vendredi, mars 31, 2006

Une vie austère

VRP de la francophonie épisode "ça m'enquiquine de compter".
Je n'avais jamais écrit quoi que ce soit sur un groupe belge, l'affront est lavé.
Une vie austère est un groupe bruxellois, qui chante en français, et voici ce qu'on peut lire sur leur page My Space:

"Une vie austère existe depuis 1995. Il fut un temps où nous étions 3 (Philippe, Isabelle et moi). Il n'y a désormais plus que Philippe et moi. Il fut aussi un temps où j'aurais voulu qu'on soit signés. Ca m'est un peu égal désormais. J'ai une passion pour la "fabrication" de chansons. Qu'on arrive à en faire avec nos petites mains me donne une très grande satisfaction qui suffit largement à mon bonheur, d'autant qu'Une vie austère a quand même son petit cercle, certes restreint, d'amateurs. Ce n'est ni très bien produit, ni très bien joué, ni très bien chanté, mais il y a beaucoup de mélodies..."

J'espère qu'ils ne m'en voudront pas (au cas où ils me liraient, pas gagné) si je dis que je n'aime pas toutes les chansons qu'ils mettent à disposition, mais j'aime beaucoup celle-ci, mystérieuse et apaisée.

Une vie austère: Réserves (MP3)

jeudi, mars 30, 2006

The Black Angel #2

Je parlais l'autre jour des Black Angels, dont le morceau Black Grease m'avait époustoufilé (et le mot est faible). Du Rock et du roule, menaçant et sombre comme le ciel bruxellois avant la drache. Malheureusement, seul un EP était disponible, ce qui était considérablement frustrant.
Mais tout arrive un jour et voilà que sort courant avril (le 11) leur premier album et que quelques extrait sont d'ores et déjà disponible sur leur site. Et là, patatras! Déception! Cruelle déception!
Primo, ils mettent sur leur site Oasis en tête de liste de leurs groupes actuels fétiches, et ça, ce n'est jamais bon signe.
Deuxio, le MP3 et les extraits mis à disposition sont loin d'atteindre l'intensité du single cité plus haut, ça sonne comme une pâle resucée des deux premiers Black Rebel Motorcycle Club (qui eux-mêmes étaient une resucée de je ne sais plus trop quoi. Spacemen 3?). Ajoutez-y un romantisme héroïnomaniaque, déjà vu plein de fois, faisant gentiment bailler et me laissant la queue toute basse.
Mais alors, pourquoi en parle-je? Quelle est l'utilité d'avoir un audioblog pour parler de choses qui ne nous émeuvent pas plus que ça? Mais c'est pour remettre Black Grease, pardi! Et là, je re-sens cette raideur m'engourdir...

The Black Angels:

mercredi, mars 29, 2006

The Creation Live (1966)

Trois titres en concert de The Creation, déjà évoqué ici. L'archet frotté contre les cordes de guitare est bien là, Making Time aussi (troisième morceau).


J'y rajoute un petit Piff! Bang! Pow! et je vous emballe le tout.

The Creation: Piff! Bang! Pow! (MP3)

Promis, plus de groupes 60's avant longtemps.

mardi, mars 28, 2006

Sagittarius

Gary Usher, producteur Byrds & Beach Boys. michel intrigué si lui sortir disques. michel pas trouver, alors michel chercher très beaucoup longtemps. michel trouver: ça être Sagittarius avec copain Gary. Lui être Curt Boettcher. Producteur aussi.
Sagittarius être très bon, très pop, pour gens drogués. Snobs appeler ça "Sunshine Pop".
Sagittarius sortir deux albums. Eux être flops. michel trouver ça dommage.
Vous écouter, pas être déçus.


