vendredi, janvier 27, 2006

Ken Stringfellow / The Posies

Vu hier soir les King Midas in Reverse de la power pop, un groupe dont je suis amoureux depuis des années: les Posies.
Un concert sympathique d'un groupe sympathique qui oscille depuis toujours entre le très moyen et le franchement génial. On pouvait voir dans la salle de l'Orangeraie (au Botanique) un public de trentenaires nostalgiques semi-décatis (dont celui qui est en train d'écrire) dodelinant vaguement de la tête, et sur les lèvres desquels on pouvait reconnaître chaque mot que Auer et Stringfellow étaient en train de chanter: c'était un peu comme assister à un concert de Johnny Halliday, sauf que le public était quand même moins vioque et franchement moins nombreux.
Et sur scène? Auer, c'est toujours la classe malgré la surcharge pondérale maladroitement camouflée par le port de la cravate, cravate qui se prenait souvent dans les cordes; et Stringfellow s'est démené comme un beau diable, et ils ont joué les classiques. Bref, un bon moment.
Pourquoi parler de ce concert dont vous n'avez probablement rien à foutre? Parce que j'ai poussé le vice jusqu'à acheter le dernier album solo de Ken Stringfellow, et que je suis allé jusqu'à me faire dédicacer comme la plus vulgaire des vieilles groupies. C'est pathétique... mais que je voudrais avoir honte.

Du coup, parlons de cet album sorti en 2004 que j'avais royalement ignoré à l'époque, intitulé Soft Commands. Surprise: la guitare n'est quasiment jamais mise en avant et l'ensemble sonne comme du Rock FM pas désagréable, largement aussi bon que, disons, Josh Rouse. Chaque morceau fait un peu pastiche d'un genre fort de la musique contemporaine. Il y a des Dylaneries, des Bacharacheries, des Reggae-Dubberies, des ballades Soul. Et ce morceau que je présenterais, faute de mieux, comme une KateBusherie.

Ken Stringfellow: Death of a City (MP3)


The Posies were playing live yesterday in Brussels. I know it might sound like a non-event to you, reader, but they are the closest to what you may call my long time love. Basically, whatever they'd have done would have sounded good to m and since I didn't expect groundbreaking, the concert was mostly enjoyable.
Anyway, I bought a copy of Ken Stringfellow's second solo album, and signed by his hand with that, what a saddoe I am!
Yet, this album is a good piece of work from a guy who's had his moments of genius, along with his bandmate John Auer, the real surprise being that it's not specifically guitar-driven: it sounds like a fresh pastiche of every trend the last thirty years have embraced, techno excluded.

And just in case you'd forgotten what The Posies are capable of, here are two F##ing classics that'd be in the top ten of my life (oops,you're catching me frosting on my beater, sorry). Here's a tiny reminder:

The Posies: Solar Sister (Mp3, michelsardou's if you don't click you're cursed)

The Posies: Flavour of The Month (MP3, michelsardou's if you don't click youve been warned)

1 commentaire:

Anonyme a dit…

Desormais je me sens moins seul.