mardi, janvier 30, 2007

Panda Bear

Oui je sais, ce blog n'est pas très animé en ce moment. D'ailleurs au moment où j'écris ces lignes je me rends compte que je ne devrais pas les écrire car je n'ai pas le temps de les écrire et je devrais déjà être ailleurs.
Donc on va faire très court: Panda Bear, c'est un des membres d'Animal Collective, ça sonne même comme du Animal Collective (donc pas très bien dans sa tête) sauf qu'il a troqué ses guitares acoustiques contre des samplers et surtout que c'est bien plus popillant. On peut même siffler dessus (et non plus crier, nuance). Même que ça donne envie de taper dans ses mains, de porter des chemises à fleurs et de faire du surf sur les plages d'Oostende en chantonnant 'Round round, get Around, I get around".
Ça vous donne une idée? Bon alors je file.

Panda Bear: Bros (mp3 éhontément piqué à Pitchfork que je remplace dès que je reviens)

dimanche, janvier 28, 2007

La reprise du dimanche : 58

Charité bien ordonnée commenche par choi-même. Ch'est un peu le princhipe des compiles-tributes Shweet relief qui, après Victoria Williamsh, fin des 90's, che chont penchées sur le cas du père Vic Chesnutt et de chon fauteuil qui roule comme une pierre qui roule.

D'accord, chette compile n'amache pas mouche... mais, chi je ne l'ai pas vendue, depuis le temps, ch'est pour cha, pour Krichtin Hersh, qui ch'en chort pluch que bien avec chette chuper reprige du chympa Chechnutt. Cha mérite bien un petit pocht.

Kristin Hersh : Panic Pure (MP3)

jeudi, janvier 25, 2007

Le club des 5

Puisque nous voilà avec un pompon refilé par coolbeans.
Je m'y colle, tel un anti Uncle Bens. 5 choses peu connues à mon sujet.

1) En CP, j'ai triché. Lorsque l'on a appris "la droite et la gauche", j'ai triché. parce que je suis malin, je me suis dit : droite=côté des placards / gauche=côté de la fenêtre.
EN CE1, la disposition était différente. A gauche, il y avait le poster d'un renard. Après, j'ai trouvé un autre moyen : la paume de ma main droite a eu la bonne idée de s'orner d'un grain de beauté. La droite est donc le côté auquel correspond la main qui a un grain de beauté, celui qui est du côté du placard, sans renard.
Bref, en un mot : je ne connais pas ma droite et ma gauche. Ce qui me vaut moultes blagounettes de mes amis qui s'amusent à me demander un côté pour me voir regarder ma paume droite en quête d'un grain de beauté & maintes engueulades de ma chère et tendre en voiture : "Maaaaaaaais euh ! je t'avais dit "A gauche" ". Elle a désormais renoncé et me fait des signes.
Cet indice biographique éclairera sans doute les lecteurs de "Pas Billy The Kid" sur les mélanges droite/gauche

Titre approprié : Diana Ross : Upside down ou Scott Mattew : Upside down (cf post de vendredi dernier)

2) Conséquence du 1). Vers les 20 ans, je me suis perdu, chez moi, dans un bois que je connais par coeur

Titre approprié : Bruce Springsteen : Lost in the flood.

3) Jeune prof, je me suis un jour pointé en classe avec un truc comme ça accroché à la ceinture de mon froc. J'ai su éviter, de peu, et avec adresse, le fait d'être le premier homme tué par le ridicule.

Titre approprié : Cowboy junkies : Blue Moon (revisited)

4) Paul Préboist a dormi chez moi. j'ai mangé avec lui, chez moi. Je sais, c'est la classe intégrale.

Titre approprié : Palace Brothers : O Paul

5) Je ne possède aucun album des Beatles, des Rolling Stones, des Kinks et de Love.
Titre approprié : Bobby Bare : Shame on me (MP3)

A mon tour:
1) Révélation: je ne m'appelle ni Michel ni Sardou. Il s'agit d'un pseudonyme que j'utilisais sur un programme d'échange bien connu qui commence par Soul et finit par eek. D'ailleurs, ça s'écrit michelsardou tout attaché et sans majuscule. Pourquoi? Parce que je le déteste.