Sagittarius (1967):

lundi, mars 27, 2006

The Smoke

Que les non-Bruxellois ne lisent pas ce court billet, car s'il fait mauvais chez vous, son effet va complètement tomber à plat.
Ben voilà, il fait beau à Bruxelles et je sais que ça n'a l'air de rien, mais d'une part c'est suffisamment rare ici pour être salué, et d'autre part, cette chanson résume complètement l'etat dans lequel je me trouve, c'est à dire dans un état de semi-abrutissement dû à la fatigue, mais le coeur léger, allez savoir pourquoi.
Quelques notes explicatives sur les auteurs de cette chanson pour ne pas avoir l'air d'un complet fumiste: The Smoke est un groupe anglais des années soixante, et qui aurait pu être très connu si la BBC n'avait pas banni son plus gros succès, My Friend Jack, des ondes pour cause de référence appuyée à la droc'. Du coup, ils se sont installés là où le succès avait été le plus grand, en Allemagne.

The Smoke: If The Weather's Sunny (MP3)

PS: Le temps que j'écrive ceci, il s'est mis à pleuvoir. Nom d'une pipe!

dimanche, mars 26, 2006

La reprise du dimanche: 22

On peut penser ce qu'on veut de Beck, mais l'animal a un sacré talent pour les reprises.
Celle d'Everybody's Gotta Learn Sometimes était déjà une vraie merveille, en voici deux placées sous le signe de la Country.

  • l'une du Sin City de Gram Parsons (je sais, c'est un peu répétitif sur ce blogue, mais je suis Gramaniaque)
Beck & Emmylou Harris: Sin City (MP3)

  • l'autre de Hank Williams pour lequel je ne cacherai pas mon ignorance quant à son répertoire. Mais cette chanson est magnifique, et cette reprise itou.
Beck: Your Cheating Heart (MP3)

vendredi, mars 24, 2006

Français, monsieur!

Vrp de la francophonie, épisode xxx.
Depuis peu, des groupes et des labels se sont mis à me contacter, et ils ont bien raison, les groupes.
Et d'une, je ne me la raconterai pas, car leur nombre se compte se compte sur les doigts de la main gauche de Django Reinhart. Et de deux, je suis loin d'être le seul (en apparté, je tiens quand même à préciser que je n'accepte aucun disque, de peur de me sentir obligé de parler de musiciens dont je n'apprécierais pas les oeuvres).

Tout d'abord, il y a eu Toy Fight, qui joue un Rock dans la veine Flaming Lips, Delgados, Grandaddy, Mercury Rev, et dont j'aime beaucoup The Hidden Second, touffu et ambitieux. Il ne leur reste plus qu'à se faire produire par Dave Fridman.
Romain, qui m'a doublé sur le coup mais c'est de ma faute, en a déjà fort bien parlé, alors allez faire un petit tour chez lui.

Toy Fight: The Hidden Second (MP3)



Et aussi Barth, qui écrit de belles chansons, incorporant des éléments de Reggae, de Dub, de musique électronique, sur lesquelles vous pourriez danser bras dessus-dessous, c'est super chouette, c'est extra-fou, et David F l'évoque ici .
J'y rajouterais un morceau, envoyé et approuvé par le label:
Barth: Sea Of Showers (Dub Version) (MP3)





Pour finir, une grosse surprise avec la musique d'Antioche Kirm, à majorité instrumentale et à base de contrebasse et de bidouillages électro. Je crois que cinématique serait le clichadjectif qui s'impose à l'écoute de sa musique, évoquant tour à tour les films de science-fiction des années 60, la pression de la vapeur dans la cocotte-minute de sa soeur ou encore le son que fait la tête du chevreuil quand il rêve.
Une musique au final très peu théorique, stimulante et jamais chiante.
Quelques extraits, tronqués:

Antioche Kirm:
Le rêve du chevreuil (MP3)
My Sister's Top Lid (MP3)
L'épreuve (Mp3)

