samedi, octobre 07, 2006

Radio Nostalgie #2

Attention, l'ensemble de cette histoire ne comporte que des cassettes fer et chrome, je n'avais pas les moyens de m'offrir des metal.

J'ai parlé la semaine dernière de Digital Underground et de leur propension à ne sampler que les multiples projets dans lesquels avaient pris part George Clintonet sa clique. Et bien voilà, il y a un sample qui me chiffonne: celui du morceau Hip Hop Doll (morceau bonus uniquement disponible dans l'édition CD que des amis bien intentionnés avaient bien voulu me copier sur cassette fer à l'époque).
Et j'étais sûr de la réponse: il s'agissait de Madhouse.
Avant de continuer, il faut que je précise que je faisais partie à l'adolescence d'une sorte de secte qui chérissait tout ce qui gravitait autour de Prince. On s'arrangeait pour tout acheter. Et je dis bien tout. On se partageait les achats puis nous les copiions les uns aux autres. On possédait bien sûr les albums mais aussi les maxi 45t, les faces B, notre copie du Black Album avec un souffle à décorner les boeufs (copie K7 de copie K7 de...) et tout ce qui sortait sur son label dénommé Paisley Park, sur lequel il officiait sous de nombreux pseudonymes. C'est par exemple comme cela qu'on avait fini par découvrir que Prince avait sorti de la panade et de l'oubli George Clinton en 89', en le signant et lui faisant enregistrer The Cinderella Theory. George qui? Il ne restait plus qu'à combler les trous...
Mais je digresse, je digresse, je m'éloigne du sujet et je ne sais même plus ce que je raconte. Madhouse est donc un des multiples projets de Prince accompagné de certains membres de son backing band de l'époque (le plus grand?) The Revolution. Deux albums sobrement intitulés 8 et 16, ne contenant aucun titre si ce n'est leur numéro de piste.
Dans ces albums entièrement instrumentaux et largement accoustiques, Prince laissait s'exprimer sa tendance Jazzy d'opérette (on ne va pas dire Jazz, ce serait prétentieux) agrémenté de quelques samples, synthés et de bonnes tranches de Funk. Intrigué par ce sample, j'ai donc sorti du buffet la grosse boîte en fer contenant toutes mes cassettes (certaines ont dû se perdre en route), et j'avais toujours Madhouse, en cassette chrome: c'est donc que je devais les aimer, à l'époque.
Et heureuse surprise: ces disques ont très bien vieilli puisque placés dans sa grande époque (les années 80), celle où Prince ne se laissait pas griser par sa propre virtuosité.
Mais j'avais beau écouter, je ne le trouvais pas, ce sample utilisé par Digital Underground. Et puis c'est en écrivant ce billet que je l'ai retrouvé: le premier morceau du second album. Quelle nouille! ça m'apprendra à écouter avec les pieds...

Digital Underground: Hip Hop Doll (MP3)

Madhouse: Nine (MP3, contenant le sample original)

Madhouse: Five (MP3)

2 commentaires:

Anonyme a dit…

aaah Madhouse. Je ne m'étais jamais rendu compte que Hip Hop Doll contenait un sample de madhouse (Hip Hop Doll était l'autre morceau du maxi Doowutchyalike). Un peu dommage que tu n'ai pas la pochette :-)

http://www.thelastmiles.com/gfx/interviews/alan-leeds/madhouse-8.jpg

bruno

michelsardou a dit…

Tiens oui, je vais la remplacer. Merci!