2) Ayant créé ce blog un après-midi d'été où je m'emmerdais en à peu près quatre minutes, j'ai repris ce pseudo sans réfléchir. Il ne dénonce rien et ne porte en lui aucun message. D'ailleurs, je ne méprise pas la variété française, je m'en contrefous, ça n'est pas pareil.
Le vieillissement des neurones fait que de jeune révolté, j'en arrive aujourd'hui à un inquiétant Tout se vaut. Renaud finit par m'agacer à peu près autant que Sardou. C'est dire...

3) Quand j'ai commencé à écouter de la musique, je pratiquais le racisme anti-blanc. Si le chanteur n'était pas afro-américain, c'était de la merde. J'avais treize-quatorze ans et j'étais sous l'influence d'un pote qui était plus vieux que moi (il devait en avoir quinze) et possédait un nombre de disques assez impressionnant pour son age. Que des disques pointus, qui plus est...

4) Je me suis émancipé de son influence en glissant subrepticement Rock'n'Folk sous mon t-shirt chaque mois. C'était à la maison de la presse au Teil d'Ardèche, la vendeuse devait être bigleuse mais c'était moins évident en été (ben oui, moins de vêtements). Ça a duré de la classe de quatrième à la classe de seconde. Le lycée était dans une autre ville.

5) Plus ça va, plus j'ai des poils dans le dos.

Titre approprié: The Apollos : It's A Monster (mp3)


C'est pas le tout, il faut aussi qu'on refile le bébé à quelqu'un, alors je dirais Thanu, Romain et Bruno.

Home Fame


Comme d'hab' ce billet est mu par simple copinage parfaitement assumé et affiché. Donc donc, pour fêter les cinq ans deSorry But Home Recording Records, le Vieux Mad, grand goumi du label a décidé de proposer à des artistes qu'il appréciait de reprendre ou de remixer une des références du catalogue. C'est ainsi qu'on trouve pèle-mêle:

PAULINE EASY / HOLDEN / TOUS LES FILMS ONT LA MÊME FIN / BROTHER ROGER / LES FRERES NUBUCK / HANK HARRY / APPLE JELLY / THE JEAN LOUIS MAYBE TECHNOLOGICAL PROJECT / IGNATUS / REMY CHANTE / GORDON STREET INC / NOEL BELMONDO & THE RICHARDS / YANN SAVEL / KIM / DYLAN MUNICIPAL / CITRON / LOS CHICROS / WATOO WATOO / LUBNA RUINS / STAIRCASE PARADOX / POL DODU / PUNISH ME WITH FRANGIPANE / CHRIS GONTARD / OSLO TELESCOPIC / QUAISOIR / MON ONGLE / LE VIEUX THORAX / BELA / AMELIE / BERTRAND BETSCH / EDDY TORNADO & LES SCANDALEUX / MONSTER X / DANIEL BILL / L'ARRIERE CUISINE / CROONER MIC ACTION / LONER / CYRZ / HOTEL* / SZ / ROY DANVERS & LES SOEURS JEANNICK / HENRI BINGO

Le bébé, qui se porte bien se prénomme Home Fame et pourra être acquis pour la modique somme de 12 Euros ici.

Un extrait (EDIT: qui n'est plus) tronqué de Brother Roger reprenant les Frères Nubuck (qui seront en concert en Belgique dans le courant du mois de février)

Brother Roger: Gold Timer (Nubucks Bros cover mp3)

mardi, janvier 23, 2007

e.e.cummmings en garçon vacher

chanter e.e.cummings,
quell(e drôle de
bonne idée ! sur)tout
quand c' est fait a-
vec une tel(
le décontraction... kim
delmhorst s'
y
attaque sans froufrou ni
flonflon, en bonne (country
) -folkeuse. j'imaginais
cummings en citadin, pas en cow(boy, - ça m'
étonne donc et
me ravit d'entendre ça.

kim delmhorst
: anyone lived in a pretty how town (mp3)

bonus : le texte lu par l'auteur (même si sa lecture est un peu décevante, bien planplan)
e.e.cummings : anyone lived in a pretty how town

lundi, janvier 22, 2007

Pop Levi #4 (le retour)