L'adresse mail (pardon, on dit courriel) pour acheter l'album:
contact(arobase)antiochekirm.net

jeudi, mars 23, 2006

The Sir Douglas Quintet

Aujourd'hui, me voilà à parler d'un des plus grands groupes des années 60 (il me semble que je l'ai déjà faite, celle-là), un peu oublié et c'est dommage (il me semble...). Encore un groupe Garage? Non, madame (il me...)! Enfin si, mais pas seulement. C'est aussi parfois un groupe de Country, qui joue du Jazz, du Blues, et de la musique Mariachi, de temps en temps du R'n'B, saupoudré de psychédélisme, ou non: The Sir Douglas Quintet.
D'abord, un tel groupe ne pouvait naître qu'au Texas, au confluent de toutes ces influences. L'histoire débute pourtant bizarrement.
Un producteur, Huey P. Meaux, remarque au cours d'une soirée arrosée la similitude entre certaines chansons des Beatles et les chansons les plus enlevées du répertoire Cajun. Il décide de monter un groupe de toutes pièces et pense immédiatement à Doug Sham, jeune prodige de la scène Country qui avait auparavant joué sur scène en compagnie d'Hank Williams, puis abandonné sa carrière, sur ordre de sa maman, afin de pouvoir terminer ses études.
Le groupe sera très vite assemblé et va assez vite trouver le succès, et une formule qui marche (mais bonne, la formule), soit la voix rocailleuse de Sham, associée à un orgue qui marque le tempo frénétiquement (She's About a Mover, gros carton, en est l'archétype).
Mais Sham va très vite s'en lasser, ainsi que de son producteur. Il va progressivement inclure des éléments de tout ce que j'ai évoqué plus haut, pour culminer avec Mendocino (la chanson titre sera par ailleurs N.1 des Hit Parades, comme on disait à l'époque), mais les albums qui sortiront jusqu'en 1972 sont tous recommandables.
Surtout, il y a chez tous les enregistrements de Sham (carrière solo incluse) un petit supplément d'âme, voire une langueur toute sudiste qui ravit mon coeur de petit archiviste.
En extrait, c'était pré-décidé, j'allais essayer d'éviter She's About a Mover, trop connue, alors ça sera ça (et pas forcément représentatif, car c'est impossible):

The Sir Douglas Quintet:

Par contre, la vidéo d'eux, piquée à Bedazzled est par .

Knickerbockers - Lies


Une nouvelle pièce ajoutée aux pépites animées, et bien filmée de surcroit.

mercredi, mars 22, 2006

The Dresden Dolls

Les Dresden Dolls sortent leur troisième album (en comptant large) le mois prochain, et ils déclarent jouer du Brechtian Punk Cabaret. Pour le Punk, je n'ai jamais compris vu que la plupart de leurs morceaux sont basés sur le piano, et plutôt pas mal joués en plus, mais je suis relativement d'accord pour "Brechtian" et "Cabaret".
C'est sûr: chanter sur des pratiques que la morale réprouve derrière un piano saccadé, ça vous donne un genre.
Du coup, je me tate fortement à les qualifier de groupe qui a basculé du côté obscur de l'onanisme, un peu à cause de leurs textes et surtout à cause des maquillages que le mime Marceau, dans toute sa splendeur 70's, n'aurait pas renié. Je rajoute qu'ils se sont sérieusement assagis sur ce dernier album.
Mais voilà, ce sont des Fiery Furnaces présentables à ma maman, et quelques-unes de leurs chansons ne sont pas loin de l'imparable, comme celle-là:

The Dresden Dolls: Dirty Business (MP3)

mardi, mars 21, 2006

Encore eux !!!

Je n'ai pas eu une minute pour poster un billet aujourd'hui. Je me ratrappe vite fait pour dire que la face B du single des Flaming Lips, sorti "matériellement" la semaine dernière n'est pas mal du tout. C'est vrai, je l'avais mise en ligne il y a six mois et qualifiée de pas terrible. Oui, mais réorchestrée, ça change tout.
J'y rajoute un des petits bijoux qui composent cet album et hop, je vais me coucher.
Au fait, l'album est très bien (même si, tel Benoît XVI ou encore Oussama, je doute parfois, mais jamais très longtemps).

