vendredi, septembre 23, 2005

La causerie anti-caiprinha


C'est décidé, je ne parlerai plus que de trois pays: l'Ecosse parce que j'y ai habité un bout de temps avant de m'installer dans la fantastique Belgique, la Belgique donc parce que Deus et que c'est un pays où il fait meilleur vivre que dans mon sud-est de la France natal, et le Brésil parce que ça me fait rêver. Cette bonne résolution ne tiendra que deux jours environ. Alors autant ne pas perdre son temps.
Je commence en enfilant les perles:
Et puis non, j'allais écrire un texte plein de finesse sur les Brésiliens et leur sens du déhanchement, les gangs, tout ça...
Il y aurait eu plein d'humour, des saillies drôlatiques que t'en peux plus de te tenir les côtes sur la violence endémique, les travelos qui ne l'ont pas non plus facile chez eux, les footballeurs mercenaires... Et le courage me manque.
Le Brésil, c'est surtout une dictature qui a envoyé plus d'un artiste en prison et des gens qui se battaient pour leurs idées au moment où on hurlait qu'il était interdit d'interdire. Des innocents ont été mis en taule (j'en ai rencontré) et ce pour rien. Une société à deux vitesses qu'on se complaît à admirer vu de très loin. Des gosses de riches, des gosses de pauvres, et rien ne pourra jamais y changer quoi que ce soit, même pas Lula. Comparez par vous même:

Golden Boys: Berimbau (MP3) Un groupe qui secouait le cocotier, provoquant comme le dernier Houellebecq, mais pas sous dictature.
Bebel Gilberto: Berimbau (MP3) La fille de qui vous savez. Ceci dit, cela reste de loin son meilleur morceau, reste quand même qu'il sonne plus "classique" que son aîné..

1 commentaire:

Anonyme a dit…

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