Vous le voyez bien, on n'est pas avares en musiques nouvelles par ici. Toujours sur la brèche de la hype, surtout ces derniers temps... Pourquoi? Mais je ne sais pas (ah si, peut-être parce que c'est mieux fait ailleurs). Bref..
Vu le nombre de billets qui ont pu être consacrés au monsieur sur ce blogue, je me permets de modestement signaler que Pop Levi va sortir un album incessamment sous pas longtemps (la semaine prochaine me semble-t-il) et que l'album est une des choses les plus chirurgicales que j'aie jamais entendues dans le Funk-Rock.
Oui monsieur, de tous les temps. Et même si ce Pop Levi a une tête éminemment baffable , je vous conseille de passer outre et cliquer sur ce qui suit afin de laisser M. Levi aimablement à son tour vous retourner la joue. L'album s'intitule The Return To Form Black Magic Party et il est formidable.

Pop Levi: Sugar Assault Me Now (mp3)


En prime, un énième clip de Blue Honey (celui-ci semble officiel).
Blue Honey, Pop Levi

dimanche, janvier 21, 2007

La reprise du dimanche : 57

Reprise du dimanche expresse:


Reprise du dimanche expresse:


Top! Je suis la première chanson jamais écrite par mon propre groupe. J'ai été enregistrée pour être la face B de All I really want to Do mais je suis vite devenue plus populaire que ma face A. J'ai été écrite par Gene Clark et reprise par des gens tels que le Flaming Groovies, Tom Petty ou Teenage Fanclub. Je suis LA chanson qui tue et ai enfanté plein de petit rejetons. Certains rédacteurs plein de mauvaise foi pourraient me qualifier de préhistoire de la power pop.
Je suis, je suis...

Gene Clark: Feel A Whole Lot Better (mp3, bizarrement celle qui bouscule le plus l'originale)

The Flaming Groovies: Feel A Whole Lot Better (mp3)

Teenage Fanclub: Feel A Whole Lot Better (mp3)

vendredi, janvier 19, 2007

Awelaeheheeeh fan club


"Awelaeheheeh..."
Il n'y a pas que "awopbobaloobopalopbembam" dans la vie, il y a aussi ce "awelehheeh" au début de ce classique du Rock'n'roll.
Je fonde à la seconde même le fan-club du "awelaeheheeh". Cartes de membre, Banquet de fin d'année, badges et pins, casquettes, T-shirts, stylos au nom de l'association : tout est là !
Qui rejoint le club ?

Buddy Holly : Rave On (MP3)

mercredi, janvier 17, 2007

Les papillons noirs

Oh oui, je suis d'accord avec ce que vous êtes en train de vous dire. Je le devine à travers l'écran, à travers les fils de cuivre. Il ne s'embête pas, le bougre. Nous proposer une chanson archi-rebattue.
Oh que oui, mille fois oui. Mais je ne suis pas loin de penser que ce titre est ce que ce sacripant de Serge G. a écrit de meilleur. D'ailleurs énumérer tout ce que j'aime dans cette chanson serait fastidieux... Alors petit topo sur la première à l'avoir encouragé à interpréter ses propres chansons (un petit copier-coller ne mange jamais de pain):

"J'ai composé pour elle parce que j'en étais amoureux, très amoureux, cette jeune femme me fascinait, il n'y avait pas un gramme de vulgarité en elle...

On pourrait à son propos citer la phrase de Balzac : "En amour, il y en a toujours un qui souffre et l'autre qui s'ennuie"...

Elle a été une des chances de ma vie, elle a eu l'intelligence de percevoir en moi un style nouveau.

J'ai commencé à souffrir d'être laid vers treize ans. Pendant longtemps, j'ai envié ces beaux gars qui séduisent au premier degré, juste en apparaissant.
Moi je plais aussi à certaines femmes, mais quand elles sont déjà un peu intelligentes, ce qui limite le nombre...
Ou bien à des... torturées et cela c’est une autre paire de manches.

C’est peut-être pourquoi je m'entendais bien avec mon ex-patronne, Michèle Arnaud, qui n’est pas exactement Greta Garbo. Elle me comprenait quand j'avais le cafard.
Mais elle c'est un autre cas. Une femme, même laide, se débrouille toujours pour tirer parti de ce qui cloche..



