vendredi, mai 12, 2006

Kenny Rankin

Retour aux sucreries, avant que la bande passante ne rende l'âme.
Kenny Rankin possède, en plus d'une magnifique moustache (hélas aujourd'hui rasée), un organe à rendre jaloux plus d'un mâle. Un truc qui saute dans les aigus sans prévenir son homme, qui scatte et qui étonne.
Mais qui sait aussi parfois se tenir, notamment au début de sa carrière, car avant de s'adonner au jazz, il était également un des parangons de ce qu'on appelle la Sunshine Pop. Si sa carrière est émaillée de reprises dans lesquelles je risque de me servir un de ces dimanches, il est quand même loin d'être un incapable lorsqu'il s'agit de composer ses propres chansons.
La preuve avec ce Peaceful, pure merveille qui mélange sitar et violons (nous sommes en 1967), toute en retenue et dont l'écoute intensive risque de gâter bien des dents.
Kenny Rankin: Peaceful (MP3)

4 commentaires:

NotBillyTheKid a dit…

ça me fait penser à un Jackson C. Franck heureux !

michelsardou a dit…

Oh ben moi aussi je peux faire le malin avec des trucs que tu connais pas hein:)

C'est qui ce jackson machin, d'abord?

NotBillyTheKid a dit…

AAAAAHHHHHHHHHH dans ce cas je tiens un de mes futurs posts ! Ready pour la claque ?

Leibniz a dit…

Je ne peux que confirmer, Jackson C Frank est un immense de chez les immenses (i.e niveau Tim Buckley ou Nick Drake). Et NotBilly il faut poster un morceau de la session de 1973!!! - preference egoïste: Prima Donna of Swans - un des trucs les plus hallucinants que j'ai jamais entendu