samedi, mai 27, 2006

CC avant le R

Le Creedence Clearwater Revival, ce sont mes Beatles à moi, point barre. En 1969, c'est John Fogerty le wonder-boy du tube, personne n'étant capable alors d'écrire autant de tueries à la seconde.
Bon, ça c'est fait, c'est dit.

Mais... pour qu'il y ait un "revival", il nous faut un "vival" tout court, non ? Cette ère pré-creedence s'appelle les Golliwogs.
Et, vous allez me dire, "Je parie que ça ressemble à du Creedence ?"
Eh bien non ! (enfin si, mais pas que) et ce qui est surprenant, c'est qu'il y a beaucoup de plagiat dans cet embryon de groupe au son unique. Plagiat de qui ? de Dylan ? de Leadbelly ? de Chuck Berry ? Non ! Que nenni ! Nada ! Niet !
Les Golliwogs, c'est un peu de THEM (un titre est totalement pompé), mais surtout beaucoup de Zombies. On croit rêver : nos bûcherons se prenaient pour des dandys britanniques... Puis, le son creeedence apparaît peu à peu... Ce qui est étonnant aussi, c'est ce super-pouvoir de Fogerty pour pondre des tubes, ou plutôt, ici, des flops qui auraient dû être des tubes.

The Golliwogs : Don't tell me no lies (MP3) pour la Zombies attitude
Gonna hang around (MP3) pour le Hit en puissance (ça va même détronner le Léon Redbone de l'autre jour dans le style "truc entêtant trottant en tête" !)
Fight fire (MP3) pour la genèse du son du CCR

(ces titres sont disponibles dans ce coffret)

4 commentaires:

Anonyme a dit…

Zombies, zombies ! Guitares en avant, riffs carillonants, harmonies vocales, pur British beat, Très Beatles en fait , 64/65 (un morceau comme You came walking par exemple, puisque vous connaissez l’album…). Rien à voir avec le son plus policé, (piano de Rod Argent) et très pop des Zombies, il me semble…
En fait, les Golliwogs, comme les autres, mangent à tous les rateliers de la British Invasion et c’est plutôt intéressant, sympathique, et bien fait aussi !
A l'époque, c'était Tom Fogerty (l'aîné) le leader du groupe (qui co-signait les titres)..après John a pris les choses en mains et CCR est devenu ce qu'on sait, le plus grand groupe US des années soixante !
Merci, en tous cas, de nous sortir ces petites choses de derrière les fagots de l'histoire du rock. Les Pré-groupes célèbres sont un énorme sujet de découvertes et de surprises, aussi..

NotBillyTheKid a dit…

En fait, je ne pensais pas du tout aux Zombies période "Odessey and oracle" mais plutôt aux singles précédents (que je préfère) : tell her no ; she's not there, Don't cry for me, you make me feel good... J'ai jamais compris tout ce flan sur "Odessey & oracle", qui, à mon très humbla avis, n'est vraiment pas aussi stimulant que ce qui précède...
Merci pour la précision sur le rôle de Tom.

Anonyme a dit…

Je suis d’accord avec vous sur la période 1964/66 qui est d’une qualité confondante et supérieure. I Must Move, Leave me be, Just out of reach … que des perles ! J’aime bien , sans plus, “Odessey & Miracle” qui est l’exemple type de l’album injustement mésestimé d’abord puis injustement surévalué ensuite, et qui ne m’a jamais vraiment convaincu. Pareil ! Mais si ça peut aider à faire connaître les Zombies…

Anonyme a dit…

Odessey & Oracle , bien sur...et non Miracle. Sorry.