The Flaming Lips:

lundi, mars 20, 2006

Lesli

Attention, ne vous méprenez pas. Lesli n'est pas une blonde à forte poitrine qui joue du R'n'B.
Il s'agit d'un Suédois mal rasé jouant un Folk plutôt bien troussé (c'est pratique ces expressions, quand on n'a rien à dire) et qui n'est pas sans rappeler Nick Drake, pour les arrangements dépouillés et Jeff Buckley, pour le lyrisme sur le fil du rasoir, oscillant entre le saoûlant et le sublime.
Voilà, maintenant que je me suis fait un paquet d'ennemis, il faudrait quand même que je signale que son album, paru en 2005, est en téléchargement libre et gratuit ici, et ce pour un temps limité.

Deux extraits tout de même:

Lesli

dimanche, mars 19, 2006

La reprise du dimanche: 21

Autant le dire tout de suite, je ne suis pas du tout, mais alors pas du tout inspiré pour ces reprises du dimanche là et je n'ai rien de neuf à y mettre non plus. Alors j'ai pensé que puisqu'il ne pleuvait pas aujourd'hui , ce billet serait placé sous le signe de l'eau.
Et de deux belles scies:

Caetano Veloso: Cry Me a River (MP3).
Magnifiquement orchestrée, et extraite de son album de reprises de standards de la musique américaine, A Foreign Sound.

Harry Nilsson (& John Lennon): Many Rivers To Cross (MP3).
Extrait de Pussy Cats, cet album a failli signer la fin de la carrière de Nilsson, puisqu'il avait un sérieux problème aux cordes vocales au moment de l'enregistrement. Il a préféré ne pas en informer son producteur (et compagnon de beuveries), Lennon, de peur que ce dernier ne lâche le projet. Nilsson ne ménage pourtant pas sa peine sur ce titre, recommandé.

samedi, mars 18, 2006

Lazy Smoke

Découvert via un de ces sites qui proposent des albums entiers en téléchargement dont je tairai le nom ici, Lazy Smoke n'est pas loin d'être devenu mon gros enthousiasme du mois.
Absolument inconnu de son vivant, ce groupe américain des années 60 reste un secrets les mieux gardés de la musique Psyché, jeu de guitare magnifique (Mc Guinn, prends garde!) et harmonies vocales à la Beatles.
There was a Time est une chanson qui m'émeut comme peu savent le faire, avec ses paroles babas toujours d'actualité et sa mélodie imparable. Ne perdez pas une minute, cliquez!
Lazy Smoke: There Was a Time (MP3)

vendredi, mars 17, 2006

Tycho Brahé

VRP de la francophonie, épisode je ne sais plus combien.
Tycho Brahé, projet parallèle des très bons Blue Haired Girl (sur lesquels je reviendrai un jour). Voilà un groupe français découvert via My Space dont l'album est sous licence Creative Commons (c'est à dire téléchargeable gratuitement), et jouant soit une misik instrumentale rêveuse (vulgairement appelée Post-Rock), soit des chansons Folk rêveuses aussi, mais de qualité, mais surtout chantées en français: c'est peut-être un détail pour vous, mais pour moi ça veut dire beaucoup, ça veut dire que voilà un espace où il reste beaucoup de choses à faire, et à inventer.
Alors à l'heure où le salon du livre Parisien a pour thème la francophonie, s'il vous plaît, je vous en prie.
Tycho Brahé: Ma vie folle (MP3)

