mardi, septembre 20, 2005

J'ai la guitare qui me démange...


Vous vous souvenez de cette guitare, doublée, quadruplée, centuplée. De ces deux voix, l'une masculine, l'autre féminine qui s'entremêlaient donnant des harmonies sorties de nulle part, qui faisaient houhou, puis hooooouuuugrmblfizzmmmmmmmmmmmmmmmmm(et caetera). Ils avaient des pochettes à tonalité blanches, roses.
Mais non, ce n'est pas Belle and Sebastian dont je parle, c'est de My Bloody Valentine.
Les années 80 sont à la mode, les groupes d'aujourd'hui reprennent le son new-wave. Au rythme où ça va, car tout va plus vite ma bonne dame, on va inévitablement être témoins d'ici six ans au revival Brit-Pop (se mordre la queue deux fois, quelle souplesse ce sera!),et entre les deux, on va bien finir par (re)passer par la fin de cette décennie (on dira qu'ils sont vraiment cons ces jeunes); on refera Psychocandy, Isn't Anything, Nowhere.

Vous ne le saviez pas mais je suis le fils de mâmesoleil, pas celui de Jackie, et si ce que j'avance est vrai, Serena Maneesh sont des précurseurs. De bons plagieurs Norvégiens, je ne dis pas plagistes car on ne peut pas se baigner en Norvège, il y fait trop froid. Par contre il doit y avoir une mer sacrément polluée, avec plein de plaques de pétrole, une eau noire et bleue; et ça donne des idées poisseuses.
Alors plagieurs, oui. Mais de talent. Et ils ont eu le bon goût de n'imiter qu' Isn't Anything ou Glider. Pas Loveless, ils ne sont pas suicidaires, et puis où aller après ça (même Kevin Shields ne l'a jamais su). Tout y est: les dissonances, le son de batterie, les mélodies, les harmonies façon Bonnie & Clyde furibards.

En extrait de l'album éponyme de Serena Maneesh: un-deux (MP3)

Et un petit lien vers leur site, et un autre vers leur label, où on peut en écouter plus.

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