samedi, janvier 14, 2006

The Nazz

Non, il ne s'agit pas de The Nast (ou quelque chose comme ça), groupe français dont je n'ai jamais entendu une traitre note, et que l'homme pervers tient en plus haute estime, mais bien bien d'un des premiers groupes de Todd Rundgren, producteur émérite et auteur de slows fumants à la limite du fumeux, et sur lesquels un nombre non-négligeable de nos mamans se sont fait tripoter le popotin dans divers campings.
Je dis ça, car vous rappelez-vous d'Hello, It's Me, tube des 70's dont la première version se trouve sur le premier album des Nazz? Nope? Bon, je rembobine.
The Nazz est donc un groupe américain des années 60, particulièrement influencé par l'invasion Britannique et qui ne connaitra qu'un succès confidentiel de son vivant. J'aime beaucoup leur premier album (éponyme) où tout n'est pas à l'avenant de Open My Eyes, mais où la production et l'écriture sont déjà remarquablement inventives.

The Nazz (1968): Open My Eyes (MP3)

PS: Je suis content, j'ai résisté à tous les jeux de mots nazes.

Here's an extract from one of the first band the internationally famous Todd Rundgren ever played in (and I swear he's even famous in Belgium): The Nazz. Not to mention it was a total failure at the time of its release, but this one track is incredibly inventive, although heavily influenced by The Who.

7 commentaires:

L'Anonyme de Chateau Rouge a dit…

En réalité il s'agit de The Naast ( et non The Nast ), un groupe de jeunes branleurs de la nouvelle scène parisienne. Je les suis depuis deux ans ( sur le net only ). Ils fréquentaient le Bar Three ( un peu l'équivalent du CBGB 32 ans après pour les français: une nouvelle fois à la masse ) avec leur potes "The Brats", "The Parisians" et "Second Sex". Ils ont créés des liens avec The Libertines ( Pete Doherty appréciant leurs compagnies ) mais cette jeune scène parisienne s'est fait volontairement bouffée par les rockeurs grabataires ( Eudeline, Manoeuvre ). Aujourd'hui ils font Canal +, Libération, Arte et bientôt Campus....Au final c'est du sous Libertines, donc du sous The Clash etc....
Sans revenir sur les qualités musicales de ces groupes, il faut avouer que j'apprécie assez la gueule du chanteur de "Second Sex", proche dans ces meilleurs moments de Johnny Rotten.
Il y a chez eux quelque chose qui m'attire et qui me répugne, ce côté agressivement bourgeois et fier de l'être. ( ça m'agace, surtout de la part de bons techniciens sans aucune créativité )
Comme dans les années 70 à New York, les hommes cachent finalement les "forêts vierges" et il parait que c'est de ce côté là qu'il y a des choses à découvrir.
Je terminerais en avouant que je trouve le boulot de cette jeune scène parisienne plutôt sympathique mais que cela ne vaut pas le succès à venir. ( En 2006 ils seront en France incontournables sans aucun doute, vu leurs parrains.... Alors en Belgique ou ailleurs c'est entre 2006 et 2007 que cela va ce jouer. ).... Mais surveillons les filles, je pense que c'est là que va vraiment se révéler la nouvelle scène parisienne.

Gonzo a dit…

Michel Sardou fait du name dropping à outrance. Je ne supporte pas the Naast, disons que je porte le chanteur quand il slam, parce que les bras des jeunes de 15 ans sont frèles. Mais en fait le groupe est pas si mal (sur scène). Sinon, ils sont signés chez Source (EMI).
L'anonyme, il semblerait qu'on traine dans les mêmes décombres... mais tu sembles confondre les Naast avec les Parisians (qui sont plus ou moins dissous, et on en retrouve au moins un chez les ex Cliché, déjà The Victorians...)
Pour les filles, tu parles des Plasticines, la chanteuse est Gorgeous, mais le groupe est poussif.
Nombre de ces jeunes m'énervent, mais forcé de constater que certaines pour leur âge, ont de bonne réferences, par contre la promo faite par Rock 'n Folk est très limite...
Au moins on parle d'une scène rock "parisienne"...

D'ailleurs Rock 'n Roll (le nom de groupe le plus stupide de l'histoire du rock) vient de gagner le concours CQFD

Une compile de cette scène (les jeunes et les un peu moins jeunes) sort bientôt.

Pour revenir au premier album des Nazz, je l'aimais bien, jusqu'au jour où je l'ai testé "au lit", et j'ai découvert qu'il était assez naze en fait. Je connais mal le reste... donc j'espère qu'ils ont su évoluer. Mais disons que ca me rappel les erreurs du premier Love.

Putain de post, vive la bière.

michelsardou a dit…

Ouaip, mais cette chanson le fait méchamment, c'est bien qu'est-ce que je viens de dire.

Gonzo a dit…

Carrement, on dirait que c'est pas enregistré sur le même album...

finalement Why Pick On Me de ces escrocs de Standells est vraiment une tuerie, à la limite entre l'hystérie et l'hallucination.

michelsardou a dit…

Je suis d'ac', mais il faut bien que je montre un peu d'enthousiasme quite à être à la limite de l'escroquerie intellectuelle. Il y a des albums de Rundgren fantastiques, ceci-dit.
Quant aux Standells, c'était sur ma liste d'achats quand #### les a mis sur son blog. Et ben je vais l'acheter quand même, du coup (je l'ai repéré et j'espère qu'aucun empaffé bruxellois ne va l'acheter avant moi)

Thierry Valeyre a dit…
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
Anonyme a dit…

Pour en revenir à Nazz, ou The Nazz, c'est selon, j'ai été ravi de tomber par hasard sur votre article qui a le mérite de placer un coup de projecteur sur "Open my eyes" !

Libre à vous si vous le souhaitez de visiter ma page sur lequel j'ai également consacré un article à ce morceau :

http://cheminloin.blogspot.com/

D'ici là, bonne continuation !