jeudi, mars 16, 2006

Safe As Milk

Diddy Waaaah Diddy! n'est pas que le plus grand succès de Khaled, c'est aussi celui du bon Captain Beefheart.
Cette intro est catastrophique. A ce rythme là, tu vas terminer droit chez Ruquier. Bon. Pouf, Pouf.
On associe souvent Captain Beefheart à bizarrerie et borborygmes incompréhensibles (c'était mon cas après la lecture de Hamster Jovial de Gotlib, il y a fort longtemps) et on n'a pas complétement tort. Oui mais voilà, Rome ne s'est pas faite en un jour et le Captain non plus, car toute la musique qu'il a produite, elle vient de là, elle vient du blues (argh!).
Vous pourriez même passer en fond sonore lors d'un apéritif son excellent Safe As Milk (1967), vos amis ne vous demanderaient pas de changer. Il y a même de fortes chances que votre salon se transforme en discothèque.
Une forte base Blues très rythmée (je crois que je tiens un concept), mais où la folie affleure par endroits, tel cet excellent Abba Zaba, surréaliste et nommé d'après ses bonbons préférés (et non d'après son poteau, Zappa). Ajoutons que cet album est la première apparition enregistrée de Ry Cooder, 19 ans à l'époque.

Captain Beefheart and His Magic Band:

mercredi, mars 15, 2006

Nirvana

Saviez-vous que Kurt Cobain se trouva fort dépourvu lorsque qu'un procés lui fut collé aux fesses? Vous vous en tamponnez? Tant pis, je continue.
En effet, cet ignoble usurpateur avait piqué le nom de son groupe à un obscur groupe Britannique des années 60 qui, flairant la bonne affaire, s'était reformé. Puis l'affaire s'est réglée à l'amiable (ces derniers auraient repris Lithium, mais je n'en ai aucune preuve).
Nirvana, groupe anglais précurseur de la mondialisation était composé d'un Grec (voir poitrine "à la Demis Roussos" à gauche), et d'un Irlandais, imberbe.
Musicalement plus proche des Beatles ou des Kinks, calmes, que des agités du Garage ou du Freakbeat de l'époque, Nirvana est surtout connu pour ses deux mini-succès The Touchables et surtout Rainbow Chaser (ici inclus). Ils se feront d'ailleurs virer de leur label, Island, et continueront une carrière semi-clandestine jusqu'à ce que le groupe de l'homme au bras d'or attire fortuitement la lumière sur eux. D'aucun (dont votre serviteur de bouses) se posent des questions sur la pérennité de leur oeuvre, parce qu' ils ont quand même sacrément eu de la chance. D'ailleurs, j'enchaîne demain avec les Charlatans, les vrais.

Nirvana:

mardi, mars 14, 2006

Ride

La raison pour laquelle j'écris sur des groupes indé à l'intérêt discutable tient en quatre lettres: Ride. Des mélodies magiques, du boucan et des idées, une section rythmique venue de la planète Mars (le batteur! le batteur!).
A peu près dix ans après leur séparation, voilà une obsession dont j'ai décidemment bien du mal à me débarasser. N'épiloguons pas, je risquerais d'enfoncer des portes ouvertes. Si par contre vous ne connaissez pas, précipitez-vous sur les deux premiers albums (et les EP).

Ride:

Cadeau bonux: un album live à télécharger (et légal, voir rubrique Sounds)

Twisterella

Vapour Trail

lundi, mars 13, 2006

Bobby Bare jr's Young Criminals Starvation League

J'étais tout content de ma trouvaille (élégamment suggérée, il est vrai, par un ami virtuel). J'aurais tartiné, j'en aurais fait des tonnes.
J'aurais commencé en parlant du papa, Bobby Bare sr, légende de la Country, mais je me suis rendu compte que Thanu l'avait déjà fort bien fait. Bigre! Me voilà gros jean comme devant!
Il ne me reste plus qu'à parler du fils, mais c'est mieux qu'un pis aller. Bobby Bare jr est donc un formidable songwriter, qu'on peut en tirant les fils de ses cheveux bouclés rapprocher de Josh Rouse, parce qu'il joue fondamentalement des chansons pop qu'il parfume de Country ou de Soul (les cuivres arrachent leur mère).
Rajoutons qu'il a une plume trempée dans le vinaigre et vous saurez pourquoi je me mords les doigts d'avoir laissé passer son album à sa sortie, en 2004.


