices: c'est un deux roues et il n'est pas motorisé), voici une compilation célébrant les joies de la circulation en ville, toutes insultes dehors et majeur levé, plus souvent qu'à mon tour, contre ces chiens d'automobilistes. Pluie qui rentre dans les yeux et fait baisser la tête, au risque de ne pas voir les petits qui traversent, à trois mètres. Rails de tram ô combien traitres. Et bien tout ça, j'aime et le prouve en chansons.
J'exclus tout d'abord, rien que pour le principe, le "Sur la route" du petit Raphael et du vieux Jean-Lou, ça sera donc ça:




  • Jonathan Richman & The Modern Lovers: Roadrunner (MP3) Morceau à la Velvet Underground, tendance Sister Ray sans la crasse, sommet de nonchalance et de coolitude absolue.
  • Ween: Joppa Road (MP3): Je l'avoue, l'objectif de ce billet est également de placer un morceau d'une de mes obsessions, Ween. Ces inclassables se montrent ici sous leur jour sensible (j'vous jure qu'ils en ont un), avec une musique qui comporte de petites touches Jazzy. Extrait de leur inépuisable album Chocolate & Cheese.
  • Tortoise & Bonnie "Prince" Billy: Thunder Road (MP3) Oui, je sais, je l'ai déjà postée et on peut la trouver sur plein de blogs, notamment l'excellent Interprétations Diverses. Mais cette de reprise de Springsteen n'est pas loin d'être ma chanson préférée de l'année 2006. Transformant cette chanson faussement enjouée de Springsteen en une machine au psychédélisme et à la mélancholie implacable. Tout y est parfaitement maîtrisé, de l'interprétation jamais surjouée d'Oldham à l'espace que Tortoise insuffle à la musique. Un chef-d'oeuvre.
  • Chuck Berry: Route 66 (MP3) Pour faire une compile de ce genre, c'est simple: tu prends Itunes et tapes "Road", sans fautes d'orthographe. Pour prouver que je ne suis pas un tocard total, j'ai aussi tapé "route", mais zut: c'était "rout6". Et voilà un classique absolu par l'oncle de Richard (désolé) qui apparaît devant vos yeux ébahis, car que serait ce blog sans la musique de vieux, je vous le demande?

The Yeah Yeah Yeah Song!

Pas un clip extraordinaire, mais il est drôle. Au fait, j'ai vu l'album dans les magasins aujourd'hui...