Michèle Arnaud et Serge Gainsbourg
: Les papillons noirs (mp3)

lundi, janvier 15, 2007

La séquence du spectateur # 5

Non, n'insistez pas.
Je vous dis que non. Vous ne verrez personne chanter dans cette séquence. Même pas Little Richard, auteur de ce titre. Titre qui est le titre du film, d'ailleurs. En anglais, car Little Richard chante en anglais, d'habitude. En français, c'est "La Blonde et moi".

Je ne mettrai pas l'extrait avec Eddie Cochran, ni celui avec Abbey Lincoln, ni Fats Domino, ni le Platters, ni Gene Vincent, ni...

Juste le générique... Mais, franchement, si ce blog devait avoir un générique, je ferais des pieds et des mains pour convaincre mon compagnon virtuel d'adopter celui-là !

Little Richard / Frank Tashlin : The girl can't help it

dimanche, janvier 14, 2007

La reprise du dimanche : 56

C'était à l'occasion d'un billet sur je ne sais plus trop qui. NotBilly avait laissé en commentaire quelque chose du genre "ce type me rappelle Jackson C. Frank". Moi: qui? Réponse offusquée: Quoi???? Tu ne connais pas Jackson C. Frank.
Ben non, je ne connaissais pas Jackson C. Frank. D'ailleurs j'ai fait le tour des boutiques de Bruxelles pour trouver un album. Toujours la même réponse. Et je ne m'adressais pas au vendeur du Carrefour du coin travaillant le week-end, il s'agissait de vrais spécialistes droits dans leurs bottes et sûrs de leur bon droit. Et il n'y a rien qui ne les énerve plus que de ne pas connaitre. Ça les humilie. Ils se sentent agressés, remis en cause dans leur compétence professionnelle. Du coup, leurs traits se figent et ils prennent un air fatigué, à la limite du méprisant.
Hey, mais c'est pas de ma faute ai-je envie de leur crier, moi non plus je ne connais pas et c'est justement pour ça que je viens vous voir. Mais je préfère tourner les talons.

Et finalement, j'ai réussi à trouver un album de Jackson C. Frank, dans un magasin spécialisé dans le Hip Hop et l'Electro, ai écouté le disque chez moi. Et je n'ai pas aimé. Trop Folk orthodoxe pour moi. Une guitare, une voix et basta. Il y avait une noirceur et une tristesse qui passaient plutôt mal en pleine canicule, au mois de Juillet.

Et puis ce devait être Septembre, une période où ça n'allait vraiment pas bien, j'ai reposé ce disque une nuit (important ça) et il m'a apprivoisé. Je l'ai compris. C'est devenu un ami. Un ami cher. Un ami qu'on a envie de consulter jusqu'à plus soif. Voire même au delà.

Mais comment est-il humainement possible d'être aussi triste, aussi hanté par la mort et par le dénuement le plus total? La réponse est dans sa bio qui ferait passer la vie d'Oliver Twist pour celle de Oui Oui que vous pouvez consulter ici: un C. Frank gravement brulé, bringueur et bourlingueur, dépressif et obsédé par la mort, alcoolique, amoureux éconduit, éborgné, clochardisé et mort dans la misère.

Mais comme on n'est pas là pour faire pleurer dans les chaumières, les chansons se suffisent à elles-mêmes. Voici cinq versions de sa chanson la plus emblématique, Blues Run the Game:

la sienne (certainement la plus déchirante):

Jackson C. Frank: Blues Run the Game (mp3)

Mais aussi

Simon & Garfunkel: Blues Run the Game(mp3)

Nick Drake: Blues Run the Game (mp3)

Colin Meloy (des Decemberists): Blues Run the Game (mp3)

Graeme Allwright: Je perds ou bien je gagne (mp3)

samedi, janvier 13, 2007

NotCéline

Voilà qui devrait remplir de joie mon estimé camarade, que dis-je, lui faire faire des sauts de cabri sur son siège. Car si il y a bien une passion musicale qui nous unit, c'est celle que nous avons pour la période 60's/ 70's de Dion (voir ceci, ou encore cela).
Cette chanson est celle qui a relancé (momentanément) sa carrière en 1968.