Bobby Bare jr's Young Criminals Starvation League:

dimanche, mars 12, 2006

La reprise du dimanche: 20

Les reprises de ce dimanche seront exécutées sans aucun sentiment par un véritable spécialiste du genre: Mr Hopkinson's Computer. Ce logiciel (puisqu'on le retrouve sur Mac et Windows) s'est fait une spécialité des reprises des grands succès indé des années 80 et 90, chantés par un vocorder derrière une musique désespéramment uniforme. Dans ses victimes, citons Radiohead, Portishead, Pixies, The White Stripes...
Aucun intérêt? Bôa, si on ne peut plus rigoler un coup...

Mr Hopkinson's Computer:


PS: vous aussi, amusez-vous grâce à l'orchestre vidéo de Mr Hopkinson.

samedi, mars 11, 2006

L'homme orchestre

J'écris d'habitude très peu le samedi, non que je sois de confession judaïque, mais c'est pour moi (et pour pas mal de monde) le saint jour de la consommation. Mais hier, je suis tombé sur ce site, qui proposait en téléchargement la BO délirante de L'homme orchestre, composée par François de Roubaix, avec notamment un duo entre Louis de Funès et son fils Olivier, et une parodie des succès de l'époque par ce dernier, quelque part entre Van Morisson et Screaming Jay Hawkins. Je n'y resiste pas.

Piti piti pas!

vendredi, mars 10, 2006

Pub!

Tous les films ont la même fin

VRP de la francophonie, épisode XXX.
Ils ont un site ouèbe formidable, des revues dithyrambiques (de la part du Monde, de Libé, de Télérama, des Inrocks datées de septembre 2008), ils écrivent comme des dieux, ils m'ont tour à tour fait rire ou glacé les sangs, ils racontent des histoires qui se passent dans des entreprises ou à la recherche d'un emploi ou seul dans sa chambre, ils ne citent aucun nom d'écrivain, ils se prénomment Tous les films ont la même fin et je suis tombé sous le charme.
Une phrase prise pas au hasard: "je ne regarde pas les espoirs des autres, j'ai peur qu'ils soient plus grands que les miens."
C'est un French Band qui chante en français, mais...euh, pas snob, hein! Ils ne sont signés nulle part, et là, j'avoue avoir un peu de mal à comprendre...


Tous les films ont la même fin:

Plus de MP3 ici.

jeudi, mars 09, 2006

Michael Nesmith #2

C'est pas que je manque d'inspiration, il me reste des groupes sous le coude, j'le jure. C'est juste que j'avais une énorme envie de reparler de l'ex-Monkee, acteur, producteur à la télé et au ciné, presque fondateur de MTV et probablement multi-millionaire Michael Nesmith. Ah et puis il a sorti une quinzaine d'albums solo aussi. Pas que des bons mais certains formidables, qui lui valent de se faire comparer favorablement avec le grand Gram Parsons car oui, c'est de Country qu'il s'agit (matinée d'un chouia de rock).

Tous les témoignages que j'ai pu glaner sur le ouèbe s'accordent sur un point: Michael Nesmith est un sale con, imbu de sa personne et copieusement haï par ses pairs (c'est un déjà un point commun avec Parsons), mais c'est aussi un songwriter génial (tiens, un autre).
Si vous regardez les vidéos des Monkees, vous constaterez qu'il y en a un qui fait toujours la gueule et c'est lui, frustré qu'il était de ne pouvoir s'exprimer et sanglé par un contrat d'exclusivité en béton. Il sortira d'ailleurs un album assez minable de reprises de classiques folk interprétés par une fanfare, puisque le seul talent qu'il avait le droit légal d'exprimer était celui d'arrangeur. Puis il va enfiler les perles au début des années 70 (retenons ...and the Hits Keep on Coming, interprété en duo avec un joueur de clés anglaises génial,OJ "Red" Rhodes, et Magnetic South, son chef d'oeuvre).

Ce type n'a certainement pas le talent de Parsons, pas assez de langueur, moins d'authenticité, la tristesse un peu forcée, mais certaines de ses compositions peuvent sans hésiter être qualifiées de "classiques". Je vous en prie, cliquez.

