King Of America
Je sais que j'avais promis de ne plus mettre de barbus, mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis et je serai inflexible sur ce point. Et puis ça fait longtemps que je voulais reparler de l'Elvis que je préfère et du dernier grand album qu'il ait sorti: King Of America.
Costello, comme vous pouvez le voir sur cette photo est un type qui n'est pas complètement gentil. Un nerd qui casse l'ambiance dans une soirée en moins de deux remarques bien senties, et il avait choisi pour cet album de s'attaquer à nos amis américains, mais également à leur patrimoine musical pour la deuxième fois (la première était en 1981, avec Almost Blue, un album de reprises country). Et le moins que l'on puisse dire, c'est que son cynisme et l'énergie de musiciens de session embauchés sur place, lui font péter le feu. Et peut-être même écrire certaines de ses meilleures chansons (Our Little Angel, Brillant Mistake). C'est certainement l'album de la maturité, avant que la maturité ne le rende chiant comme la pluie (j'espère qu'aucun Costello-maniaque ne me lit, sinon je vais me faire pendre par les pieds). Un extrait de cet album plus que recommandé:
Elvis Costello: American Without Tears (MP3)
Demain je ne parlerai pas de Devendra Banhart ni de Robert Wyatt, juré.
It seems I've got some catching up to do translating my posts. Here's an extract from possibly the last great Elvis Costello LP: King Of America (1986), leaving aside his Attractions and taking on board session musicians from Nashville. As bittersweet as it can be. And by the way, that'll be the last bearded guy I'll be posting about for now.
5 commentaires:
pas de chance, un Costello-maniaque (mesuré, cela dit) vient régulièrement ici...
La période post KOA est parfois assez chargée en erreurs de chemin, mais riche de beautés pourvu qu'on se donne la peine de surmonter d'une part l'image que Costello se plaît à donner aujourd'hui, et d'autre part
les dîtes erreurs. Ainsi, sur North, il y a le terrassant Still, sur le récent The Delivery Man, on trouve The Scarlett Tide, sur When I was cruel, il y a bien la chanson titre, mais aussi Tart ou Alibi, plein de belles choses sur Blood & Chocolate (I WANT YOU ! Enfin !), et surtout, mais alors surtout All this useless beauty, sans doute un de ses meilleurs disques; et n'oublions pas God Give Me Strengh et This House is Empty now sur l'album co-écrit avec Bacharach.
Et terminons en disant que ses concerts restent fabuleux...
(soudain, un trou : Blood & Chocolate vient bien après KOA ? )
C'est une bonne question, Blood And Chocolate date de 1986, comme KOA. Alors à savoir s'il a été publié avant ou après...mais je le considère comme un des meilleurs Costello, on dira qu'il est sorti avant. Je trouve quand même qu'il a perdu sa flamme.
Juliet Letters était semi-raté (ou semi-réussi, c'est selon) et Brutal Youth une véritable catastrophe, alors qu'on nous l'avait vendu comme un retour aux sources rock.
Il m'a tellement déçu que je n'ai pas écouté une traitre note de ce qu'il a sorti après. Mais je reste un Costello-maniaque d'avant 86.
Au fait, merci du commentaire sur Costello, ça fait plaisir que quelqu'un s'intéresse à lui dans la blogosphère. Et les deux concerts que j'ai vu de lui étaient loins d'être décevants (vu la montagne que je m'en faisait)
il y a quelques mois, j'avais écrit un long post sur I want you pour la blogothèque....
(et dans Brutal Youth, il y avait quand même Still too soon to know et Favourite Hour si ma mémoire est bonne)
Ah, ben je l'ai raté. M'enfin, je ne sais pour quelle raison, Costello n'est pas "hip"
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