Dion: Abraham, Martin and John (mp3)

Ah oui, pour ceux qui l'ignoreraient, Dion est une superstar du rock des années 50, responsable des classiquissimes The Wanderer ou encore Runaround Sue. Nous, on l'aime surtout dans sa période has-been (sa période Folk), mais il faut reconnaitre que certains de ses morceaux des 50's ont sacrément de la gueule, voire des mélodies crampon. Un exemple:


Dion: Runaround Sue (mp3)

vendredi, janvier 12, 2007

Bus non stop

C'était l'an dernier, j'avais vu ce film, Shortbus, où tout le monde s'enfile joyeusement, sans casser des barres.
Les barres étaient un peu plus brisées par la B.O., assez impeccable. score de Yo La Tengo, et titre récurent d'Animal collective (tiré du désormais classique Sung tongs).
Un certain Scott Matthew (à ne pas confondre avec Scott Mattews, je sais, c'est dur) intervient dans le film pour gratter des popeusetés réjouissantes & un des acteurs, jay Brennan, s'en sort également très bien, même lorsqu'il chante autre chose que l'hymne américain (les spectateurs comprendront).
Scott Matthew : Upside down (mp3)

Myspace de Scott Matthew

jeudi, janvier 11, 2007

En 2007 j'arrête d'être bête

S'il est un album que je n'ai pas pris le temps d'écouter en 2006, c'est bien celui de Grizzly Bear. Je le regrette et je ne sais pas ce qui m'a pris hier soir, mais j'ai décidé de le mettre sur la platine.
Mouaif, pas mal mais cette production? Un peu mou du genou, non?
Et ces voix? Trafiquées? Avec toujours le même filtre dessus. On sent bien qu'il y a plusieurs chanteurs mais ce filtre rend ces voix absolument méconnaissables.
Bref, pas mal mais peut mieux faire (en gros ce que je me dis à chaque fois que je l'écoute).

Et puis il devait être 00:15, j'ai eu une révélation. Un truc hénaurme. Quelque chose qui m'a laissé pantois, confus et surtout très honteux. C'est bassement technique et ce sera l'énigme du jour: qu'a-t-il bien pu arriver à michelsardou pour qu'il se retrouve dans un état d'hébétude proche de celui de Bruce Willis à la fin du Sixième sens? Ce sera la question du jour, merci de laisser vos hypothèses ici.

En tout cas, il faut vraiment que quelque chose change chez moi, en 2007. Un album que je possède depuis plus de trois mois, bouhouhou!

Grizzly Bear: On a Neck, On a Spit (mp3)

mercredi, janvier 10, 2007

Après après la ruée vers l'or

C'est les soldes ! Je liquide mes stocks de reprises du dimanche en semaine. Comme celle-ci a été déjà vendue dimanche, elle me reste sur les bras. J'en fais 2 pour le prix d'une ! Une super affaire pour toi, michelsardou, je te la fais à 50% ! C'est de la très bonne qualité, et ça te va à ravir. Tourne toi un peu... Ah oui ! Du sur-mesure. Il te va mieux que le Nana M., je trouve... Oh, puis allez, zut, c'est cadeau !

Flaming lips : After the gold rush (mp3)

Attention aux contrefaçons lors des soldes :
Je profite de cet addenda pour dévoiler un truc qui me turlupine. Lorsque mon cher Bruce Springsteen publie son chef d'oeuvre, Darkness on the edge of town, en 1978, a-t-il conscience des étonnants liens qui lient sa chanson à celle du père Neil ? Vous ne trouvez pas qu'il y a un air de famille entre ces deux merveilles, vous, dans les couplets ? Moi, ça me saute au visage. C'est un peu gênant... mais c'est si bon.
Neil Young : After the Gold Rush (mp3)
Bruce Springsteen : Darkness on the edge of town (mp3)

mardi, janvier 09, 2007

Après la ruée vers l'or

Ils n'ont qu'une petite vingtaine d'année, sonnent comme des rescapés du début des 90's, ont sorti leur premier album il y a deux (avec le retentissement d'un tsunami dans un verre d'eau). Ils ont accompagné Mark Gardener sur son premier opus, d'ailleurs ils ressemblent drôlement à l'ancien groupe du jardinier: une section rythmique serrée comme un café trop fort et des guitares qui font Gnnnnnnn 'vient du café! Le tout en poussant le vice jusqu'à prononcer leur I (aille) en oï (ou oille).
Les connaisseurs apprécieront.
Je les aime bien.