Michael Nesmith:



PS: une chanson des Monkees qui aurait été écrite par lui (certes pas synchronisée, mais il faut faire un effort d'imagination, c'est ça aussi, Youtube)

mercredi, mars 08, 2006

X-WIFE. Side Effects

Nom d'une pipe, si les groupes commencent à m'envoyer des mails, je ne peux que les encourager (ceci-dit, je ne dois pas être le seul). Continuez, continuez...je suis éminemment corruptible et accepte liquide, carte de crédit, chèques et même CDs.
Bon, après ça, ne me demandez pas comment ça sonne. Ah si! Regardez la pochette bleue et rouge entre les deux membres du groupe, mais en nettement plus énervé: soit comme les 3/4 des groupes New Yorkais actuels.


X-WIFE:
Ping Pong (MP3)
Bright Lights, Big City (MP3)
Realize (MP3)

Pavement - For Sale: The Preston School of Industry

Tiens, une chanson de Pavement que je connaissais pas (1997).

mardi, mars 07, 2006

Aqueduct (is good music)

Je crois que mon premier disque était le 45t du générique de San Ku Kai, puis il y en a eu bien d'autres dans le genre. Mon premier 33t était un album live de Michel Jonasz. Mon premier 33t "sérieux" fut Songs In The Key Of Life de Stevie Wonder, puis j'ai acheté bien des albums de Michael Jackson, Prince, puis tout ce qui sortait sur son label Paisley Park, James Brown, Quincy Jones. De fil en aiguille, j'en suis arrivé à Funkadelic et sa clique.
J'ai adoré le rock fusion, Fishbone, Red Hot Chili Peppers, Bad Brains, un groupe hollandais dont j'ai oublié le nom (ils chantaient Living on a Fast Lane). J'ai beaucoup écouté de rap. J'avais un poster de Miles Davis dans ma chambre, j'ai même écouté du Jazz fusion.
J'ai trempé un orteil dans le Hard Rock, pour être bien avec des copains. J'ai toujours le 45t "Bring The Noise" d'Anthrax et de Public Enemy.
Mais jamais, au grand jamais, je n'ai pu supporter Guns'n'Roses.
Aqueduct, si. Il n'en est d'alleurs toujours pas revenu. Il a même écrit une chanson qui s'appelle Growing Up With Guns and Roses. Rassurez-vous, elle ne sonne nullement comme ces affreux. D'ailleurs, j'aurais bien du mal à rapprocher Aqueduct de quoi que ce soit, alors on va dire que c'est un songwriter qui met des synthés de partout.

Aqueduct:

PS: je préfère ne pas mettre de photo de lui, il est trop moche.

The Castaways - Liar Liar

Oui, oui, oui. La qualité de la vidéo n'est pas top. Mais le collier de barbe "à la Prunelle" du chanteur et la qualité (que dis-je! la grandeur) compensent largement.
Allez les kidz!

lundi, mars 06, 2006

Grandaddy - Just Like The Fambly Cat

Ah ben oui, ça fait bizarre de voir Jason Lyttle de Grandaddy sans la barbe. Et bientôt sans son groupe puisqu'apparamment, les explications et mises à plat entre les membres du groupe ont dégénéré en séparation.
Savoir qu'il s'agit de leur dernier album provoque quand même un petit pincement au coeur pour l'un des groupes les plus sympathiques de leur génération, peut-être pas le plus génial, comme j'ai pu l'entendre ici ou là, mais certainement à classer parmi les meilleurs artisans de ces dernières années.
Venons-en à l'album et ça me fait un peu mal de l'écrire, Just Like The Fambly Cat est ce qui me semble être le moins bon album de leur discographie, celui qui se voudrait comme un récapitulatif des trois précédents, où l'on retrouve les ballades douces-amères de Sumday et les synthés baveux de the Sophtware Slump, malheureusement sans la même classe ni la même qualité, et bien c'est là où le bat blesse: l'impression générale est que le tout semble un poil moins inspiré, sent un peu la redite et peut-être que la séparation n'était peut-être une si mauvaise idée après tout.
Attention, on est tout de même très loin du naufrage (mais on est hélas également loin du bouquet final), et pour qui apprécie un tant soit peu Grandaddy, il y a largement de quoi faire.

