The Beau Brummels
Il m'arrive parfois d avoir recours à de viles bassesses afin d'attirer l'attention du lecteur pour éviter qu'il n'aille papillonner chez les collègues bloggers. C'est ce qu'on appelle NotBilly et moi une phrase choc.
Alors ami lecteur, es-tu prêt?... (roulement de tambour)...Les Beau Brummels sont des Byrds qui n'ont jamais réussi! (coup de cymbale).
Ah! J'en suis d'autant plus fier qu'elle n'est pas de moi et que je ne suis même pas d'accord avec icelle, mais bon, il y a quand même quelque chose qui s'approche de la vérité dans cette affirmation certes un poil péremptoire.
Bref..
Les heureux possesseurs du coffret Nuggets se rappellent peut-être de Laugh Laugh, cette beatleserie comme il en sortait des centaines à l'époque, mais qui laissait poindre un lourd patrimoine Folk et Blues (1) leur donnant ce petit je ne sais quoi en plus, qui les faisait flotter au dessus du tout venant.
Les Beau Brummels, baptisés d'après un des inventeurs du dandysme, vont assez vite sortir du rang avec leurs deux derniers albums (il y a eu des reformations après, mais ça ne compte pas): Triangle (1967) qui les voit, avec l'assistance de Van Dyke Parks, chasser sur les terres d'une pop maniérée et finement ouvragée à la The Left Banke (leur Notorious Byrds Brothers) puis sortir l'année suivante un album Country-Rock enregistré à Nashville, Bradley's Barn (leur Sweetheart of the Rodeo) et accessoirement un petit chef-d'oeuvre.
La continuité étant assurée par le bel organe de Sal Valentino, dont la moindre inflexion, le moindre râle me fait immanquablement frémir l'épine dorsale (mon collègue NotBilly me fait savoir que cette phrase est d'une puissante portée homo-érotique mais j'assume).
Un extrait de Triangle (1967):
Magic Hollow (MP3)
Et deux extraits de Bradley's Barn (1968), mais c'est pas facile tant l'album est solide.
An Added Attraction (Come and See Me) (MP3)
Deep Water (MP3)
A noter que deux albums de chutes de studio, apparemment excellents et pas encore écoutés, sont sortis ces dernières années.
(1) et qui, pour anecdote, fut produite par Sly Stewart, futur Sly Stone.
EDIT: J'y rajoute une vidéo de Laugh Laugh:
5 commentaires:
En fait, ils me font beaucoup penser à The Pretty Things... Mais c'est peut-être simplement l'époque. Quoique !
Ah, ça ne m'a pas choqué, mais tu as sans doute raison.
En fait c'est surtout le morceau "Deep Water" qui me fait dire ca.
Il me rappelle "She's a Lover" de The Pretty Things
En fait, leur musique tape tellement dans tous les registres (cf: les deux autres morceaux) que j'ai du mal à les rapprocher de tel ou tel groupe. Par commodité, ce seront les Byrds :)
Merci pour les Beau Brummels !
Je me souviens les avoir découvert par le biais d ‘une compilation chez Edsel « Autumn in San francisco » qui couvre je crois la période 1964-1966.
Folk-rock mélancolique entre les Byrds et les Everly brothers influencé par le British Beat..pas facile à définir en effet, ils touchent un peu à tout comme vous dites. Les amateurs de sons de guitare 12-cordes, d’harmonica plaintif, de belles harmonies vocales et de mélodies imparables doivent se jeter dessus sans attendre !Une prochaine fois, dans la même mouvance , un petit mot serait le bienvenu sur The LEAVES excellent groupe de L.A. folk-rock aux accents psyché- garage , aux influences multiples eux aussi lignée - Byrds-Beatles- British Beat & R&B et célèbres surtout pour leur version de Hey Joe.
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