Goldrush: Wait for the Wheels (mp3)

dimanche, janvier 07, 2007

La reprise du dimanche : 55


Le post arrive tard ce dimanche car j'ai eu un week-end éprouvant à cause d'un facheux m'ayant envoyé volontairement un sympathique virus qui a paralysé mon PC cet après-midi, ceci après m'avoir copieusement calomnié.
Vous comprendrez donc que j'ai besoin de détendre un peu l'atmosphère.

Voilà donc de quoi, sinon rigoler, du moins étonner son auditoire par l'incongruité de la chose :
Nana Mouskouri sings Neil Young.

Nana Mouskouri : After the goldrush (mp3) et la même avec un meilleur son en live : After the goldrush (mp3)

samedi, janvier 06, 2007

La séquence du spectateur # 4

Je crois être en train d'inventer un nouveau concept qui fera date dans cette séquence du spectateur: le cinéma sans image. L'idée originale était de mettre un extrait de la très très bonne comédie (?) de Martin Scorcese, After Hours avec une séquence très apaisée dans un film qui ne tourne pas qu'à la caféine, un slow dansé avec une inconnue alors que la moitié de la ville est aux trousses du héros. Une chanson au pouvoir étrangement tranquillisant, voire sédatif.

Ben oui, mais y a pas, nib, nulle part, si ce n'est cette vidéo tronquée de cette purée de #!# de chanson interprétée par Peggy Lee.

Il ne reste plus qu'à vous faire votre petit cinéma tout seul.


Peggy Lee: Is That All There Is?(mp3)

vendredi, janvier 05, 2007

Jackie NotSardou

Oui, mes très chers, l'année commence très bien pour la (re)découverte de trésors plus ou moins engloutis.
Il va me falloir faire court concernant Jackie De Shannon. On pourrait y passer des heures et des heures (collaborations avec Newman, écritures de tubes du type "Bette davis' eyes", et blablabla et blablabla). On n'est pas ici pour avoir un cours sur Jackie Ô Jackie. Mais pour faire péter la baraque, avoir la frite.

Et là : Memphis, 1968, Muscle shoals (je crois, je pense, à l'oreille), et fatchdieu, c'est de l'or en barre. Pour les inconditionnels, comme moi, de Dusty in Memphis, c'est de ce niveau, le plus haut.

L'album s'appelle "Laurel Canyon", vous pouvez y aller les yeux fermés !
Jackie De Shannon : Laurel Canyon (MP3)

Heeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeeey ! Mais ! Que vois-je en rangeant le sapin ! Un cadeau oublié... Oooh ! Mais c'est pour mon michelsardinou ! Tiens, cadeau copain :
Jackie De Shannon : The Weight (MP3)
Allez, zou, devine qui est au piano ? Un indice ? Il a une barbe et il aime jouer au docteur...

jeudi, janvier 04, 2007

Gumbo houba houba!


C'est sûr que l'année 2007 ne commence pas sous les hospices de la modernité qui va triompher sur ce blog. Par avance, je m'en excuse. Tenez, à l'heure où j'écris ces lignes, je suis en train d'écouter le nouveau LCD Soundsystem, c'est dire comme je ne suis pas qu'un triste déconnecté grisonnant. Vous êtes impressionnés là? Ah non? Ah bon.

Ben puisque c'est comme ça, je vais continuer dans la veine du petit candide qui fait part de ses dernières vieilles marottes. Car si je connais Dr John de loin depuis au moins une vingtaine d'années, le peu que j'avais vu/ lu/ entendu ne me poussait guère à l'indulgence: un vieux barbu qui se posait en tant que conscience omnisciente de toute la musique de la Nouvelle Orléans et au son plus plan-plan tu meurs. En un mot: beurk!