Grandaddy:

dimanche, mars 05, 2006

La reprise du dimanche: 19

L'avantage de faire un blog, c'est aussi de se faire passer pour beaucoup plus intelligent et cultivé qu'on ne l'est en réalité en camouflant son inculture crasse derrière des blagues de cours de récréation.
Prenez Elliott Smith, l'annonce de sa mort de sa mort ne m'a pas plus bouleversé que celle de, disons, Dalida. Je sais, c'est horrible, mais un peu comme pour l'Italo-Egyptienne, il y a plein de gens qui adorent vraiment, mais leurs carrières respectives me sont passées à des dizaines d'années lumière au dessus de la tête (à l'exception de la chanson du mundial 1982).
Je ne compte pas me ratrapper pour Dalida, ma copine s'en chargeant déjà à l'insu de mon plein gré, mais tout espoir n'est pas mort pour l'américain. D'ailleurs, je me dis que quelqu'un faisant des reprises de Big Star ne peut pas être totalement mauvais.
Elliott Smith:

vendredi, mars 03, 2006

Jull

Dans mon lecteur Itruc, Jull est coincé entre Justin Timberlake et Joy Division, bizarre comme le hasard tombe parfois totalement à côté de la plaque.
Jull est un chanteur français qui chante (enfin qui parle ou maugrée, c'est selon) en français. Reconnaissons que c'est là une chose suffisamment rare pour être soulignée.
Jull doit être un chanteur grenoblois puisqu'il a participé à l'album de Rien. Ses chansons sont rarement énervées, sa voix blanche et ses atmosphères transparentes laissent à craindre qu'il pourrait tomber dans le côté obscur de la chanson française, celui de la prétention et c'est parfois plus qu'effleuré (dans un lit-cage et son name-dropping saoûlant). Obsédé par la nature et la campagne (chez moi, la campagne = pastis 51 et bastons au bal du village, mais je n'ai aucun esprit poétique), Jull est une voix unique dans la chanson francophone.
Ajoutons que son album est téléchargeable gratuitement ici.

Jull:

jeudi, mars 02, 2006

Pop Levi #2

Je parlais de Pop Levi l'autre jour et voilà que l'Artiste (avec un a majuscule, sinon rien), met à disposition deux vidéos:

l'une de son dernier single en date, Blue Honey.



L'autre d'une très bonne chanson qui remonte à 2004, Rude Kind of Love.




Il ne faudrait pas que je m'emballe trop, je risque d'être déçu.

mercredi, mars 01, 2006

The Beautiful New Born Children

Je ne dirais pas un mot du concert de Liars hier soir à Bruxelles, vu que je suis arrivé à peu près à vingt minutes du premier rappel, la faute à un boulot qui me fait bosser chaque soir. Positivons: voir le concert raté d'un groupe qu'on apprécie, peu après la sortie d'un album qu'on a adoré, peut s'avérer être un véritable tue-l'amour. Pas eu le temps d'être déçu, donc.

A part ça, il existe un groupe sympathique allemand (un groupe allemand sympathique? un sympathique groupe allemand?) qui a sorti il y a deux mois ce qui me semble être leur premier album, et qui n'est pas sans rappeler le Pavement de Slanted and Enchanted (souvenez-vous! Two States! C'était hier!) en nettement plus frénétique.
Bref, ça flatte ma nostalgie de trentenaire et ça ne dit rien sur l'état du monde dans lequel nous vivons. D'ailleurs, c'est bien là une chose que je n'ai jamais demandée à la musique...

The Beautiful New Born Children: Do The Do (MP3)

Strawberry Alarm Clock - Incense & Peppermints

Je ne suis pas trop sûr de la véracité de cette vidéo, mais elle est de toutes façons assez rigolotte pour qu'on y jette un oeil.