Et puis je ne sais pas ce qui m'a pris, probablement ce passage dans The Last Waltz (le film de Martin Scorcese) où un sourire et un magnétisme réjouissant ont suffit à attirer mon attention, puis un passage chez un magasin de vinyles dont deux se proposaient à mes yeux: un avec The Meters en backing band (ouah!) mais à la pochette affreuse, et l'autre proposant en une une magnifique tête de merlan frit stupéfié. J'ai acheté ce dernier en me promettant de revenir à l'autre plus tard.

Renseignement pris une fois le disque sous le bras, il apparut qu'il s'agissait de son tout premier album. Je le pose sur la platine et ce fut un coup de tête-balayette comme je n'en n'ai plus connu depuis que j'ai découvert The Band. Je ne sais même pas par où commencer alors ce sera par ordre alphabétique:

A comme Afro-Américain, d'ailleurs plus Afro qu'Américain
B comme bayou
D & E comme Espèce de sale Drogué
F comme Funk
J comme jamais entendu ailleurs et xcomme j'arrive plus à mettre autre chose sur la platine
P comme psyché et comme pas clair
R comme Rock
V comme voix parce que bon quand même

Je me garde un temps de réflexion pour les c, g, h i, k l m, n, q, s, t, u, w, x, y, et z et j'y reviens dans une heure, mais autant dire qu'avec de tels morceaux, le blog pète le feu en ce début d'année (il faut dire qu'avec un ragout pareil).

Dr John:
Gris-Gris Gumbo ya ya (mp3, voir l'article de All Music au sujet de ce monument)
Mama Roux (mp3)

Du coup, je suis en train de me taper toute la discographie en ordre croissant.

mercredi, janvier 03, 2007

Ourazi a un pet' au casque


Aaaargh !
On reprend les bonnes habitudes, c'est dur. J'étais en plein délire avec Claude Pierrard et les visiteurs de Noël, et il me dit : "oh, mon gars, il n'y a plus de jambon au fridge, faudrait voit à nourrir la bête".
Qu'est-ce qui irait bien pour accompagner ce nouvel an. Qu'est qui revient chaque année ce soir là ? Le toast aux oeufs de lumps, la murge au champagne, les filles-autruches montrant à la télé leur petites poitrines et leurs dentitions chevalines, les plumes au string..

Bon sang , mais c'est bien sûr : qui dit Crazy Horse, dit... Crazy Horse !
Voilà un animal un peu dérangé, mais bien monté.
Voyez plus tôt : Le Crazy Horse en 1971, c'est Danny Whitten, Jack Nitzsche, Nils Lofgren, Billy Talbot et Ralph Molina. Accompagnés la plupart du temps par l'immense Ry -chbouing-chboing- Cooder. Comme le Band s'affranchissant de Dylan, le Crazy Horse s'affranchissait de Neil Young avec une certaine réussite.
L'album manque certes de cohérence car tous écrivent, tous chantent, mais c'est un bordel sympathique. Un peu comme mon crane après les fêtes.
Crazy Horse : I'll get by (MP3)

mardi, janvier 02, 2007

Apinouillère 2007

Le Calendrier de l'avent n'a pas été recapitulé et Top 2006 pas fait. Horreur! Ce blog va à vau-l'eau, une vraie chienlit! Que dis-je, une crise de fainéantise.

Pour dire la vérité, le problème est que si j'ai consacré des sommes hebdomadaires indécentes à l'achat de disques au point que je crains que des gens proches me lisent et se demandent comment j'ai pu grever le budget familial, bien peu ont été estampillés 2006 (et sur ce point, je rejoins le très bon billet de Bruno).

Alors voilà, en 2006 j'ai adoré les albums et les concerts des Flaming Lips, de Liars, de Yo La Tengo et de Neko Case (j'ai eu la chance de tous les voir), et détesté plein de trucs dont je n'ai pas toujours compris le succès et que je n'ai pazenviedenommerici (car ce blog n'est qu'amour et point bile). De toute façon, comme j'ai peur que ça vous touche une sans bouger l'autre, je ne m'étendrai guère et en profite pour vous souhaiter une excellente année 2007.

Ah, et puis j'ai bien aimé l'album de ces gars-là aussi, que je n'ai pas vus, et comme cette dissonante ritournelle est de circonstance:

Oneida: Happy New Year (mp3)